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Crois-tu cela?

Déroulement de la célébration 26 Janvier 2025

 

C :   Célébrant  DANIEL

L :   Lecteurs / UEPAL, EPLS, CATHO 

A :  Assemblée

 

CHANT ENTREE / CHORALE

 

ACCUEIL

1 ou 2 phrases d’accueil, bienvenue au sein de la communauté catholique par le Père Daniel

 

INTRODUCTION / Anne-Marie

2025 marque le 1700e anniversaire du premier concile œcuménique, qui s’est tenu à Nicée, près de Constantinople, en 325. Il y a 1700 ans, les chrétiens se sont heurtés à des questions de croyance et furent en proie à la confusion et à des difficultés d’interprétation des textes sacrés. C’est à partir de ces controverses qu’ils ont pu proclamer ensemble leur foi à travers les mots du Credo. La confession de foi établie par le concile, constituant le "Symbole de Nicée", fut complétée au concile de Constantinople en 381, pour devenir le "Symbole de Nicée-Constantinople" ou Credo. Cette commémoration nous offre une occasion unique de réfléchir à la foi commune des chrétiens et de la célébrer, telle qu’elle est exprimée dans le Credo formulé lors de ce concile ; une foi qui, encore aujourd’hui, reste vivante et porte des fruits. La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens est une invitation à puiser dans cet héritage commun et à pénétrer plus profondément dans la foi qui unit tous les chrétiens.

Cette année, la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens a été préparée par la Communauté de Bose, un monastère œcuménique de frères et de sœurs situé dans le nord de l’Italie. Le thème proposé est : « Crois-tu cela ? », interrogation cruciale de Jésus tirée de l’Evangile de Jean à laquelle les chrétiens, tout au long de leur histoire sont appelés à répondre, à laquelle nous sommes amenés, aujourd’hui à répondre.

Aujourd’hui, en tant que communauté de chrétiens, issus de cultures et de confessions différentes, nous nous rassemblons dans la joie pour dire notre foi commune.

 

          Pour que « Crois-tu cela » s’enracine dans nos cœurs, Seigneur tu nous rassembles aujourd’hui dans le partage de notre foi commune. Avec au coeur l’espérance de l’unité, entrons dans cette célébration.

 

 

C :     Béni soit notre Dieu en tout temps.

A :                   Maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

 

C :     Venez, adorons Dieu notre Roi.

A :    Adorons le Christ parmi nous, notre Roi et notre Dieu.

 

C :        Venez, prosternons-nous devant le Seigneur, notre Roi et notre Dieu.

A :       Dieu saint, saint et fort, saint et immortel, aie pitié de nous.

 

PRIERE DE REPENTANCE              L1 EPLS – L2 CATHO – L3 UEPALL4 CATHO                                                                                           

 

L1 :      Ô Créateur et gardien de nos esprits,                                              MIRIAM     

toi qui multiplie la famille humaine sur terre,

enseigne à tous les peuples que tu es le seul Dieu,

que Jésus Christ est ton Fils,

et que nous sommes tous ton peuple, le troupeau de ton pâturage.

A :                   Kyrie, eleison !  Seigneur, prends pitié !

 

L2 :      Seigneur, nous t’en prions : sois notre secours,

sauve ceux qui sont affligés parmi nous,

prends pitié des malheureux,

montre ton visage à ceux qui sont dans le besoin.

A :                   Kyrie, eleison !  Seigneur, prends pitié !

 

L3 :  Seigneur, toi qui nous es fidèle à travers toutes les générations,

toi qui est juste dans tes jugements, miséricordieux et compatissant,

pardonne-nous nos écarts, purifie-nous par ta Vérité,              et guide nos pas afin que nous marchions dans la sainteté et la justice.

A :                   Kyrie, eleison !  Seigneur, prends pitié !

 

L4 :  Seigneur, fais resplendir sur nous ton visage dans la paix et pour notre bien,

   donne-nous, ainsi qu’à tous les habitants de la terre, la concorde et la paix.

   Accorde à nos gouvernants sagesse et intelligence,

  dirige leur conseil afin qu’ils puissent exercer leur autorité dans la justice et dans la paix. 

A :  Kyrie, eleison !  Seigneur, prends pitié !

 

 

 

Écoute de la Parole de Dieu

Lecture de l’Ancien Testament    Deutéronome 6,4-9   LECTURE PAR EPLS

 

Écoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est le Seigneur Un. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force. Les paroles des commandements que je te donne aujourd’hui seront présentes à ton cœur ; tu les répéteras à tes fils ; tu les leur diras quand tu resteras chez toi et quand tu marcheras sur la route, quand tu seras couché et quand tu seras debout ; tu en feras un signe attaché à ta main, une marque placée entre tes yeux ; tu les inscriras sur les montants de porte de ta maison et à l’entrée de ta ville.

Psaume 131 CHORALE

R :   Espère dans le Seigneur, dès maintenant et pour l’éternité !

Seigneur, mon cœur est sans prétentions ; mes yeux n’ont pas visé trop haut.

Je n’ai pas poursuivi ces grandeurs, ces merveilles qui me dépassent.

Au contraire, mes désirs se sont calmés et se sont tus, comme un enfant sur sa mère.

Mes désirs sont pareils à cet enfant. R

 

Lecture du Nouveau Testament Epître      1 Pierre 1,3-9    CATHO

 

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ : dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne se peut corrompre, ni souiller, ni flétrir ; cet héritage vous est réservé dans les cieux, à vous que la puissance de Dieu garde par la foi pour le salut prêt à se révéler au moment de la fin. Aussi tressaillez-vous d’allégresse même s’il faut que, pour un peu de temps, vous soyez affligés par diverses épreuves, afin que la valeur éprouvée de votre foi – beaucoup plus précieuse que l’or périssable qui pourtant est éprouvé par le feu – obtienne louange, gloire et honneur lors de la révélation de Jésus Christ, Lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore ; aussi tressaillez-vous d’une joie ineffable et glorieuse, en remportant, comme prix de la foi, le salut de vos âmes.

 

ALLELUIA

Lecture de l’Évangile    Jean 11 ? 17-23   JEAN-PHILIPPE

 

Lorsque Jésus arriva à Béthanie, il découvrit que Lazare était déjà dans la tombe depuis quatre jours. 

 

Marthe, ayant appris que Jésus arrivait, alla au-devant de lui, tandis que Marie restait à la maison. 

 

Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. 

Mais maintenant encore, je sais que Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas. 

 

Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera. 

 

Marthe lui dit : Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection, au dernier jour. 

 

Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Ceux qui croient en moi, même s’ils meurent, vivront, et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. 

 

            Crois-tu cela ?

              

             ALLELUIA

HOMELIE JEAN-PHILIPPE

 

Je m’appelle… Jean-Philippe

Je suis… protestant

J’habite… à Lingolsheim

J’ai…46 ans

J’espère…que vous m’écoutez

Je crois … que c’est une bonne chose que nous soyons réunis ce matin.

 

Oui je crois que c’est une chance d’être ensemble ce matin.

Et vous, le croyez-vous ? ///

 

Cette année, pour l’unité des chrétiens : 1 affiche avec 1 phrase.

1 questionnement : 3 mots… Crois-tu cela ? (hm)

Voilà l’interpellation de la communauté de Bose qui nous est renvoyée pour cette célébration de l’Unité 2025. Sujet-verbe complément, sous le mode de l’interrogation : Verbe-sujet – complément… Crois-tu cela ? //

 

Une question, des questions, nous nous en posons, tous, petits et grands !

Petites et grandes questions ! Tout au long de nos journées, tout au long de nos vies !

Celles du quotidien : quel temps fait-il ce matin, qu’est-ce qu’on mange à midi, qu’est-ce qu’on regarde ce soir à la télé, t’as cherché le courrier, on va où en vacances,… Banalités !

 

Celles plus engageantes : quelles études pour nos enfants, quel avenir pour moi, pour cette planète ? Et si on se mariait ? Mon traitement médicamenteux va-t-il fonctionner ?

Ça devient sérieux là !

 

Et puis de temps en temps, quelques questions théologiques, qui n’amèneront pas forcément les mêmes réponses en fonction de nos origines et dogmes catholiques, évangéliques, luthériens…

Vous savez, ces questions liées à notre foi personnelle, que nous renvoient un prédicateur, un passage biblique, un moment de doute, une épreuve de la vie…

 

Crois-tu que ce Jésus affirme dans la Bible est la vérité ? Miracles, récits de résurrection, mort vaincue, vie éternelle… Crois-tu cela ?

Paul Valéry, le poète-philosophe, écrivait : « un enseignement qui n’enseigne pas à se poser des questions est mauvais » ! Je crois alors que le Christ était  un homme terriblement bon, puisqu’il invitait souvent son auditoire à répondre à une question !

 

Etre ensemble ce matin, et ensemble, nous poser des questions, en lien avec l’Evangile. C’est sans doute l’une des vertus de la Semaine de l’Unité des Chrétiens.

 Nous l’avons déjà expérimenté mardi soir lors de la veillée autour du Credo et plus spécifiquement autour de la pratique et de la conception du baptême dans nos églises.

Entre le baptême sacrement, pas sacrement ; aspersion, immersion ; confessant – professant ; baptême d’enfant, d’adulte ; parrain ou témoin, … que de différences ! 

Unité ne signifie pas unicité, évidemment, on le savait bien ! //

 

Se poser des questions, utiliser le mode interrogatif, c’est bien ! Mais dans la Bible, c’est comme dans la vie, à un moment, il faut répondre !

L’Ecriture ne se limite pas au questionnement, elle est aussi dans l’affirmation.

Elle explique qui est Dieu, qui est Jésus, ce qu’est l’Esprit.

 Le Credo de Nicée-Constantinople que nous partagerons  tout-à-l’heure est d’ailleurs un joli condensé de quelques affirmations bibliques. 1700 ans cette année, happy birthday !

 

Dans notre passage d’Evangile de Jean, Jésus pose une question mais il affirme aussi des choses. Et pas des moindres !

Lazare, son pote de toujours, vient de mourir, sans doute dans la fleur de l’âge…

Voici ses sœurs dans le deuil, Marthe et Marie. Marthe vient à la rencontre de Jésus. Un dialogue s’engage. Puis après les banalités d’usage vient la grande affirmation : « je suis la résurrection et la vie ».

Et la question finale : « crois-tu cela ?  ». //Suspense… la réponse de Marthe n’apparait pas dans le passage. Il s’arrête sur la question. C’est aussi à nous, de manière personnelle de nous positionner ; pas une réponse collégiale, dogmatique, confessionnelle, officielle de l’Eglise, non MA réponse, personnelle.//

 

Lorsque le troisième millénaire a commencé, il y a 25 ans, vous étiez encore jeunes et beaux, moi aussi, et au soir du 31 décembre 1999, souvenez-vous,  bon nombre de chrétiens se sont sérieusement demandés si le Royaume de Dieu n’allait pas faire irruption dans notre monde. Ce passage à l’an 2000 faisait peur, et on y accola tous les fantasmes possibles et imaginables. La tempête qui balaya la France et en partie l’Alsace le 26 décembre 1999 était pour beaucoup un signe avant-coureur du retour du Christ… La fameuse parousie, autour de la fête de la naissance, Noël, en bon langage théologique !

 

Mais…il y eut un soir, il y eut un matin et nous étions entrés dans le troisième millénaire.

Des choses ont-elles changé depuis? / Crois-tu au retour du Christ ?

Crois-tu déjà qu’il est vivant, ressuscité, présent avec nous ce matin ?/

Crois-tu cela ?

 

Il y a 2000 ans à Jérusalem, c’était aussi jour de tempête : la Pentecôte !

Lorsqu’on entendit le  vent violent, lorsque des langues de feu se posèrent au-dessus des disciples, lorsqu’on vit l’embrasement des cœurs, on pensait aussi que le Royaume de Dieu, annoncé par le Christ, était arrivé.

Mais ce ne fut que la naissance de l’Eglise. Le sage le rappelait, Alfred LOISY pour ne pas le nommer, théologien, exégète et prêtre excommunié : « Jésus a prêché l’arrivée du Royaume, et finalement, c’est l’Eglise qui est arrivée ». /

L’Eglise : avec toutes ses lourdeurs, avec toutes ses casseroles, avec toutes ses querelles intestines, car c’est malheureusement un lieu de pouvoir, même tout petit, mais on veut le prendre, on veut briller, on veut exister même dans la plus petite communauté de 10 âmes en peine à Bobbenheim ou  Kaperschlapersche… (pff)  Balivernes !

 

Soyons sérieux 2 minutes ! Nous sommes aujourd’hui à un point crucial de la vie du monde, et par extension de nos Eglises.

Les changements s’opèrent à une vitesse folle :

-         la terre entière est devenue un village où tout se sait. Quand Trump prête serment sur la Bible, on le voit en direct à 6000km de là dans son canapé ! Quand le pape François évoque la misogynie dans l’Eglise lors d’un entretien quasi-confidentiel, on en fait les gros titres.

-         Il y a la révolution informatique et on organise, même en Eglise, des colloques et des débats autour de l’intelligence artificielle. En Suisse, on fait parler un Jésus robot dans un confessionnal et ça attire du monde !

-         L’accumulation des biens, des richesses est de plus en plus entre les mains de quelques-uns : en ce début d’année, le nombre de milliardaires a encore augmenté ; si on prélevait 99% de la fortune du 1er français du classement mondial, Bernard Arnault, il serait encore milliardaire ! Et chez nous on veut taxer les retraités !

-         Crise écologique : il y a quelques jours, Los Angeles a brûlé, mais certains sont toujours climatoscetpiques ! Crois-tu au réchauffement climatique ?

-         D’étranges virus se déclarent ça et là, les maladies rares sont légions… Crois-tu au complotisme ?

 

-         Et nos églises, et l’Eglise dans tout cela ?

Le professeur Birmele s’interrogeait déjà à ce sujet pendant mes études à la faculté de Strasbourg: quel sera le visage de l’Eglise dans l’avenir ?  Nous ne le savons pas ! Au niveau européen, 40% de nos concitoyens se disent « sans religion ». En France, sondage Ifop, 44% des français déclarent croire en Dieu, toutes confessions confondues. En 1947,  ils étaient  66%. Chez les jeunes générations aujourd’hui, seuls 22% se disent chrétiens…

Crois-tu qu’il reste du travail à faire dans nos Eglises ? ///

 

Ce matin, encore une fois, nous sommes réunis en Eglise, autour de l’Unité.

 Certains parmi vous diraient même « en famille », parce qu’effectivement, nous sommes une famille ; on se côtoye, on se salue, on s’accueille mutuellement, on s’embrasse, certains sont devenus des amis, même des époux, en partageant bien plus qu’une heure ensemble dans l’année !

 

Crois-tu que nous pourrions nous ouvrir davantage aux autres confessions chrétiennes ?

Peut-être que nous privilégions trop le confortable entre-soi, peut-être que l’œcuménisme large n’est pas notre priorité ! C’est vrai quoi ! La célébration œcuménique, ce n’est pas une messe, pas un culte… alors une ou deux fois dans l’année, c’est déjà bien, ça suffit, non ? 

Et puis c’est encadré l’œcuménisme ! On ne fait pas n’importe quoi avec n’importe qui ! J’avoue que j’ai toujours du mal avec ces interdits venant des hauts-lieux qui décrètent des sœurs et des frères chrétiens non licites, non grata, infréquentables…  Crois-tu que cela pourra changer un jour ?

 

La tentation de nos Eglises d’aujourd’hui, malgré les discours unitaires qui restent souvent une façade, est qu’elles se replient sur elles-mêmes, sur leur identité propre, sur leur Vérité, meilleure que celle du voisin.

Le tentateur, le diviseur incarné dans certaines idées politiques et même religieuses,  m’incite à ne pas partager mon pain.

 L’hospitalité eucharistique, possible en théorie, reste officiellement l’inhospitalité eucharistique : il parait même que dans certains lieux, les bras m’en sont tombés, lors des célébrations œcuméniques, l’eucharistie est maintenue : les uns vont communier d’un côté avec leur curé pendant que les autres restent assis bien sagement dans les bancs!!! Quelle belle unité !

 

A mes yeux, ce sera toujours l’inspiration, une liberté intelligente qui primera sur l’Institution ! Je lance un pavé dans la mare : qu’est-ce qui empêcherait que l’an prochain, 2026, nous organisions une eucharistie à l’église protestante ? Le pasteur est libre de donner le pain et le vin à tous ceux qui se sentent appelés à les recevoir !

L’institution fige, on dogmatise, on légifère, on crée la polémique, on exclut, on se masturbe l’esprit, pour quel résultat ? !

 

En ce dimanche, c’est contre une religion des traditions, des habitudes que la question « Crois-tu cela » veut nous mettre en garde.  Nous sommes trop souvent des chrétiens habitués, et je me prêche aussi à moi-même. Il nous manque la joie, l’enthousiasme, quelquefois cette liberté fondamentale des premiers chrétiens ! La liberté de nous poser quelques questions et peut-être de faire autrement que nos habitudes à dépoussiérer !

Notre certificat de baptême, notre mariage à l’église, notre enterrement à l’église, notre pratique religieuse, nos offrandes, ne nous sauveront pas. C’est la foi qui nous sauve !

 

Jésus vantait la foi du païen, de l’officier romain, de la cananéenne, des prostituées : que des gens bien qui risquent tous de nous précéder dans le Royaume !! Alors je crois que nos tampons, nos officialités, on peut se les garder !

Je le redis : Jésus a prêché le Royaume, c’est l’Eglise qui est arrivée !

 

Cette vaste Eglise du Christ tellement imparfaite, que nous incarnons dans nos spécificités catholiques, évangéliques et protestantes, est ce matin appelée à répondre à Jésus.

Oui, unis, ensemble, je crois, nous croyons que tu es la résurrection et la vie.

 

Nous ne sommes pas d’accord sur tout ; nous ne le serons sans doute jamais, mais j’avais l’impression d’entendre ces jours derniers une voix venue du ciel qui disait : « voilà mes enfants bien- aimés, certes différents, en qui je mets toute mon affection ».

 

Nous ne pouvons pas éternellement sonder les écritures, lire les témoignages du Dieu Sauveur, aller à l’église, prier pour que Dieu nous éclaire, chercher la vérité…… vient le moment où comme Marthe il faut répondre à l’interrogation de Dieu : « crois-tu cela ? »

 

Frères et sœurs,

En Jésus est présent ce que chacun de nous cherche, espère, souhaite.

« Je suis la résurrection, je suis la vie ».

N’évacuons pas trop vite  la vie que Dieu promet après la mort.

Mais en Jésus il y a déjà une vraie vie avant la mort.

 

Je l’ai déjà cité, mais ce témoignage est souvent présent dans mon esprit.

C’est cette épitaphe trouvée sur une pierre tombale.

C’est celui qui est dans la tombe qui avait demandé à ce que soit écrit :

« Aujourd’hui, j’ai un énorme avantage sur vous, Je sais si Dieu est. Et s’il n’est pas, c’est lui qui a tort, ce n’est pas moi qui ai eu tort d’avoir posé ma confiance dans l’Evangile ».

 

Pas besoin des mots compliqués du Credo de Nicée-Constantinople pour exprimer sa foi, faisons dans la simplicité comme Marthe :

     - Crois-tu cela ?

-         Oui, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu qui devait arriver dans le monde.

 

Merci à la communauté mixte de Bose de nous avoir proposé cette question de Jésus.

 

Merci d’avoir mis en avant aussi la femme, incarnée en Marthe, 50% de l’humanité, souvent oubliée dans nos Eglises.

 

Et comme on dit à Bose, en Italie, pays d’origine de la pasta, des pâtes :

« Crois-tu cela » dans la forme de plus que parfait du subjonctif du verbe CROIRE

( L’eusses-tu cru ?) LUSTUCRU ? (sortir une boîte de pâtes)

 

AMEN



Pendant un temps de silence, reflétant la pratique du monastère de Bose, chacun est appelé à porter la question provocante de Jésus à Marthe : « Crois-tu cela ? ». Comment y répondons-nous dans nos réalités quotidiennes ?

 

Célébration de notre foi commune

 

C :     Jésus dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie. Ceux qui croient en moi, même s’ils meurent, vivront, et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »

A :     « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde ».

C :     Aimons-nous les uns les autres, afin de confesser, dans l’unité de l’esprit, la foi dans laquelle nous avons tous été baptisés :

CREDO DE NICEE-CONTANTINOPLE (Récité)

A :     Nous croyons en un seul Dieu,

le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible.

Nous croyons en un seul Seigneur, Jésus Christ,

le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière,

vrai Dieu, né du vrai Dieu. 

Engendré non pas créé, consubstantiel au Père ;

et par lui tout a été fait. 

Pour nous les hommes, et pour notre salut,

il descendit du ciel ;

par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme.

Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,

il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.

Il ressuscita le troisième jour,

conformément aux Écritures, et il monta au ciel ;

il est assis à la droite du Père.

Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts et son règne n’aura pas de fin.

Nous croyons en l’Esprit Saint,

qui est Seigneur et qui donne la vie ; il procède du Père. 

Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ; il a parlé par les prophètes.

         Nous croyons en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique.

Nous reconnaissons un seul baptême pour le pardon des péchés.  Nous attendons la résurrection des morts,

et la vie du monde à venir. Amen.

 

Prières d’intercession  

 

:   Après avoir affirmé ensemble notre foi, entrons maintenant dans la grande prière d’intercession avec les Pères de l’Eglise

  A :      Sûrs de ton amour et forts de notre foi, Seigneur nous te prions (Chanté)

 

L1 :   Car toutes les choses ont été faites à partir de rien, et leur être sombrerait à nouveau dans le néant, si l’Auteur de toutes choses ne le tenait par la main de la gouvernance. (Grégoire le Grand [540 env. – 604]) 

L2 :   Seigneur de la vie, nous recevons l’ensemble de la création de ta main et par ta providence. Apprends-nous à vivre dans ton monde avec respect et justice pour tout ce que tu as créé.

A :                   Sûrs de ton amour et forts de notre foi, Seigneur nous te prions

L1 :      J’appelle cela la foi : la lumière intelligible qui, par grâce, se lève dans l’âme, soutient le cœur et accorde le don de l’espérance. (Isaac de Ninive [VIIe siècle]) 

L2 :   Dieu d’amour, accorde-nous le don de l’espérance en abondance dans un monde en proie aux conflits et à la discorde. Fortifie ton peuple affligé par l’indifférence et la discorde.

A :                   Sûrs de ton amour et forts de notre foi, Seigneur nous te prions

L1 :   Comment s’étonner alors que, venant à Dieu, nous professions d’abord que nous croyons, puisque, sans cela, même la simple vie ne peut être vécue. (Rufin d’Aquilée [344 env. – 411]) 

L2 :   Dieu de miséricorde, pardonne-nous pour toutes les fois où nous n’avons pas su vivre notre vie commune en tant que chrétiens. Attire-nous plus profondément dans une même foi en toi pour que nous puissions témoigner au monde.

A :                   Sûrs de ton amour et forts de notre foi, Seigneur nous te prions.

L1 :   Que la foi l’emporte : la foi qui conduit l’esprit à la confiance, la foi qui ne vient pas de la logique humaine, mais qui est le fruit de l’Esprit Saint. (Basile de Césarée [330 env. – 378])

L2 :   Consolateur céleste, nous te prions pour que nous fassions davantage confiance au don de ta sagesse plutôt qu’à l’intelligence de notre pensée. 

A :                   Sûrs de ton amour et forts de notre foi, Seigneur nous te prions

L1 :      Sa lumière est apparue et a fait disparaître les ténèbres de notre prison, elle a sanctifié notre naissance et détruit la mort, déliant les mêmes chaînes qui nous retenaient prisonniers. (Irénée de Lyon [135 env. – -198])

L2 :   Dieu de compassion, fais que nous œuvrions ensemble pour que partout où règnent les ténèbres et l’oppression, la souffrance et l’injustice, nous puissions apporter ta lumière et ta liberté.

A :                   Sûrs de ton amour et forts de notre foi, Seigneur nous te prions.

 

NOTRE-PERE

 

C :                   En tant que frères et sœurs de Jésus, ensemble nous prions comme il nous l’a enseigné :

A :                   Notre Père… (Récité)

 

ANNONCES

 

PRIERE DE CLÔTURE (de la Communauté de Bose)/ JEAN-PHILIPPE et DANIEL

 

          Dieu notre Père, accepte notre louange et notre action de grâce pour ce qui unit déjà les chrétiens dans la confession et le témoignage de Jésus, notre Seigneur. Hâte l’heure où toutes les Églises se reconnaîtront dans l’unique communion que tu as voulue et pour laquelle ton Fils t’a prié dans la puissance de l’Esprit Saint. Entends notre prière, toi qui vis et règnes maintenant et pour les siècles des siècles.

A :                   Amen.

ENVOI JEAN-PHILIPPE et DANIEL

                                                Bénissons le Seigneur.

A :                   Nous rendons grâce à Dieu.

          Que celui qui est notre paix et nous a fait un, nous donne de nous présenter les uns les autres au Père dans un seul Esprit.

A :                   Amen.

 

CHANT / CHORALE

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