top of page

Panier garni du 12 mars 2023

3ème du Dimanche du Carême Oculi 12 mars 2023




Accueil : Au nom de Dieu, Père, Fils et Saint Esprit, soyez les bienvenus à ce culte du 3ème dimanche du temps du Carême.

Le temps du Carême, un temps de dépouillement et de retour en soi, de méditation et de silence. Nous sommes à la moitié du chemin…

Le thème du dimanche Oculi nous invite à « Suivre le Christ », à nous mettre en route avec lui, pleinement, résolument. Car, le mot d’ordre nous le rappelle : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le Royaume de Dieu » Luc 9, 62

Même si on n’est pas des bœufs, le thème de de dimanche nous invite à suivre le Christ et à ne pas mettre la charrue avant les bœufs !

Car cette marche à la suite du Christ est un engagement de tous les instants.

Suivre le Christ, être fidèle à son message, c’est un défi de chaque instant, et notre condition humaine nous trahit souvent dans cette quête. L’apôtre Paul nous le disait la semaine passée : personne n’est parfait !


CHANT : Te ressembler Jésus Rec Alléluia 44-12, 1-3


Psaume 34 : P : Je me tourne vers toi, Seigneur ; mon Dieu, je me fie à toi, ne me laisse pas déçu.

A : Fais-mois la grâce de te tourner vers moi, Seigneur, car je suis seul et misérable.

P : Soulage mon cœur de ses angoisses et retire-moi de la détresse

A : Je me tourne vers toi, Seigneur ; mon Dieu, je me fie à toi, ne me laisse pas déçu.

Répons : Je me confie en toi AEC 154, 1+2 strophes

Pénitence :

On me dit de te suivre Seigneur, mais sur quels chemins ? //

Te suivre, Seigneur, la croix m'en indique le sens et m'en redit le chemin !

Et quand je réfléchis à ton chemin sur terre, avec toutes les fois où tu as été seul, abandonné, trahi, j'hésite à vouloir te suivre, car je prends peur, tout simplement.

Ce chemin là est dur, il y a de la souffrance, la mort est au rendez-vous!

Tout va trop loin ! Jamais je ne pourrais tenir le rythme,

Jamais je ne pourrais et ne voudrais aller aussi loin : souffrir n'est pas dans mes cordes.

Se dépouiller et tout donner ? Moi qui ai toujours peur de n'en avoir pas assez ?

Aller jusqu’à mourir pour les autres? N'est-ce pas un peu trop fort ? //


Pour te suivre, Seigneur, je me sens bien trop petit,

Je me sens bien trop faible, Je me sens bien trop lâche.


Courte pause

Mais j'aimerai tant te suivre, Seigneur

Car je crois que ce n'est que sur ce chemin-là, à ta suite, que ma vie prend tout son sens et reçoit son goût d'éternité. Mes chemins d’homme m’emmènent souvent dans des impasses, et la déception, l’amertume, la fatigue sont au rendez-vous.

C'est pourquoi, avec mes sœurs et mes frères, Je veux te prier :


Apprends-moi à tenir bon malgré mes limites et les épreuves que j’inflige et qu’on m’inflige.


Seigneur, pour toutes les fois où j'ai eu envie de ne plus te suivre, prends pitié de moi !


Répons : Quand le soir descend strophe 1 et prends pitié de moi strophe 2

(mélodie Kymbaya AEC 609, 2x )


Annonce de la grâce

Suivre le Christ, ce n'est jamais marcher seul. C'est marcher avec lui. Il est notre compagnon de route. Quand tout le monde est parti, il n’y en a qu’un qui reste : c’est Lui !


Il nous précède ; il nous ouvre le chemin ; il nous conduit au Père, comme il nous l'a promis lorsqu'il a dit :


"Je suis le chemin, la vérité et la vie ;

Personne ne vient au Père sinon par moi.

Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande"


Répons : L'amour du Seigneur est lumière Rec Alléluia 48-09, strophe 4



Prière avant la lecture biblique : Ferme ton parapluie, mon frère


Ferme ton parapluie, mon frère, la prière n'est pas un parapluie ; Dieu ne vend pas de parapluie, il aime trop le vent ! J'avais peur de me mouiller, je me croyais à l'abri sous ma prière parapluie ; mais tu m'as éclaboussé par dessous, Seigneur ; la rafale est venue de côté, et le parapluie troussé ! J'avais cru sous le parapluie, que tu te tenais toi aussi, toi le maître de l'Esprit ... Un p'tit coin d'parapluie, un p'tit coin de paradis, c'était ma chanson....... J'ai ouvert les yeux, personne sous le parapluie. Personne d'autre que moi, un homme au sec, un homme sec, les doigts crispés sur le manche de la prière parapluie. Viens, maître du vent et de l'Esprit, emporte aux quatre coins du vent mon ridicule parapluie et ma prière paravent ! Toi le Dieu des sans - parapluie, pousse moi dehors, dans le vent, mouille moi, Seigneur. Mais donne-moi en même temps, la joie et la force de ceux que tu trempes de l'Esprit ! Amen.

Lectures bibliques :

1) Lettre du premier livre des Rois, chap 19, versets 1-8 :


19 1 Le roi Achab raconta à Jézabel, sa femme, tout ce qu'Élie avait fait, et comment il avait mis à mort tous les prophètes de Baal. 2 Jézabel envoya alors un messager pour avertir Élie en ces termes : « Si demain à pareille heure je ne t'ai pas traité comme tu as traité ces prophètes, que les dieux m'infligent la plus terrible des punitions ! » 3 Élie prit peur l et s'enfuit pour sauver sa vie. Il se rendit à Berchéba, dans le pays de Juda ; là, il laissa son serviteur, 4 puis il marcha pendant une journée dans le désert, et alla s'asseoir sous un arbuste, un genêt. Il souhaitait mourir et dit : « Maintenant, Seigneur, j'en ai assez ! Reprends ma vie, car je ne vaux pas mieux que mes ancêtres. » 5 Puis il se coucha et s'endormit sous le genêt ; mais un ange vint le toucher et lui dit : « Lève-toi et mange. » 6 Et il vit en effet près de lui une de ces galettes, que l'on cuit sur des pierres chauffées, et un pot d'eau. Après avoir mangé et bu, il se recoucha ; 7 mais l'ange du Seigneur revint le toucher et lui dit : « Lève-toi et mange, car tu devras faire un très long voyage. » 8 Élie se leva donc pour manger et boire, puis avec les forces trouvées dans ce repas, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à l'Horeb, la montagne de Dieu.

2) Evangile de Luc chap.9, versets 57-62 :

57 Ils étaient en chemin, lorsqu'un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » 58 Jésus lui dit : « Les renards ont des terriers et les oiseaux ont des nids, mais le Fils de l'homme n'a pas un endroit où il puisse se coucher et se reposer. »

59 Il dit à un autre homme : « Suis-moi. » Mais l'homme dit : « Maître, permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. » 60 Jésus lui répondit : « Laisse les morts enterrer leurs morts ; et toi, va annoncer le Royaume de Dieu. »

61 Un autre homme encore dit : « Je te suivrai, Maître, mais permets-moi d'aller d'abord dire adieu à ma famille. » 62 Jésus lui déclara : « Celui qui se met à labourer puis regarde en arrière n'est d'aucune utilité pour le Royaume de Dieu. »


Répons : Louange à toi ô Christ

CHANT : Venez au sauveur AEC 409, 1-3


Message

Dimanche dernier, fête des mamies, nous avons partagé la parabole des méchants vignerons. On avait sorti le rouge couleur sang pour l’occasion. Le texte de prédication de ce matin est un passage bien connu, il se trouve d’ailleurs dans les 4 évangiles, ce qui est assez remarquable pour le mentionner. L’épisode en question se situe dans la nuit où Jésus a été trahi par Judas.

La Sainte Cène, dernier repas, a déjà été prise dans la chambre haute, Pierre a déjà été renvoyé dans ses buts : « toi, tu me renieras 3 fois avant que le coq ne chante…quoi, moi, impossible ! Maître, je suis prêt à aller en prison et même à mourir pour toi ! ». Blablabla…On sait comment l’histoire se termine…

Direction le Mont des Oliviers… « You’re under arrest », chantait Gainsbourg… « L’arrestation de Jésus », titre la Bible en français courant.



Lecture du texte Luc 22, 47-53

Défi personnel que je m’étais fixé lors des bonnes résolutions pour 2023 : lire 23 livres cette année… Je suis bien parti, nous sommes seulement en mars, et si tout va bien, cette semaine, je terminerai mon 10ème livre… Parmi les 9 autres, déjà lus, il y avait un roman « Apocryphe », de René MANZOR. Un cadeau qu’on m’a fait. Une fiction qui mettait en scène les principaux personnages de l’Evangile, et qui commence après la mort de Jésus. Notamment le centurion romain qui a percé avec sa lance le flanc de Jésus, Marie-Madeleine et son fils Yeshua, Joseph d’Arimathie et madame, l’apôtre Paul encore dans son rôle de Saül persécuteur et… Judas Iscariote. Toujours vivant, toujours debout, toujours la patate…Judas, qui ne s’était donc pas pendu, en fait si, mais il n’est pas mort. La pendaison avortée était une mise en scène.


Pourquoi est-il toujours en vie ? Le parti pris de l’auteur du roman, c’est que la trahison par Judas avait été voulue, organisée, planifiée par Jésus lui-même ! Elémentaire, mon cher Watson ! Sans Judas, le chemin du Salut n’aura pu se réaliser. Il en est un rouage essentiel. Sans Judas, sans trahison, pas de procès, pas de crucifixion, pas de mort sur la croix… et donc pas de résurrection. Judas qui devient donc un élément indispensable du plan de Dieu pour le monde, Judas qui accepte de tenir ce rôle au même titre que l’adolescente Marie acceptait en son temps de porter en son sein le Fils de Dieu. En résumé, Judas, instrument divin du plan de Salut de Dieu aux ordres de Jésus.

Scripturairement, au sens littéral de l’Ecriture, c’est dur à défendre. C’est sans doute pour cela que le roman s’appelle « Apocryphe », inspiré de faits réels mais pas tout à fait la vérité biblique.


Mais, est-ce que cette idée se défend théologiquement ? Je dirai oui, et je vais vous dire pourquoi… L’idée d’agir mal en apparence pour au final créer le bien est certainement une chose que nous avons expérimenté concrètement. C’est vrai : qui n’a jamais endossé le rôle du « méchant » pour en fait préserver quelqu’un ? Qui n’a jamais prononcé ce qu’on appelle joliment un « petit mensonge » pour épargner la dignité d’une personne proche de nous, et qui aurait été compromise si la vérité avait été connue ? Qui n’a jamais été mal jugé pour ses faits, gestes et paroles, parce que l’histoire personnelle était méconnue : « ah d’accord, je ne savais pas, mais maintenant je comprends mieux pourquoi il ou elle a fait, réagi, dit cela… »

Mais, même avec ces arguments, le personnage de Judas reste dans nos têtes comme étant celui qui trahit. C’est inscrit dans l’inconscient collectif ! Jésus le dira d’ailleurs plus haut dans le même chapitre : « celui qui va me livrer est ici… le Fils de l’Homme va mourir comme décidé, mais malheur pour l’homme qui le trahit ! ». Voilà la véracité biblique. La vérité du texte de l’Ecriture.


Pourquoi ce texte d’arrestation en ce dimanche « OCULI, suivre le Christ » ? Evidemment, parce que suivre le Christ, et suivre en général, ce n’est pas une affaire si évidente que cela.

On peut suivre des cours au centre de formation où à la faculté sans toutefois travailler un jour dans la branche qui a été étudiée. Combien ont ainsi changé de vie, d’orientation, de métier jusqu’à ce qu’ils se réalisent vraiment ? Nous en connaissons tous !

On peut suivre une intuition, par exemple en matière d’amour et de couple, « c’est le bon, c’est la bonne…enfin j’espère ! » jusqu’au jour de la séparation… les plans, les promesses tombent souvent dans les oubliettes ! Là encore, on pourrait en parler…

On peut suivre des conseils d’expert en coaching ou une recette de cuisine à la lettre, sans toutefois arriver au résultat escompté. Euh ben non, ma nouvelle vie rêvée pleine de bons comportements, sans énervement, avec seulement de la bienveillance et du self-control, ben, c’est pas encore pour tout de suite. Encore raté !


Et la recette de mousse au chocolat du chef étoilé, finalement, ça a donné un gâteau… j’ai dû me planter quelque part ! Expérience vécue…Aïe…

Suivre… suivre quelque chose, quelqu’un. Ici, dans les bancs de cette église, nous essayons de suivre un enseignement, une voie, celle laissée par Jésus-Christ et par le Dieu de la Bible. Mais, déjà, ce matin, notre premier passage biblique du jour nous a montré un Elie qui est obligé de fuir, gagné par la peur, la solitude et la volonté de mourir.

L’Evangile nous a laissé le sentiment que Jésus avait aussi un côté radical : »je veux te suivre, déclare un de ses interlocuteurs. Mais laisse- moi d’abord enterrer mon père et dire adieu à ma famille. Réponse de Jésus : « Celui qui se met à labourer puis regarde en arrière n'est d'aucune utilité pour le Royaume de Dieu.

C’est dur, très dur cette parole ! Qui d’entre nous peut se sentir utile du coup ?


Le premier constat que nous pourrions tirer suite à ces deux lectures est le suivant : le chemin de la foi est astreignant, contraignant. On est loin de l’effet-bœuf comme on l’entend de nos jours,: pas le droit d’enterrer son père, pas d’adieu à ses proches, pas le droit de regarder en arrière et de se réfugier dans le confort du passé. Pas le droit de fuir !

En version moins contraignante, on dira que Jésus ne cherche pas à séduire, ni à plaire. Tout le contraire des tendances actuelles… Il ne cherche pas à caresser dans le sens du poil. Il ne se prend pas pour un gourou et n’utilise pas leurs méthodes de recrutement. Il annonce clairement la couleur : le suivre, ce n’est pas un chemin de gloire ! Le suivre ne donne pas de pouvoir, le suivre c’est risquer la critique et le rejet. Le suivre, ce n’est user et abuser de la violence, l’histoire de l’oreille coupée et guérie le résume bien… Si quelque chose doit couper, sectionner, trancher, ce ne sont pas les armes ; mais bien la Parole.

Les paroles tranchantes de Jésus peuvent parfois nous sembler abruptes, même repoussantes quelquefois. C’est que Jésus ne contraint personne à le suivre. Il ne fait pas non plus de promesses fallacieuses : il ne promet ni le succès, ni la santé, ni l’absence d’épreuves et de souffrance.


«Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n'est pas fait pour le Royaume de Dieu». Une belle métaphore que celle de la charrue. Aujourd’hui, la charrue se trouve à l’arrière du tracteur : sauf s’il a un écran de contrôle dans sa cabine, c’est en arrière que doit regarder l’agriculteur. A l’époque de Jésus, le paysan était derrière la charrue : bœufs, charrue, paysan, dans cet ordre là. C’est en avant qu’il fallait regarder pour voir si le sillon allait être bien droit. Celui qui regarde en arrière est donc celui qui ne regarde pas ce qu'il fait, qui ne fait pas attention à ce qu'il fait, qui n'est pas sérieux dans la tâche qu'il accomplit. C’est à cette fidélité du laboureur faite d’endurance et de constance du laboureur, que nous sommes appelés ce matin.

Il faut regarder où alors ?

La petite histoire se rappellera qu’en ce dimanche du regard, nous sommes invités par notre Consistoire à nous réunir encore cette après-midi pour regarder un film, en lien avec une réflexion théologique ou plutôt théologienne. INVICTUS, l’histoire vraie de l’équipe de rugby sud-africaine, à l’époque du président Nelson Mandela, sous la caméra de Clint Eastwood.

Quelques liens entre l’histoire de l’arrestation de Jésus et le film INVICTUS.

Les deux commencent avec un événement qui surgit : d’un côté, Judas qui arrive avec une troupe armée, de l’autre Mandela qui sort de prison le 11 février 1990.Les deux événements augurent d’un changement imminent ! Les paroles, la Parole vont surgir, à n’en pas douter !


Et la violence est sous-jacente, latente… L’un veut répondre à l’agression par une agression. Non, ce serait inapproprié, Jésus répare le mal causé. Pareil en Afrique du Sud : maintenant que le parti de Mandela est au pouvoir, il faut trancher dans l’équipe de rugby des Springboks, essentiellement composée de blancs ! Non, dira Mandela, les Afrikaner, les blancs, ne sont pas nos adversaires, mais nos partenaires !

Alors ce matin, regardons déjà à Jésus et à sa croix...

Et cet après-midi, poursuivons la méditation à 15h, église St-Jean. Ramenez vos yeux ! Et voyez !

Amen


CHANT : Touche nos oreilles AEC 229, 1-3


Annonces et Offrande (jeu d’orgue)



Prière d’intercession : Seigneur Jésus, tu nous appelles à te suivre, aussi sur le chemin qui passe par la croix. Tu sais combien nous sommes hésitants à te suivre sur ce chemin-là. Nous ne voulons pas souffrir, nous avons peur de la mort, la mort de nos relations, le vieillissement de notre corps, la mort de nos illusions...


Seigneur donne-nous encore cette certitude que le chemin ne s’arrête pas au Golgotha, avec la trahison et la violence, mais qu’il nous conduit au matin de Pâques ; dans la lumière de ta résurrection.

Ce dimanche nous a parlé du regard : Oculi. Que notre regard ne se détourne pas des théâtres de conflits : la 2ème année de guerre a débuté en Ukraine, le Proche-Orient est toujours en ébullition… n’oublions pas les enjeux moins médiatisés comme en République Démocratique du Congo,…

Cette semaine, les femmes ont été mises à l’honneur : nous te prions pour que cessent les violences commises contre les femmes, leurs droits bafoués auprès et au loin.

Merci aussi à ceux qui ont changé de regard : le président Mandela en son temps invitait à l’ouverture vers l’autre, à dépasser le passé pour regarder vers l’avenir. Nous le redécouvrirons cette après-midi dans le film INVICTUS. Que nous soyons aussi de ceux qui osent dépasser leurs habitudes enfermantes.


Nous avons aussi évoqué la figure de Judas ce matin : celui qui a trahi, celui qui portait en lui ce désir noir. Tu lui as dit que le pouvoir des ténèbres ne durerait pas. Aide-nous donc à déjà porter notre regard sur le Christ, messager de la Bonne Nouvelle, porteur de lumière, de vie et de fraternité.

Seigneur, sois avec chacun et chacune de nous et fais-nous grandir dans la foi, l’espérance et l’amour. Amen et ensemble, nous te disons : Notre Père




CHANT : Que la Grâce de Dieu soit sur toi AEC 882 (2x)

75 vues

Comments


bottom of page