top of page

Panier garni du Père, du Fils, du St-Esprit ( et des mamans!)

FETE DE LA TRINITE – 4 juin 2023






Prélude à l’orgue

Accueil :

Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! 2 Corinthiens 13.13 ( fin de la lettre de Paul)

C’est avec cette salutation de Paul dans sa 2ème aux Corinthiens que s’ouvre traditionnellement le culte. On y évoque le Fils, Jésus-Christ, Dieu le Père et l’Esprit qui nous a été donné dimanche dernier, au jour de la Pentecôte.


En ce jour de la fête des mamans, soyez tous les bienvenus pour ce culte, en ce dimanche où nous fêtons la Trinité. Le pack du chrétien est désormais complet : l’amour du Père (cœur), la vie du Christ ( mort sur la croix et ressuscité), et la colombe de l’Esprit, cette flamme déposée au fond de notre cœur, voilà le socle de la foi qui nous anime.

Depuis l’Ancien Testament, nous croyons en un Dieu Créateur qui est devenu Père le jour de Noël. Ce Fils qui nous été donné, Jésus-Christ, est notre Sauveur, enseignant ici-bas, nous proposant une orientation de vie. Il a vaincu la mort et les ténèbres à Pâques, est monté au ciel et nous a envoyé une force : le Saint-Esprit.. Aujourd’hui, s’ouvre donc le temps de la Trinité, lors duquel nous évoquons Dieu sous ces 3 visages : Père, Fils et Saint-Esprit.

La salutation liturgique est aussi le mot d’ordre de ce dimanche et de toute la semaine:
Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! 2 Corinthiens 13.13 ( fin de la lettre de Paul)

Entrons donc dans la célébration du Dieu trois fois saint en chantant le premier cantique :

CHANT : Gloire à ton nom AEC 261, 1-3


Psaume : en alternance


P : Je t'exalterai, mon Dieu, mon Roi,

A : je bénirai ton nom toujours et à jamais !

P : Chaque jour je te bénirai,

A : je louerai ton nom toujours et à jamais.

P : Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;

A : à sa grandeur, il n'est pas de limite.

P : D'âge en âge, on vantera tes œuvres, on proclamera tes exploits.

A : ton règne, un règne éternel, ton empire, pour les âges des âges.


Répons : Nous t’adorons, nous t’aimons AEC 267 , 1+2+3


Pénitence:

Réunis à l’église ce matin, nous nous présentons devant Dieu. Il nous accueille tels que nous sommes, avec nos joies et nos peines, nos qualités et nos défauts, avec toutes nos limites qui nous empêchent d’être en harmonie avec nous-même, avec ceux qui partagent nos existences, nos frères et sœurs en humanité, avec toi-même, toi notre Dieu.


Toi que nous confessons Père, pardonne-nous lorsque, comme le Fils prodigue, nous nous sommes éloignés de Toi.


Fortifie notre espérance en ton Fils Jésus Christ, qui nous a partagé un enseignement souvent bien éloigné de nos façons de vivre et de penser, ce Fils dont la mort sur la croix nous effraye et dont la vérité de sa résurrection nous questionne.


Prends pitié lorsque le feu de l’action du Saint-Esprit diminue en nous, recouvert , tiédi, éteint lorsque les événements extérieurs, les épidémies, maladies, l’état inquiétant du monde nous questionnent et nous font douter de ton action, de ta présence, de ta toute-puissance.


Toi Dieu Père Fils et Saint Esprit,

Donne-nous de surmonter nos incompréhensions, nos frustrations, nos manquements.

Pardonne-nous, et fais nous comprendre qu’avec Toi, tous les recommencements sont possibles et attendus !

Amen


Répons : Tu peux naître de nouveau AEC 417, 3


Grâce :

Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils et filles de Dieu. Car l’Esprit que vous avez reçu n’est pas un esprit qui vous rende esclaves et vous remplisse à nouveau de peur ; mais c’est l’Esprit Saint qui fait de vous des fils et des filles de Dieu et qui nous permet de crier à Dieu : « Mon Père ! ». L’Esprit de Dieu affirme lui-même à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.


C’est pourquoi, chantons notre délivrance:

Répons : Magnifique est le Seigneur AEC 174, 1+2


Prière avant les lectures bibliques :


Seigneur notre Dieu, en cette fête de la Trinité, nous nous souvenons que tu es devenu notre frère en Jésus, mais que tu es aussi notre Père qui veut nous renouveler, par ton Esprit. Nous t’en prions : qu’à l’écoute de ta Parole, nous puissions encore nous rendre plus fraternel ; apprends-nous à mettre en pratique l’enseignement du Christ. Amen.


Lectures bibliques :

1) dans l’Ancien Testament, lecture du livre du prophète Esaïe chap 6, 1-8 ( texte de prédication de ce dimanche !)

6 1 C'était l'année où mourut le roi Ozias. Dans une vision, j'aperçus le Seigneur assis sur un trône très élevé. Les pans de son manteau remplissaient le temple. 2 Des anges flamboyants se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes : deux leur servaient à se cacher le visage, deux à se voiler le corps et deux à voler. 3 Ils criaient l'un à l'autre : « Saint, saint, saint, le Seigneur de l'univers ! La terre entière est remplie de sa glorieuse présence. »

4 Leur voix faisait trembler les portes sur leurs pivots, et le temple se remplit de fumée. 5 Je dis alors : « Hélas, me voilà condamné au silence car mes lèvres sont indignes de Dieu, et j'appartiens à un peuple aux lèvres tout aussi indignes de lui. Or j'ai vu, de mes yeux, le Roi, le Seigneur de l'univers ! »

6 Mais l'un des anges flamboyants vola vers moi. Avec des pincettes il tenait une braise qu'il avait prise sur l'autel. 7 Il en toucha ma bouche et me dit : « Ceci a touché tes lèvres, ton indignité est supprimée, ton péché est effacé. » 8 J'entendis alors le Seigneur demander : « Qui vais-je envoyer ? Qui sera notre porte-parole ? » — « Moi, répondis-je, tu peux m'envoyer. »


Répons : Alléluia

2) Evangile de Jean chap 3, versets 1-8


1 Il y avait un homme appelé Nicodème, qui était du parti des Pharisiens et qui était l'un des chefs juifs. 2 Il vint une nuit trouver Jésus et lui dit : « Maître, nous savons que Dieu t'a envoyé pour nous apporter un enseignement ; car personne ne peut faire des signes miraculeux comme tu en fais si Dieu n'est pas avec lui. » 3 Jésus lui répondit : « Oui, je te le déclare, c'est la vérité : personne ne peut voir le Royaume de Dieu s'il ne naît pas de nouveau. » 4 Nicodème lui demanda : « Comment un homme déjà âgé peut-il naître de nouveau ? Il ne peut pourtant pas retourner dans le ventre de sa mère et naître une seconde fois ? » 5 Jésus répondit : « Oui, je te le déclare, c'est la vérité : personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu s'il ne naît pas d'eau et de l'Esprit. 6 Ce qui naît de parents humains est humain ; ce qui naît de l'Esprit de Dieu est esprit. 7 Ne sois pas étonné parce que je t'ai dit : «Il vous faut tous naître de nouveau.» 8 Le vent souffle où il veut ; tu entends le bruit qu'il fait, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Voilà ce qui se passe pour quiconque naît de l'Esprit de Dieu. »


Répons : pas de répons mais chant Naître, renaître



CHANT : Refrain : Naître, renaître, d’eau vive et de feu

Naître, renaître en enfant de Dieu.

1. Plongé dans le Christ, la source d’eau vive

Plongé dans la mort, pour vivre avec lui ! Refrain.

2. Plongé dans l’Esprit, dans son feu, sa flamme

Le souffle de vie qui conduit à Dieu. Refrain.

3. Plongé dans l’Amour, tu deviens l’image

Tu peux ressembler à l’homme nouveau. Refrain

4. Plongé dans l’Eglise, des sœurs et des frères,

Où tous sont égaux aux yeux de Dieu. Refrain


Message

Il y a quelques instants, nous entendions le texte de prédication de ce dimanche, dans le livre du prophète Esaïe. Morceaux choisis, 2-3 extraits qui résument aussi sans doute ce que vous en avez retenus : une vision, des anges à 6 ailes, Saint saint saint est le Seigneur ( tiens, je connais, c’est l’un des répons de la Sainte Cène… une condamnation au silence, et une braise qui redonne la parole et efface le péché. Ce serait un beau cadeau pour la fête des mères : une braise, symbole de feu, d’amour et de pardon… les seules braises que nous verrons aujourd’hui seront sans doute celles de notre barbecue…

Et oui, comme souvent, la Bible nous parle en images. Surtout en ce jour de Trinité où nous nous rappelons que le Dieu de Jésus-Christ est Père, Fils et Esprit.


Voilà le début d’une prière liturgique orientale sur la Trinité.

« La lumière est le Père

Lumière de lumière est le Fils

Lumière est l’Esprit Saint

Feu dans nos cœurs »


Ces mots expriment la réalité de Dieu.

Dieu est lumière et feu. Pour comprendre Dieu, on en parle en images. Comprenons-nous pour autant toute la réalité de Dieu ?


Saint Augustin fut subjugué par un conte oriental qui m’impressionne aussi :

« Trois papillons volent autour du roi, la nuit. Une lumière s’allume et le roi ordonne à l’un des papillons d’aller voir ce que c’est. Le papillon revient et fait la description de la lampe.

Tu n’as pas décrit la lumière, mais seulement la lampe ! dit le roi. Un autre papillon est envoyé en exploration. Il revient en disant : Cette lumière brûle, voyez mes ailes noircies… Nous commençons à comprendre dit le roi, mais nous ne savons pas encore véritablement. Le troisième papillon fut envoyé aussi. Il traverse la flamme, prit feu et ne revient pas. Le roi dit : il connaît la lumière, mais ne peut plus nous le dire. »


Je crois que ce conte évoque quelque chose de la réalité de Dieu. Nous pouvons nous en approcher, mais non la comprendre totalement. La Bible rappelle que ‘nul humain ne peut voir Dieu et vivre’

‘Dieu est Saint’, 3x saint, nous dit Esaïe dans le témoignage de sa conversion. ‘Saint, dans notre texte, ça veut dire ‘différent ‘ et même ‘tout différent ‘ ‘tout autre’.


Différent de nous. Différent aussi de tout ce qu’on peut penser, imaginer de Lui. Les pensées les plus hautes, les concepts les plus sublimes, les théologies les plus savantes ou les mots les plus simples ne peuvent totalement le décrire.

Mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons rien en savoir, ni rien en comprendre : de Dieu ! Prenons déjà la première fête du calendrier chrétien. Noël : qui est Dieu ? Un Père, qui est venu nous rencontrer. Dieu, c’est ‘Emmanuel’ : Dieu avec nous. Dieu proche de nous. Voilà déjà une belle piste, non ?


Notre récit est l’histoire de la rencontre entre Esaïe et Dieu. Et ce qui frappe dans le récit de cette rencontre, c’est son étrangeté. La réalité divine lève un peu de son voile, mais un peu seulement.

Et ce qui frappe aussi, c’est la passivité qui saisit Esaïe, comme s’il était englué dans une immobilité, dans un rêve qui ne se contrôle pas. Dieu apparaît dans sa grandeur, sa toute puissance, sa majesté. Esaïe prend conscience de sa petitesse, de son imperfection.


Esaïe voit des Séraphins, des anges voler. Etymologiquement, ‘Séraphin’ signifie ‘brûlant’.

Leur approche fait mal. Ils attestent ce Dieu plein d’énergie et de puissance.


Dans sa vision Esaïe voit la pièce principale du temple se remplir de fumée ; c’est la marque de la présence de Dieu, le signe qu’il est vraiment là devant Esaïe.

Mais si la fumée révèle, elle dissimule aussi. Dieu est bien là, mais garde son mystère. On ne peut le voir face à face distinctement et vivre.


Esaïe pourtant connaissait déjà Dieu : il en est le prophète depuis 5 chapitres déjà ! Il le connaissait, certes, mais uniquement par ‘ouïe dire’ comme disait Job. Maintenant il l’a vu !

Maintenant son cœur est embrasé et c’est avec une passion nouvelle qu’il va être le témoin de Dieu Saint auprès du peuple.


Luther disait : «s’il t’est impossible de reconnaître Dieu sans dommage ni par ton imagination et par tes spéculations, sinon en te tenant à la crêche. Si tu fais le chemin inverse, si tu commences par réfléchir à sa divinité et à la manière dont elle gouverne le monde, à la façon dont elle a détruit Sodome et Gomorrhe, si tu cherches à savoir si elle a prédestiné ou non tel ou tel homme, tu te casseras aussitôt le cou et tu tomberas du ciel comme l’Esprit malin. Mon cher, n’escalade pas le ciel ! Va d’abord à Bethlehem. »


Là encore une belle piste pour évoquer Dieu et sa réalité : une humilité, une proximité, une proximité qui est à chercher et à trouver en chaque homme, en chaque femme. Créés à l’image de Dieu.


Nous sommes une religion du Livre : qui est Dieu ? La Parole nous le dit page après page. Jésus en est le Fils, regardons alors à sa vie, à son œuvre, à son message. Purification, guérison, relèvement, renouvellement, consolation, Salut. Présence, joie, accueil.

Je disais présence ; oui, présence malgré son absence, malgré son retour vers le Père.

Dimanche dernier, c’était le jour de la Pentecôte. Le cœur de ses disciples puis de 3000 personnes s’embrase. C’est comme un feu qui s’allume en eux, dans le monde. Ils deviennent comme Esaïe, les témoins enflammés du Dieu 3 fois Saint ; Père, Fils et Saint Esprit. Témoins à Jérusalem, en Samarie et jusqu’aux confins du monde.


Avec Jésus, la lumière, le feu était avec eux ; maintenant, ce feu, ils l’ont en eux.

Cet Esprit Saint est toujours présent dans nos Eglises, dans nos assemblées ; il permet de célébrer nos coutumes, nos traditions, nos rites, nos vies.


Il est évident que les grands hommes de Dieu n’ont pu être grands que par la grâce de cette rencontre personnelle avec le Dieu vivant. Par son Esprit qui leur a ouvert les yeux, le cœur, les mains.


Moïse bégayait, le voilà affrontant Pharaon.


Saint Augustin le libertin devient un Saint lorsqu’il rencontre Dieu dans sa parole.


Luther avait seulement ‘flairé’ Dieu avant de le rencontrer dans sa cellule de Wittenberg. De cette rencontre est né un feu qui a embrasé le monde.

C’est au troisième pilier de l’Eglise de Notre Dame de Paris que Claudel rencontre Dieu et s’exclame : « vous êtes donc quelqu’un »

Et la liste est trop longue pour être continuée.


Le Dieu Saint aujourd’hui s’approche assez de nous pour nous embraser sans nous consumer,

nous fortifier, sans nous écraser,

nous éclairer, sans nous aveugler,

nous réchauffer sans nous calciner.


Chers amis, le ciel n’est pas vide, comme le chantait il y a quelques années Souchon.

Il se questionnait comme beaucoup : Et si le ciel était vide ?


Que nous a dit la Parole ce matin ? Dieu est vivant. Il s’est manifesté à Esaïe. Il s’est manifesté aux disciples, à Paul, il est venu les habiter, les fortifier, les renouveler, les vivifier par son Esprit.

Aujourd’hui encore, il se manifeste, il est là en Esprit, en vérité. AMEN


(bref interlude)


CHANT : O Saint-Esprit, Esprit d’amour AEC 506, 1+5

Annonces ( verre de l’amitié) et offrande ( interlude)

Prière d’intercession :

Prions : Dieu notre Père, nous voulons te dire merci pour ce dimanche.

Tu nous as redit ton amour et ta tendresse, tu nous as redit que rien ne peut nous séparer de ton amour. Grâce te soit rendue de pouvoir nous retrouver ce matin, ensemble, après avoir vécu dimanche dernier un beau temps de fête et de joie avec les confirmands et leur famille. Nous pensons aux plus fragiles d’entre nous, qui hésitent encore à participer à nos célébrations, et nous les portons dans notre prière. Nous voulons aussi ce jour penser à tous ceux qui ont vécu dans leur famille ou leur entourage proche un événement douloureux lors de cette semaine.

Merci pour le chemin de foi collectif que tu nous offres lorsque nous sommes réunis en communauté confessante, priante, chantante. Mais nous savons aussi que notre foi se développe sur un chemin aussi plus personnel, plus intime, et il a aussi du sens. Sur le chemin de foi sur lequel nous cheminons, nous savons que nous ne sommes pas seuls. Tu nous donnes des sœurs et frères dans la foi, tu nous ouvres des lieux de ressourcement ici dans cette paroisse et ailleurs. Fais-nous la grâce de trouver le lieu où nous pouvons partager nos expériences, nos questions, nos joies, nos espérances, nos doutes.


Seigneur, sois avec chacun d’entre nous, garde-nous dans ta tendresse et conduis-nous selon tes promesses. Et si nous venions à nous égarer loin de toi, donne-nous l’assurance que tu nous tends les bras et que ton amour et ton pardon sont plus forts que tous les égarements et toutes les blessures.


Nous te confions notre famille de sang, notre famille paroissiale, notre grande famille chrétienne.

Nous te prions pour que cessent les guerres, les violences sur fond de racisme et de communautarisme.


Et tous ensemble poursuivons notre prière en disant d’un seul et cœur et d’une seule voix, la prière que le Christ Jésus notre Seigneur nous a laissé lorsqu’il a dit à ses disciples de prier ainsi : Notre Père


CHANT FINAL avec les enfants du Club : Dans la maison du Père 2 strophes


Dans la maison du Père, tout est déjà prêt

Tout est déjà prêt, tout est déjà prêt ;

Dans la maison du Père, tout est déjà prêt !

C’est la joie, joie, joie !


Vers la maison du Père, je suis en chemin

Je suis en chemin, je suis en chemin ;

Vers la maison du Père, je suis en chemin ;

C’est la joie, joie, joie !


( Pour la fête des mères, tout est déjà prêt

Tout est déjà prêt, tout est déjà prêt ;

Pour la fête des mères, tout est déjà prêt :

Le chef c’est pa-pa ! )


Bénédiction : 24 «Que le Seigneur vous bénisse et vous garde ! 25 Que le Seigneur vous regarde avec bonté et vous accueille favorablement ! 26 Que le Seigneur vous manifeste sa bienveillance et vous accorde la paix !»

POSTLUDE A l’orgue

66 vues
bottom of page