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Panier garni du 30 juin 2024: L'appel qui sauve

Dimanche 30 JUIN 2024- 5ème dimanche après trinité

Accueil : Au nom de Dieu, Père, Fils et Esprit saint, soyez les bienvenus à ce culte du 5ème dimanche du temps de la Trinité.

 

1-2-3-4-5, c’est déjà le 5ème dimanche du temps de la Trinité.

 Après l’invitation, la réconciliation, la communauté des pécheurs et l’appel à l’amour, ce matin, « l’appel qui sauve », nous invite à dire « oui » au « oui » que Dieu a prononcé lorsqu’il a voulu que nous venions à la vie.

J’aime le rappeler, mais c’est profondément ce que je crois : si nous sommes venus dans ce monde, ce n’est pas juste par hasard ou par mécanisme biologique parental… Nous avons été voulus, choisis, aimés par Dieu le Créateur.

Ce qu’il attend de nous, c’est que nous osions lui faire confiance, envers et contre tout et en toutes circonstances ; même lorsque nous ne le comprenons pas ; même et surtout lorsque nous avons l'impression qu'il s'est détourné de nous.

C’est dans la fidélité de Dieu pour chacun de nous, c’est dans son amour personnel pour nous tous que nous trouvons notre espérance et notre consolation.

Autour de l’appel qui sauve, un seul cantique possible pour débuter ce matin :

 

CHANT : Seigneur tu nous appelles AEC 212, 1+3

 

Louange

Ca y est, Seigneur, le temps des vacances est à nos portes

*Pour le temps retrouvé, Père, nous te disons MERCI

On tourne une autre page du livre des saisons. *

On rêve de grand large, d’espace et de liberté. *

Ce matin, notre famille s’agrandit

Pour l’amour et l’amitié,  nous te rendons grâces

Pour la vie toujours reçue comme un cadeau, nous te rendons grâces

Pour les enfants et les parents, jeunes et moins jeunes ici réunis, nous te disons tout simplement MERCI

 

Répons  MERCI- Danke,  Recueil Alléluia 42-09, 2 strophes

Pénitence 

Seigneur, nous voilà donc dans un autre temps : arrivés au seuil des vacances, les examens qui se terminent , la suite du parcours des Bleus à l’Euro, c’est bientôt le temps des congés scolaires. Un temps de ressourcement, de rythme différent. Un temps angoissant, quelquefois long, trop long aussi en lien avec les bouleversements politiques que nous sommes sur le point de vivre.

La vie nous presse, le stress nous habite, nos cœurs sont troublés…

Nous ne savons plus nous arrêter sauf épidémie ou maladie, ou alors avec un sentiment de culpabilité.

Nous ne savons plus être à l’écoute de notre corps lorsqu’il exprime sa fatigue et son besoin de repos. On s’inquiète pour la santé, pour le travail, pour les enfants, pour les anciens, … Où donc est passée notre sérénité, notre espérance ?

Seigneur, ce matin encore, tu nous appelles à te faire confiance mais nous hésitons à nous lier à toi, à te suivre, de manière pleine et sereine.

 A qui peut-on d’ailleurs encore faire confiance ? Bien sûr que trop de fois, nous avons été déçus par les autres, quelquefois même par nos proches… Et notre prière, nos souhaits n’ont que rarement été exaucés.

Aide-nous à surmonter nos regrets et nos limites, celles de notre intelligence et de notre cœur. Aide-nous à nous tourner vers ta grandeur et ta sagesse.

Pardonne nous d’être devenu souvent étrangers à ta voix, à ton culte ;  pardonne nos manquements et nos faiblesses ; nous te le demandons : prends pitié de nous !

 

Répons :Prends pitié de moi ô Seigneur Mélodie Kumbaya

 

Annonce de la grâce :

Voici ce que dit Jésus:

“L’Esprit du Seigneur est sur moi, il m’a envoyé pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; pour proclamer aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue.

Aujourd'hui cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, est accomplie.”

Qu’ainsi tous ceux qui se sentent pauvres dans leur coeur et dans leur vie se réjouissent de la Bonne nouvelle de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ,

que tous ceux qui se reconnaissent aveugles pour l’autre et pour Dieu reçoivent l’assurance que Dieu vient ouvrir leurs yeux,

que tous ceux qui se sentent captifs de leur stress et de leur travail sentent leurs chaînes tomber par la force de la Parole de Dieu.

 

 Répons : Notre Dieu est délivrance AEC 160

 

LECTURES BIBLIQUES

Première lecture : livre de la Genèse chap 12, versets 1-4

 

12 1 Le Seigneur dit à Abram : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père et va dans le pays que je te montrerai  .

 2 Je ferai naître de toi une grande nation ; je te bénirai et je rendrai ton nom célèbre. Tu seras une bénédiction pour les autres.

3 Je bénirai ceux qui te béniront, mais je maudirai ceux qui te maudiront. A travers toi, je bénirai toutes les nations de la terre  . »

4 Abram, qui était âgé de soixante-quinze ans, accepta de quitter Haran comme le lui ordonnait le Seigneur. 


Répons : Alléluia


Deuxième lecture : Evangile de Luc, chap 5, versets 1-11

Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu,

il vit au bord du lac deux barques, d'où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets.

Il monta dans l'une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s'éloigner un peu de terre. Puis il s'assit, et de la barque il enseignait la foule.

Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher.

Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet.

L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait.

Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l'autre barque de venir les aider. Ils vinrent et ils remplirent les deux barques, au point qu'elles enfonçaient.

Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur.

Car l'épouvante l'avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu'ils avaient faite.

10Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon : Ne crains point ; désormais tu seras pêcheur d'hommes. 11. Et ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout et le suivirent. Répons : Louange à toi, ô Christ

 

CHANT En toi Seigneur est notre espoir AEC 606, 1-3

 

Message

Chers amis, une question toute bête et toute méchante pour voir si vous êtes bien réveillés : c’est quoi de nouveau le thème de ce dimanche ?

L’Appel qui sauve, oui !

L’appel qui sauve, pour la génération smartphone, ça fera d’abord penser au 18, 17, 15 ou encore le 112, numéro d’urgence européenne ; notre secouriste l’autre jour au Stammtisch nous l’a redit : sauver quelqu’un, ça passera aussi et d’abord par le fait d’alerter, et d’alerter correctement, en prenant le téléphone pour appeler les secours.

Mais ce matin, en Eglise, on l’a bien compris, l’appel qui sauve, ce n’est  pas une histoire de chiffres et de téléphone.

 

On a entendu tout-à-l’heure l’histoire d’Abram, appelé par Dieu à quitter son pays, sa parenté, sa maison. « Va, lui dit Dieu, va vers le pays que je te montrerai. »

Abram prendra la route plein de confiance et deviendra Abraham, père de la multitude, père des croyants.

 

Ensuite, 2ème texte de ce matin, l’appel des disciples au bord du lac. C’est aussi notre histoire.

Les pêcheurs  avaient bossé toute la nuit sans rien prendre, queutschi, nada, walouh….

Exactement ou souvent comme dans nos vies. On travaille, on lutte, on espère, on se démène, on fait des efforts, des sacrifices …On écoute la voix de la raison, des parents… Pour , au final : queutschi, nada, walouh ou pas grand’chose… Pas autant qu’on espérait !

 

La voix de la raison, ce n’est pas celle de Jésus ! « Simon-Pierre, avance au large, en eau profonde, va un peu plus loin que ta zone de confort et jette tes filets ! »

Wesh, mais c’est qui ce mec ! Jeter les filets en plein jour, c’est portenim ouak. Chacun son métier, a-t-il envie de dire… Nous surtout, on a envie de dire ça ! Car Simon, le patron de la barque dit à Jésus: « sur ta parole, je jetterai le filet ».

 

Simon, comme Abraham, ont pris le risque de la foi, le risque de la confiance.

 

Deux textes qui ont un écho particulier en nous, peut-être tout simplement parce qu’on aimerait pouvoir s’y reconnaître…mais la réalité fait que nous sommes souvent bien loin des attitudes d’Abraham et de Simon. Eux, ils ont été appelés, choisis, personnellement par Jésus, par Dieu. Et nous, et moi ?

Pour nous éclairer par rapport aux élus de Dieu, en ce jour d’élections législatives, un beau et curieux témoignage de l’apôtre des Nations, le missionnaire du Christ : Paul ! Je vous lis dans sa 2ème lettre aux Corinthiens chap 12, 1-10

 

 

                                                    LECTURE

Pour une fois, Paul ne se jette pas des fleurs, il raconte ce qu’un autre lui a raconté. Il transmet ce que quelqu’un lui a narré, en tout cas c'est ce que l’on croit lire et comprendre.

Un homme donc, il y a 14 ans, lui a raconté ses aventures avec Dieu : cet homme habitait à Tarse, et Dieu est venu le chercher. Il l’a enlevé jusqu’au plus haut des cieux, élevé jusqu’au paradis, et il entendit des paroles inexprimables.

 

Cet homme c’est aussi un élu de Dieu, Dieu l’a choisi !

Et nous l’avons compris, cet homme dont Paul parle à la 3ème personne, c’est lui-même ! 14 ans avant d’écrire sa lettre aux Corinthiens, dans les années 40-42, Paul s’appelait encore Saül de Tarse, vendeur de tentes itinérant, oppresseur des chrétiens. C’est sur la route de Damas, qu’il a été jeté de sa monture à terre : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? », lui disait une voix…

 

Et depuis, il parcourt le bassin méditerranéen pour annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ : Jésus guide, Jésus pardonne, Jésus relève, Jésus sauve !

 

Le texte de ce matin, dans lequel Paul utilise une procédé rhétorique autour de la modestie et de la fierté, ne pas parler de soi de manière trop valorisante afin de ne pas éveiller de suspicion quant à son témoignage, me fait penser à toutes ces personnes, d’ici ou d’ailleurs, qui ont osé parler de leurs histoires avec Dieu ou la spiritualité, ou la métaphysique, utilisez le mot qui vous plaira.

 

Dans mon ministère pastoral, mais aussi tout simplement dans mon ministère d’humain rencontrant d’autres humains, combien m’ont ainsi parlé de cette expérience qu’ils ont eu, souvent autour des choses de la mort, dans l’accompagnement d’un proche ou même lorsqu’eux-mêmes ont subi un accident de la route, une catastrophe lors de laquelle la mort les a frôlés de près...

Pour ceux qui ont réussi à mettre des mots dessus, il aura fallu du temps, de la patience, une bonne dose d’introspection et de courage.

Car évidemment, ces mots, ces souvenirs, ces témoignages mettent du temps à se verbaliser. On préfèrera d’ailleurs les raconter au pasteur plutôt qu’à ses proches, ben oui, peut-être parce que le pasteur il ne juge pas, et peut-être même qu’il comprend, qu’il connaît ces choses –là… : « oui, tu sais, la fameuse lumière blanche, le tunnel, je l’ai vu, j’y étais ! Mais je le raconte pas trop, sinon les gens, tu sais ce qu’ils pensent de toi… Yo, c’lui-là, il fait l’intéressant…

On rejoint là l’histoire ou la méthode Paul dans notre passage du jour.

 

L’autre jour encore, au moment de déposer une urne au cimetière, quelqu’un dans l’entourage du défunt m’a dit : « L’autre jour, à l’église, lors du culte d’adieu,  vous avez parlé de quelque chose qui quitte le corps au moment du dernier souffle… oui, c’est vrai, ben, je l’ai vu lorsque ma mère, mon mari, mon frère est parti, j’étais là à côté d’elle ou de lui… Mais bon, je ne l’ai jamais dit à personne…

Beaucoup de gens me racontent comme cela leurs expériences ; d’abord je les remercie de leur confiance, et surtout je les remercie parce que ces témoignages nourrissent aussi ma foi personnelle, et notre foi communautaire !  

 

Avec de tels récits, on n’est pas à Corinthe il y a 2000 ans !

Non, là on est à Lingolsheim, avec des gens de Lingolsheim, qui font partie de notre paroisse !

Mais comme Paul nous y invite : pas d’orgueil, pas de fierté mal placée…

 

Et puis dans la conclusion de notre texte de ce matin, Paul rappelle quand même qu’il a été touché par de nombreuses bénédictions, mais que le mal et le malheur ne lui ont pas été épargnés ! « Ma grâce te suffit , Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse ».

 

Dans la lettre de Paul, c’est la croix de Jésus qui est mise en avant : la croix comme signe premier et incontournable du Salut en Jésus-Christ.

 

Qui perd gagne,

Qui sait lâcher prise obtiendra la Vie en héritage

Qui place sa confiance en Dieu et ne compte pas uniquement sur ses propres forces, vivra !

Voilà le sens et le message de la Croix.

 

Et cela l’apôtre Paul l’a vécu personnellement dans son existence. Lui même était malade, et il nous a laissé de multiples témoignages de sa souffrance. Il a prié Dieu, lui demandant de le soulager, de le guérir.

Mais Paul ne guérira pas ; sa maladie restera. Pourtant Dieu a répondu à ses prières :« Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi, et Il m'a dit: «Ma grâce te suffit». Car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse (2 Cor 12.7-9) »

 

Là où je sais lâcher prise, ne serait-ce même qu’un court instant,

Lorsque je renonce à moi et à ma volonté souvent destructrice pour les autres,

Lorsque je mets de côté mes plans et peines,

ce que je pense de moi et des autres

 

A chaque fois que je renonce, que je fais de la place pour me laisser aimer,

Dieu est là pour moi.

 

La folie de Dieu, pour moi, ce n’est pas qu’il ait laissé son fils unique mourir sur une croix pour sauver les humains médiocres, égoïstes et peu reconnaissants que nous sommes tous…

La folie de Dieu, pour moi, elle se trouve dans le fait qu’Il compte sur nous, sur chacun de nous pour oser changer la mort en vie. Je reste convaincu qu’il n’y a pas besoin de faire des choses extraordinaires pour faire renaître la vie et l’espérance : ce qu’il nous faut, c’est simplement des gens qui y croient et qui mettent leur énergie à disposition !!!

Pour suivre le Dieu de Jésus-Christ, Abraham, Simon, André, Jacques et Jean et bien d’autres vont tout quitter. Nous, on n’en fait pas partie, on a déjà souvent du mal à quitter le canapé ou le fauteuil pour aller discuter avec l’autre ou pour rejoindre son pieu !

Bonne nouvelle : tout quitter pour suivre Jésus, c’est d’abord une attitude intérieure. C’est se quitter soi-même, son nombril, son piédestal, et se rappeler qu’on n’est pas seul sur terre, et qu’on ne sera pas seul dans le Ciel !

Pour finir, je vous partage encore cette histoire qui parle à la fois de sagesse et de folie, les nôtres,… Je ne vous souhaite pas que cela vous arrive si vous deviez voyager prochainement dans un pays désertique…

Un homme s’est perdu dans le désert et peu à peu il commencé à se déshydrater. C’est alors qu’au loin il aperçoit une oasis… évidemment, il pense que c’est un mirage. Ah ! on me l’avait dit…c’est le désert qui se joue de moi !

Il s’approche encore et voit des palmiers, de l’herbe et une source. Il entend même l’eau qui y coule : Même mon oreille hallucine ! Cruelle nature, se dit-il.

Quelques temps plus tard, deux bédouins le trouvèrent mort/

Comprends-tu cela ? demanda le premier au second.

Les dattes sont à portée de sa main, tout comme l’est l’eau et il est mort de soif !

Et l’autre répondit : Oui, c’est un homme moderne !

 

Que notre Seigneur nous donne donc d’être attentif à son appel, qu’il nous donne un peu de sagesse et beaucoup de folie ! C’est ça la vraie vie ! Amen.

 

 

CHANT La route est courte AEC 743 1+2 (version jazzy) orgue et accordéon

Annonces –  offrande

 

Intercession

Seigneur, ce matin, tu nous as rappelés que tu es venu dans le monde pour chacune et chacun de nous, à tous, tu lances encore ce matin ton appel, un appel qui sauve !

Dans la croix tu nous as montré ton vrai visage ; non pas celui d'un Dieu tout-puissant qui domine et qui règne, mais celui d'un Dieu qui se fait proche, qui accompagne la vie par amour pour ses créatures, par amour pour l'homme.

C'est pourquoi nous venons à toi et te prions :

 

Pour ceux qui te cherchent à tâtons : afin qu’ils te trouvent.

Pour ceux qui croient te posséder afin qu’ils te cherchent ;

Pour ceux qui ont échoué afin qu’ils aient de nouvelles chances.

Pour ceux qui s’égarent afin qu’ils trouvent le chemin.

 

Pour ceux qui réussissent afin qu’ils soient sans orgueil,

Pour les puissants afin qu’ils se sentent vulnérables.

Pour les enfants, pour le peuple des baptisés d’hier et d’aujourd’hui,

Pour nous-mêmes, prions Dieu :

 

Donne-nous de pouvoir croire en toi, de te faire confiance et de nous remettre pleinement à cette force qui s’appelle l’amour, Ton amour.

 

Nous te le demandons par le Christ, notre Seigneur qui nous a appris à te dire :

 

Notre Père

 

CHANT : Ce n’est qu’un au-revoir mes frères 2 strophes (intro accordéon)

                

 

Bénédiction

Postlude

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