Panier garni des Rameaux 2025: dimanche 13 avril

Culte consistorial des RAMEAUX Dimanche 13 avril 2025, 10h

Prélude à l’orgue

Accueil - JPS

 Je vous souhaite à toutes et tous la bienvenue pour ce culte consistorial en ce dimanche des Rameaux , 6ème dimanche du Carême: nous sommes au commencement de la Semaine Sainte. Jésus arrive dans la ville de Jérusalem…et ce matin, Jérusalem est à Lingo, au milieu de nous.

N’entendez-vous pas monter la rumeur, il n’est plus loin maintenant…il arrive !

Qui sera là pour l’accueillir ?

Des gens rassemblés, des amis et des opposants venus des 4 coins de l’horizon.

Les amis, le voici ! Jésus entre par la petite porte, assis humblement sur un âne

Le Christ vient, réjouissons-nous !

Devant lui, déposons rameaux et parures…

Pour accueillir celui qui vient, chantons d’un cœur joyeux !

CHANT: Hosanna, Hosanna ! AEC 441, 1-3

LOUANGE ( Emmanuel WALD, en alternance avec l’assemblée)

P : Jésus, toi le Fils de Dieu qui vient marcher sur les routes des hommes,montre-nous le chemin qui mène à Dieu.

Tous : Hosanna au plus haut des cieux,béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.P : Jésus, toi le Messie qui entre à Jérusalem pour fêter la Pâque,donne-nous une parole de vie qui nous libère du péché.

Tous : Hosanna au plus haut des cieux,béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.P : Jésus, toi le Sauveur qui va jusqu'à donner ta vie sur la croix.Ouvre les portes de notre cœur à la lumière de ta résurrection.

Tous : Hosanna au plus haut des cieux,béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.

 Répons : Je louerai l’Eternel  AEC 151, 1+4

Confession du péché ( Claude MOURLAM) : En ce dimanche des Rameaux, nous te voyons Seigneur Jésus venir à nous avec humilité. Mais nous, comment te recevons-nous ? : Comme la foule t’a acclamé puis t’a laissé crucifier, nous reconnaissons que nous nous détournons souvent de toi, que nous ne savons pas toujours te recevoir pleinement dans notre vie. Alors ce matin, Seigneur, comme certains ont retiré des vêtements et les ont déposé à tes pieds, nous voulons nous débarrasser de tout ce qui nous sépare de toi : notre orgueil, notre égoïsme, notre manque de foi, nos doutes, nos erreurs de jugement, nos colères…Viens, Seigneur, viens vers nous, car nous avons de besoin toi, nous avons besoin de ton pardon et de ton amour.    Amen

Répons : Prends pitié de moi, Seigneur  AEC 401, 1

Annonce de la grâce : ( Claude MOURLAM)

C’est avec le mot d’ordre de ce dimanche qui évoque une élévation, que nous pouvons nous sentir relever : «  Il faut que le Fils de l’Homme soit élevé, afin que quiconque croit ait, en lui, la vie éternelle » Jean 3, 14b-15

 Dieu le Père nous a envoyé son Fils qui nous aime comme on n’a jamais aimé. Par son amour, il nous pardonne.

Par sa vérité, il nous libère. Par sa justice, il nous sauve.

 Par sa paix, il nous bénit. Amen

Répons : Magnifique est le Seigneur AEC 174, 1+2

Prière d’illumination JPS

  Dieu notre Père, en Jésus-Christ tu t’es révélé à nous, il est le seul visage que nous connaissons de toi. C’est dans ta Parole que tu nous le révèles, ce matin aux portes de Jérusalem. Te voici, Seigneur, en chemin vers ta Passion. Te voici, entré dans Jérusalem, la ville de tes adversaires mais aussi la ville du temple de ton Père. Et nous voici, non pas avec nos yeux, mais avec nos oreilles, parmi la foule venue dans cette ville. Nous voici, et tu nous mêles à ton histoire ! Montre-nous ton visage, ouvre-nous le coeur ! 

En Jésus, le Christ, tu es devenu tout proche de nous ; dans ce serviteur, tu as voulu être notre frère ; par ce vaincu, tu nous as libérés. En le ressuscitant, tu nous as ouverts à l’espérance.Donne-nous le bonheur de t’accueillir dans notre vie, fais-nous te découvrir et te redécouvrir dans ta Parole faite chair en Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

Lectures bibliques : conseillers presbytéraux

Première lecture : Esaïe 50, 4-9

4 Le Seigneur Dieu m'a enseigné ce que je dois dire,pour que je sache avec quels mots je soutiendrai celui qui faiblit.Chaque matin, il me réveille, il me réapprend à écouter,comme doivent écouter les disciples. 5 Le Seigneur Dieu m'ouvre les oreilles,et je ne lui résiste pas, je ne recule pas. 6 J'offre mon dos à ceux qui me battent, je tends les joues à ceux qui m'arrachent la barbe.Je ne cache pas mon visage aux crachats, aux insultes .

 7 Le Seigneur Dieu me vient en aide, c'est pourquoi je ne m'avoue pas vaincu,je rends mon visage dur comme la pierre, je sais que je n'aurai pas le dessous. 8 Le Seigneur est à mes côtés, il me donnera raison.Qui osera me faire un procès ?Qu'il vienne avec moi devant un juge !Qui veut être mon adversaire ?Qu'il se présente en face de moi ! 9 C'est le Seigneur Dieu qui me vient en aide, qui donc pourrait me déclarer coupable  ?Mes adversaires s'useront tous comme un habit qui tombe en lambeaux,dévoré par les mites. 

(pas de répons )

Deuxième lecture : Evangile de Jean, chap 12, versets 12-19

12 Le lendemain, la foule nombreuse qui était venue pour la fête de la Pâque apprit que Jésus arrivait à Jérusalem. 13 Tous prirent alors des branches de palmiers et sortirent de la ville pour aller à sa rencontre ; ils criaient : « Gloire à Dieu ! Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur ! Que Dieu bénisse le roi d'Israël ! » 14 Jésus trouva un âne et s'assit dessus, comme le déclare l'Écriture : 15 « N'aie pas peur, ville de Sion !Regarde, ton roi vient, assis sur le petit d'une ânesse . »

16 Tout d'abord, ses disciples ne comprirent pas ces faits ; mais lorsque Jésus eut été élevé à la gloire, ils se rappelèrent que l'Écriture avait annoncé cela à son sujet et qu'on avait accompli pour lui ce qu'elle disait.

17 Tous ceux qui étaient avec Jésus quand il avait appelé Lazare hors du tombeau et l'avait ramené d'entre les morts, racontaient ce qu'ils avaient vu. 18 C'est pourquoi la foule vint à sa rencontre : les gens avaient appris qu'il avait fait ce signe miraculeux. 19 Les Pharisiens se dirent alors entre eux : « Vous voyez que vous n'y pouvez rien : tout le monde s'est mis à le suivre ! » 

Répons : Louange à toi ô Christ !

CHANT : Nous avons vu les pas de notre Dieu AEC 320, strophes 1-4

Message, à 3 voix ( proposé par Claude MOURLAM)

1) L’ENTRÉE ROYALE DE JÉSUS À JÉRUSALEM

CM : Contrairement aux récits des synoptiques, Jésus ne prend de loin

pas l’initiative d’entrer à Jérusalem sur un âne. C’est la foule qui le presse à

le faire et qui veut lui offrir un accueil triomphal. Jésus accepte. Il accepte

cependant tout autant les acclamations royales et messianiques que le sort

que lui préparent les autorités juives.

Jésus s’avance alors sur un ânon. Ce faisant, il évoque à certains

ce que le prophète Zacharie avait dit d’un Messie-Roi qui viendrait un jour

apporter la Paix au monde entier, il viendra : « sur un âne sur un

ânon fils d’ânesses (précieuses)» ; entendez par là qu’il

montera une sorte de jeune “pur sang” chez les ânes et, en plus, que

personne n’a jamais monté avant lui ! Et contrairement à ce que l’on entend

parfois, ce n’est pas d’abord ici un symbole d’humilité qui est indiqué mais

au contraire un symbole royal, princier ou encore messianique.

EW : Savez-vous d’ailleurs pourquoi les Bédouins ont souvent un âne

en plus de leurs nombreux chameaux ? Eh bien quand le terrain devient

accidenté, quand il faut par exemple passer par un col montagneux, les

chameaux peinent à trouver la meilleure des trajectoires et se fatiguent bien

vite ou se blessent alors que l’âne, lui, il a une sorte d’instinct du chemin le

plus facile et le plus sûr ! En montant sur un âne, l’envoyé de Dieu pour

notre monde entier est donc bien équipé pour passer les obstacles de la

vie. Il existe d’ailleurs toute une tradition rattachée au roi David qui a

institué une telle entrée triomphale sur un âne pour un roi. On en trouve un

écho dans le 1er livre des Rois. David souhaite désigner Salomon comme

son successeur légitime et voici ce qu’il propose (1 Rois 1,33-35) :

« Il leur dit : "Prenez avec vous les serviteurs de votre maître,

vous mettrez mon fils Salomon sur ma propre mule et vous le ferez

descendre à Guihôn. 34 Là, le prêtre Sadoq et le prophète Natan lui feront

l'onction qui le sacrera roi sur Israël, tandis que vous sonnerez du cor et

crierez : Vive le roi Salomon ! 35 Vous remonterez à sa suite, et il viendra

s'asseoir sur mon trône ; c'est lui qui régnera à ma place, c'est lui que

j'institue comme chef sur Israël et sur Juda.” »

2) MAIS QUEL EST SON TRÔNE ?

JPS : L’Évangéliste Jean veut mettre une idée particulièrement en

valeur dans ce passage : la foule ne commet pas d’erreur sur la personne

en accueillant Jésus comme le sauveur envoyé par Dieu. Mais elle ignore

encore, et les disciples de Jésus avec elle, que le trône sur lequel monte le

Messie sera une croix.

Pour que les Disciples saisissent vraiment le sens de l’entrée

triomphale de Jésus dans Jérusalem, il leur faudra en fait franchir tout le

désarroi de la passion et de la mort du Seigneur et le reconnaître vivant au

milieu des siens. Car seuls ceux pour qui Jésus est vivant peuvent recevoir

la proclamation de sa royauté messianique autrement que comme un

sinistre malentendu. En attendant, nous explique Jean, le trône de la gloire

de Jésus est la croix sur laquelle il est élevé !

3) LES RÉACTIONS S’ENCHAÎNENT MAIS NE SE RESSEMBLENT PAS

CM : La foule enthousiaste qui accueille Jésus : stimulée par les

échos de la résurrection de Lazare, elle acclame celui qui fait reculer la

mort et donc le mal et la souffrance. Elle accueille celui en qui elle met tous

ses espoirs. Sans doute n’envisage-t-elle pas qu’il “échoue” et qu’il meure.

Encore moins de le suivre sur le chemin qu’il prend. Peut-être n’est-elle

qu’avide de sensationnel et de miraculeux. Et nos contemporains attendant

un buzz sur les réseaux sociaux en sont bien les dignes héritiers !

EW : Les adversaires de Jésus : les Pharisiens ne voient là qu’une

provocation insolente et dangereuse, susceptible de provoquer des troubles

et des réactions violentes de la part de l’occupant Romain. Pour eux, le plus

prudent, c’est de mettre fin à cette histoire en évitant le pire. De toute

évidence, ils ne peuvent pas entrevoir qu’ils ne font que jouer leur rôle, celui

de la prudence mesquine et égoïste qui se masque sous la « raison d’état »

ou sous celui de la défense de la religion des ancêtres. Assurés d’être du

côté des fidèles de Dieu, ils attendent de lui une intervention autrement

spectaculaire que ce geste puéril et désuet d’entrer dans la ville sainte sur

le dos d’un ânon.

JPS : Les Disciples, un peu perdus dans tout cela : sans doute

réchauffés par l’accueil de cette foule qui sort de Jérusalem au-devant de

leur maître, eux qui s’attendaient à mourir avec lui (voir 11,8-10 !). Mais

pour qui le souvenir de cette entrée triomphale sera une grille de

compréhension de la croix, un appui pour leur foi au ressuscité.

CONCLUSION : NOS QUESTIONS VINGT SIÈCLES PLUS TARD !

CM : Sommes-nous comme la foule, en attente de miracles qui

résoudraient nos difficultés de vivre ?

EW : Ou bien allons-nous, avec les Pharisiens, secouer la tête face à

ce Jésus idéaliste qui ne tient aucun compte des réalités, de leur poids et

de leur menace ? Opposer à son appel à la suivre la résistance de nos

esprits “raisonnables” et sensés. Nous contenter de ce qui est possible ?

JPS : Ou sinon allons-nous plutôt avec les Disciples, le suivre un peu

malgré-nous, simplement parce que, depuis que nous l’écoutons et le

suivons en pensée il est devenu un ami, qu’à vrai dire, il n’est plus très

facile de quitter ?

CM : Au final, allons-nous découvrir que la toute-puissance de Dieu est

dans l’amour qui se donne sans réserve, et non dans la domination des

peuples ? Attention : la question n’est pas théorique, et la réponse ne

consiste pas à simplement chanter : “Hosanna…”. Non, la réponse est dans

nos démarches concrètes, dans nos lignes de vie, dans nos choix familiaux,

professionnels ou personnels, au jour le jour. Car acclamer celui qui vient

mourir sur une croix au nom de Dieu, et le faire roi de nos existences, c’est

pervertir toutes les valeurs de ce monde : la réussite, la renommée, et

même la prudence… en leur opposant l’amour de Dieu qui se donne. Il est

cependant là, le chemin vers l’éternité. Amen

Interlude musical à l’orgue

CHANT : C’est toi Jésus qu’ils ont chanté AEC 443, 1-3

Intercession : Emmanuel WALD

 Présentons à Dieu nos prières et nos intercessions :

A chaque fois que nous dirons « prions le Seigneur », l’assemblée répondra : « Seigneur, exauce-nous.

Pour tous les chrétiens qui, cette semaine, méditent la passion du Christ, afin qu’ils aient le courage de changer dans leur vie ce qui doit être changé, prions le Seigneur :

                                      Seigneur, exauce-nous

Pour ceux qui vivrons cette semaine sainte sans penser au Christ mort pour eux, afin qu’un jour leurs yeux s’ouvrent à la lumière de son Evangile, prions le Seigneur :

                                      Seigneur, exauce-nous

Pour les jeunes afin qu’ils se sachent appelés et aidés par le Christ sur la voie du don de soi et du service, prions le Seigneur

                                      Seigneur, exauce-nous

Pour tous ceux qui souffrent, afin qu’ils ne soient pas éprouvés au-delà de leurs forces, mais trouvent en Jésus-Christ la force de supporter leurs épreuves, nous prions le Seigneur :

                                      Seigneur, exauce-nous

Pour tous les membres de l’Eglise, afin qu’en eux et par eux le Christ resplendisse parmi ceux qui ne le connaissent pas encore, prions le Seigneur :

                                      Seigneur, exauce-nous

Pour nous-mêmes ici réunis afin que cette semaine soit pour nous l’occasion d’une révision de toute notre vie à la lumière de Jésus-Christ :

                                      Seigneur, exauce-nous

Dieu Père qui nous relèves et qui nous sauves par la passion de ton Christ, achève en nous l’œuvre que tu as commencée et garde-nous fidèles au service de Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen Et ensemble nous disons : Notre Père

Temps d’annonces consistoriales – offrande ( destinée à l’Elsau ?)

CHANT final : AEC 890, 1+3 Viens et nous bénis

Bénédiction finale : Claude MOURLAM

Que le Seigneur vous remplisse de sa paix et de sa joie, qu’il vous bénisse et vous garde aujourd’hui, toujours et jusque dans l’éternité. Amen.

Postlude à l’orgue