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Panier garni du 12 janvier 2025

1er Dimanche après l’Épiphanie

Prélude et Accueil :

Soyez tous les bienvenus, au nom de Dieu le Père, le Fils et le SAINT-ESPRIT, à ce culte du 1er dimanche après l'Epiphanie (lumière des fêtes ont arrêté de briller, sapin a presque disparu de nos intérieurs, retour à la normalité !)

Dimanche dernier, c’était la fête de l’Epiphanie, on a mangé la galette. L’Epiphanie, c’est la fête qui veut dire que le Salut de Dieu est proposé à tous les peuples, c’est l’universalité du Salut en Christ incarné dans ces mages venus de loin, d’Orient selon la Bible.

Aujourd’hui, c’est le premier dimanche après cette fête et le thème de ce 1er dimanche après l'Epiphanie nous fait vivre dans l’Evangile le baptême du Christ par Jean-Baptiste : nous méditerons notre condition d’enfants de Dieu.

« Celui-ci est mon fils bien aimé en qui j’ai mis toute mon affection », disait la voix divine céleste.

Cette parole venue du ciel ce jour-là établit Jésus officiellement dans sa mission. Davantage encore cette parole l'accompagnera sur tous les chemins et le tiendra debout, même à travers la mort.

 

Ce matin, nous sommes réunis et nous représentons la famille de Dieu. Nous sommes les frères et sœurs du Fils de Dieu : On nous l'a dit à notre baptême.

Recevons donc comme des bien-aimés de Dieu le mot d’ordre de ce dimanche et de toute la semaine à venir, d’après Romains 8.14 : «  Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont enfants de Dieu ».

 

Ce culte veut nous renouveler et nous encourager dans ce sens.

Chantons donc à Celui qui est amour et Lumière !:

 

CHANT d’Epiphanie : Comme les mages rec Alléluia 54-03 1+3+4 strophes

 

Psaume 89 : en alternance

P : Je veux chanter toujours tes bontés, Seigneur.

A : Pour toutes les générations à venir, je veux proclamer ta fidélité.

P : Je le déclare : ta bonté est bâtie pour l’éternité, ta fidélité est ancrée dans le ciel.

A : Seigneur, Dieu de l’univers, qui est comme toi ?

P : Tu es mon Père, tu es mon Dieu, le rocher où je trouve le salut.

A :  Je veux chanter toujours tes bontés, Seigneur. Je veux proclamer ta fidélité

 

Répons : Nous t’adorons nous t’aimons  ô Jésus AEC 267, 1 et 2

 

Pénitence:

Devant toi, Seigneur, nous sommes sans crainte ! Nous pouvons nous dire tels que nous sommes, avec nos joies, nos peines, nos préoccupations du moment…Tu nous accueilles et tu nous reçois dans notre demande de pardon.

Nous voici, les mains ouvertes, comme des enfants qui viennent dire : « Vois, ce que nous avons fait ! Ce n’est pas ce que nous voulions ! »

Nous voici, les mains ouvertes, en totale confiance, parce que tu nous aimes et quand on aime, on regarde toujours au-delà de ce qui défigure !

Enlève nos masques, Seigneur, pose-les loin de nous, n’en tiens pas compte et regarde uniquement notre visage ! Tu le sais mieux que nous-mêmes : avec qui, quand et comment avons-nous vécu en vrais baptisés ? (silence)

Donne-nous ton pardon afin que dans notre vie, sur notre visage, se contemple à découvert, la lumière de ton visage !

 

Répons : Les mains ouvertes devant Toi, Seigneur AEC 216, 1

 

Annonce de la grâce

En devenant homme en Jésus-Christ, Dieu nous signifie qu'il nous aime jusque dans nos limites, nos faiblesses et nos défauts.

En Jésus-Christ, il a rejoint notre humanité de chair et de sang pour la sanctifier et pour la sauver.

Aujourd'hui son pardon et son amour rencontrent nos imperfections, nos ténèbres, nos limitations.

Que son amour nous bénisse.

Que son pardon nous construise.

Que sa paix nous accompagne.

 

Répons : Magnifique est le Seigneur AEC 174, 1+2

 

Prière : Nous avons besoin, Seigneur, de signes quotidiens qui relèvent notre tête vers la lumière en général, vers Ta lumière en particulier.

Comment pourrions-nous avancer dans la vie sans personne qui nous encourage à progresser ?

Comment pourrions-nous aimer, sans recevoir au milieu de nos jours, des gestes de tendresse ?

Comment pourrions-nous croire, Seigneur sans rencontrer au long du chemin une communauté qui révèle ta présence ?

Comment pourrions-nous espérer sans la passion, ce brin de folie de ceux qui, malgré les échecs et les doutes, poursuivent le chemin confiants et heureux ? Seigneur, fais-nous prendre conscience des signes disposés dans notre vie, en premier ce signe posé sur nous au moment de notre baptême. Que nous puissions maintenant recevoir, en tant que baptisés, ta Parole. Amen.

 

Evangile de Matthieu, chapitre 3, versets 13-17

 

13

Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui.

14

Mais Jean s'y opposait, en disant : C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi !

15

Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus.

16

Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.

17

Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection.

 

Répons : Louange à toi ô Christ

 

CHANT : Nos cœurs pleins de reconnaissance  AEC 562, 3 strophes

 

Message

C’est un récit de traversée qui nous est proposé en ce 1er dimanche après l’Épiphanie. Lecture du texte de prédication : Livre de Josué, chapitre 3, 5-11 + 17

 

Une traversée… Comme pour nous autres qui venons de « passer » par ce temps tant attendu (tant redouté ?) des festivités de fin d’année : Noël, le Nouvel An,…

Ça y est, ces événements, nous les avons traversés (à sec ? Ou hips ! :lendemain de fête avec bobo tête et les cheveux qui poussent à l’envers?) Vive le dry january, bon ça commence mal, il y avait les vœux de Mme le maire mardi soir!

 

Que nous ayons sauté le passage à l’an neuf de manière sobre ou pas, nous sommes en ce premier dimanche après l’Épiphanie, tel le peuple à l’époque de Josué, successeur de Moïse, au début de quelque chose.

 Pour nous aujourd’hui, peuple de Dieu, une page presque blanche : 2025 n’a démarré que depuis 12 jours !

Que nous apportera cette année ? Qu’allons-nous traverser ?

Il faut bien le reconnaître : contrairement au peuple qui a suivi Josué, nous ne savons pas encore ce que nous  traverserons.

Rendez-vous fébrile  en «  terre inconnue » pour nous devant toute cette longue année civile qui vient de s’ouvrir, au contraire de la « Terre Promise » dans laquelle est entrée joyeusement le peuple israélite avec Josué à sa tête ! 

 

Ce récit du livre de Josué est évidemment à mettre en lien avec la traversée de la mer rouge (Exode 14) lors de laquelle les Hébreux ont pu franchir l’obstacle marin à sec, lors de la sortie d’Égypte. Nous partageons habituellement ces récits autour de la période de Pâques. Noël, l’Épiphanie, Pâques sont des fêtes liées entre elles : on ne pourra pas saisir le sens de Pâques si le lien n’est pas fait avec la fête de Celui qui est né dans une crèche ; et inversement.

 

 Notre seconde traversée, texte du jour dans le livre de Josué, a eu lieu 40 années après la première. Chiffre hautement symbolique dans l’univers biblique, là encore ! Entre les deux traversées, ce temps particulier, éprouvant, ce temps de tentation autant pour Dieu que pour le peuple, qui se sont retrouvés, souvent dans l’incompréhension, au désert.

 

Ceux qui étaient alors persécutés, les Hébreux, sont, 40 ans plus tard, ceux qui seront les puissants de demain. La suite du livre de Josué nous le confirmera. Mais pas trop vite, nous ne sommes qu’au début de l’histoire.

Il s’agit de laisser du temps au temps.

Pareil pour nous d’ailleurs.

Pas trop vite, nous ne sommes qu’au début de l’année !

Pas trop vite, nous ne sommes qu’au début d’une nouveauté de vie !

Quelles traversées serons-nous amenés à faire en cette nouvelle année civile ? Par quelles tempêtes et joies passerons-nous ?

Nous ne pouvons que prier que les passages à vide ne soient pas trop nombreux. Ni pour nous, personnellement, ni pour notre pays, ni pour notre Église. Que nous passions une année tranquille, voilà sans doute notre souhait, notre prière à tous !

 

A chaque début, à chaque recommencement, correspond un récit des origines. On l’avait peut-être même oublié cette histoire de traversée à sec du Jourdain, version Josué. C’est vrai que ce n’est pas le super héros de l’Ancien Testament : on aura plutôt retenu les personnages de Noé, Abraham, Moïse et plus tard David…

 

C’est d’ailleurs même un peu curieux que de nos souvenirs d’école du dimanche ou de catéchisme, on ait plutôt retenu Moïse que celui qui allait finalement lui succéder et accomplir cette fameuse entrée dans la Terre promise par Dieu. Souvent ceux qui travaillent le plus dur et dans l’ombre sont les moins récompensés. La Bible ne semble pas faire exception en la matière !

 

On aura sans  doute même oublié que Josué ne s’appelait pas toujours ainsi, il a changé de nom : c’est même plutôt Moïse qui l’avait renommé ainsi ; avant, il s’appelait Osée !

Là encore, on savait que c’était arrivé à Abram devenu Abraham, rebaptisé par Dieu lui-même s’il vous plaît ! (et pas par un homme, fût-ce Moïse !)

Alors, dans la Bible, c’est comme dans la vie : deux poids, deux mesures ? 

 

Au moment où le peuple franchit le Jourdain, l’Arche de l’Alliance fait le voyage avec eux. Détenir l’Arche, c’est posséder Dieu. C’est en tout cas une présence rassurante et bien réelle. Une attestation, un fait qui ne se contredit pas !

 

Bien pauvres alors sommes-nous aujourd’hui !

Non, nous ne possédons pas Dieu.

Non, nous ne pouvons l’enfermer dans un coffre.

On l’attend par la porte, voilà qu’il passe par la fenêtre.

On le prie pour qu’il nous arrive du bon et du beau, et voilà que nous nous retrouvons à accompagner des proches dans l’épreuve.

 

Ceux qui disent posséder Dieu, le vrai, je m’en méfie ! J’avoue qu’ils me font peur. Non, je ne suis pas un fanatique, je ne suis pas porteur plus qu’un autre de la vérité de Dieu et sur Dieu. Ce que je peux porter, c’est tout au plus un livre qui s’appelle la Bible. Un livre qui m’accompagnera dans tous mes passages de l’an neuf, dans la joie comme dans la peine.

 

On aura bien saisi que le récit de Josué était un rite de passage ; une Arche, Dieu, traversant à sec le fleuve-frontière au moment d’entrer dans la Terre de la Promesse faite à Abraham.

 

 

Quels sont d’ailleurs aujourd’hui nos rites de passage dans nos églises protestantes dites historiques ? Le baptême, la confirmation ?

Et plus largement, quels rites de passage propose encore la société civile à nos jeunes ?

A une époque, à 14 ans, outre la première cigarette et le premier verre d’alcool servi à la table du repas de confirmation, c’était aussi et surtout le moment d’entrer dans la vie active. Ce rite a certainement perdu de son sens de nos jours !

 

Un nouveau rite de passage «  à la mode » semble être l’acquisition du premier téléphone portable (déjà à 7-8 ans pour certains, voire avant !), ou plutôt le premier « post » sur Tiktok, Instagram…

« Voilà, me voici devenu une entité, un être à part entière, j’ai mon compte sur les réseaux ! »

Voici donc les nouvelles manières d’entrer dans une nouveauté de vie, sans doute insuffisante et dénuée de sens profond.

Mais comme l’écrivait déjà Saint-Exupéry en son temps :

– Il faut des rites.– Qu’est-ce qu’un rite ? dit le petit prince.– C’est quelque chose de trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures (Saint-Exupéry, Le petit prince).

Dans notre passage du jour,  les eaux du Jourdain sont coupées, la terre sèche apparaît, comme si nous assistions à un nouveau jour de création. Le rituel qui coupe les eaux vise à faire passage au peuple, devancé par Dieu, le Seigneur de toute la terre.

Alors, qui dit Jourdain pense aussi baptême de Jésus.

Reposons-nous alors la question : pourquoi baptisons-nous ? Par routine, par tradition, par besoin de protection ?  A l’instar de Josué 3,  nous baptisons en vue d’un monde nouveau, d’une nouvelle création, d’une paix pour la terre entière.

En accueillant le baptême dans le Jourdain, Jésus « s’arrête » pour nous permettre de passer. Sa mort et sa résurrection contrecarrent la logique du monde.

 Il est « la terre sèche » sur laquelle nous pouvons bâtir la confiance.

L’année nouvelle en est à son entame, et déjà Dieu nous devance sur le chemin.

Il a déjà pris les risques le premier. Il nous précède dans nos traversées, jusque dans la mort et la résurrection.

 Passez, passons donc avec Lui, une année sereine !

 

AMEN

 

CHANT : Pare-nous pour cette fête AEC 581, 1+2 ( introït à la Cène)

 

Liturgie de Ste Cène : Saint saint saint AEC 863 et Christ est venu AEC 871

 

INTERCESSION Seigneur Dieu, nous te louons et nous te bénissons : dans le baptême de Jésus, tu as fait connaître aux disciples la gloire de ton Fils bien aimé qui est venu jusqu'à nous pour nous conduire jusqu'à toi : dans son baptême, il s'est rendu solidaire des pécheurs, lui qui est sans péché, afin que nous puissions croire en lui, et que sa lumière se lève dans le monde pour tous les hommes.

Dieu notre Père, fais-nous la grâce de marcher d’une manière digne de la vocation que tu nous as adressée en ton Fils, que tu sois toujours devant nous et devant ton Église pour nous montrer le droit et bon chemin.

Souviens-toi de ton peuple dans le monde entier :

Nous te prions pour l’Église, pour les dirigeants de ce monde qui ont souvent été éclaboussés, en proie aux tempêtes et aux divisions.

Souviens-toi, o Dieu, de ceux qui passent par l’épreuve ou les tribulations :

Nous intercédons tout particulièrement pour les chrétiens qui connaissent la violence et le terrorisme à cause de leur foi. Nous te remettons toutes les situations de haine et de guerre.

 

Nous te prions pour ceux qui doutent, afin que tu leur donnes la foi,

pour ceux qui s’égarent, afin que tu les rencontres,

pour ceux qui sont seuls ou abandonnés, afin que tu leur envoies des frères.

Nous te confions les malades, les affligés, les mourants, afin que ta force se manifeste dans leur faiblesse.

 

Nous te prions pour ton Église qui est chez nous, à Lingolsheim

Que nous soyons des chrétiens qui osent risquer pour toi l'aventure d'une vie.

Remplis de foi et d’espérance, nous te confions les 353 prochains jours de cette année, certains que tu seras à nos côtés, dans la joie et dans la peine.

 

Notre Père

 

Invitation et COMMUNION autour de l’autel

 


Envoi

Les fêtes sont achevées, Seigneur, et notre vie, à nouveau, s'ouvre sur le temps ordinaire.

Que notre Seigneur nous accorde la grâce d'être à notre tour, à notre place ordinaire de chaque jour, des signes discrets et clairs de sa proximité, dans le quotidien vers lequel nous allons retourner.

Demandons-lui sa bénédiction et en chantant :

 

CHANT : AEC 890 Viens et nous bénis 1 strophe

 

Bénédiction

 

 Postlude

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