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Le panier "chantant" du 28 avril

Dimanche 28 avril 2024 « Cantate »


 

Prélude et accueil : La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ notre Seigneur

Soyez les bienvenus à ce culte du 4ème dimanche après Pâques.

 Après « jubilate », la joie, ce 4ème dimanche nous invite à « cantate », à chanter pour notre Seigneur.

 Le chant ensemble, est un bon vecteur pour créer une communion entre les hommes, c’est vrai dans les tranchées, c’est vrai dans les stades et cela est vrai aussi pour nous autres chrétiens, réunis en église le dimanche matin.

 

Certains se souviennent ainsi des chants qu’ils ont appris par coeur lors du catéchisme, de gré ou de force, mais ils s’en rappellent !

 

Le chant est en général signe de joie, nous nous surprenons quelques fois à chantonner lorsque notre cœur est bien disposé, léger…

 

Le mot d’ordre pour ce dimanche est tiré du psaume 98 au v.1.

 Il chante la louange de Dieu qui est proche de nous : «  Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il fait des merveilles »

Mais bon, assez parlé ! Les amis, chantons de tout notre coeur !

 

CHANT : Viens en cette heure AEC 225, 1-3

 

LOUANGE :

Psaume 96 en alternance :

Pasteur : Chantez en l’honneur du Seigneur un chant nouveau ; gens du monde entier, chantez pour le Seigneur !

Assemblée : Chantez en l’honneur du Seigneur, remerciez-le d’être votre Dieu.

P. : Jour après jour annoncez qu’il est le Sauveur !

Ass. : Parlez de sa gloire à tous les hommes, chez tous les peuples, racontez ses merveilles !  

 

Répons : Chantons de joie AEC 241, 1+2

 

Pénitence :

Seigneur, tu nous offres chaque jour ta présence et ta bénédiction mais souvent nous sommes tellement pris par les choses immédiates que nous n’en voyons rien. //

Seigneur, quand le chant se tarit dans notre vie, viens et redis-nous ton amour et ta présence.

Quand notre chant manque d’entrain et de spontanéité redonne-nous ton souffle d’amour et de vie.

Quand notre chant sonne faux ou trébuche sur chaque note de notre vie, ré-accorde-nous au rythme et au son de ta grâce et de ton pardon.

Car notre vie est rythmée par des mélodies joyeuses et quelquefois tristes, nous n’aimons pas souvent changer de disque, et préférons-nous enfermer dans nos refrains habituels, plutôt que d’oser la nouveauté avec toi !

Dans la confortable musique de nos vies, pardonne-nous de ne plus entendre les appels de nos frères en humanité. Pardonne-nous lorsque la joie, ta joie, n’est plus présente dans nos cœurs.

 

Silence

Seigneur, fais-nous la grâce de te rencontrer dans le silence de ce moment de prière.

Seigneur prend pitié de nous et donne-nous ta paix

Répons :  Kumbaya my lord (AEC 609) en langue originale

 

Annonce du pardon

Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs dissonances, il les délivre.

Merci pour la délivrance que Dieu nous accorde, parce que le chant de son amour pour sa création et pour l’homme sonne juste ; merci parce que la mélodie de son pardon  qui nous accompagne sur nos routes humaines et nous apprend à murmurer la mélodie du pardon et de l’amour fraternel.

Répons : Nous chanterons pour toi AEC 521, 1 strophe

 

Prière :

Aujourd’hui, Seigneur, que des musiques, que des chants de louange retentiront dans les églises, la gaîté illuminera beaucoup de visages.

Ce matin, au-delà des notes et des mélodies,  nous voulons prendre le temps de t’écouter et nous réjouir les uns avec les autres de l’unique appel et de l’unique amour qui nous rassemble en ton nom.

 

A toi seul soit honneur, puissance et gloire. Amen

 

Lectures bibliques :

1)   Premier livre de Samuel chapitre 16, 14-23

14 L'esprit du SEIGNEUR s'était retiré de Saül et un esprit mauvais, venu du SEIGNEUR, le tourmentait. 15 Les serviteurs de Saül lui dirent : « Voici qu'un esprit mauvais, venu de Dieu, te tourmente. 16 Que notre seigneur parle. Tes serviteurs sont à ta disposition : ils chercheront un homme qui sache jouer de la cithare ; ainsi, quand un esprit mauvais, venu de Dieu, t'assaillira, il en jouera, et cela te soulagera. » 17 Saül dit à ses serviteurs : « Trouvez-moi donc un bon musicien et amenez-le-moi. » 18 Un des domestiques répondit : « J'ai vu, justement, un fils de Jessé le Bethléémite. Il sait jouer, c'est un brave, un bon combattant, il parle avec intelligence, il est bel homme. Et le SEIGNEUR est avec lui. » 19 Saül envoya des messagers à Jessé. Il lui dit : « Envoie-moi ton fils David, celui qui s'occupe du troupeau. » 20 Jessé prit un âne, du pain, une outre de vin et un chevreau et envoya son fils David les porter à Saül. 21 David arriva auprès de Saül et se mit à son service. Saül se prit d'une vive affection pour lui, et David devint son écuyer. 22 Saül envoya dire à Jessé : « Que David reste donc à mon service, car il me plaît. » 23 Ainsi, lorsque l'esprit de Dieu assaillait Saül, David prenait la cithare et il en jouait. Alors Saül se calmait, se sentait mieux et l'esprit mauvais se retirait de lui.

Répons: Alléluia

 

2)     Evangile de Luc, chapitre 19, versets 37-40 :

 

37 Et lorsque déjà il approchait de Jérusalem, vers la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, saisie de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu'ils avaient vus.

 

38 Ils disaient: Béni soit le roi qui vient au nom du Seigneur! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts!

 

39 Quelques pharisiens, du milieu de la foule, dirent à Jésus: Maître, reprends tes disciples.

 

40 Et il répondit: Je vous le dis, s'ils se taisent, les pierres crieront!

( pas de répons mais chant)

CHANT : Cherchez d’abord le royaume de Dieu AEC 181, 1 et 2

 

 

Prédication –Message

Le joli mois de mai est maintenant devant nous ! J-3 ! On chantera sans doute «  1 kilomètre à pied ça use, ça use »  sur les sentiers forestiers pour ceux qui vont aller cueillir du muguet en famille. On chantera aussi la Marseillaise devant les monuments aux morts le matin du 8, on chantera le long du parcours de la flamme olympique qui fera le tour du territoire français, on chantera encore sans doute dans les églises chrétiennes dans 1 siècle ou 2, les bonnes vieilles mélodies venues de la Renaissance, les cantiques de LUTHER et de BACH ? En tout cas, je l’espère !

 

Et certains disent qu’on chantera même, dans moins d’un siècle ou 2 pour le coup, lorsque nous ferons partie de la belle chorale des anges, peuplant le ciel… ça aussi, je l’espère. «  Nous chanterons, et nous danserons, nous serons en vacances », comme l’imaginait Luther lorsqu’il évoquait le Royaume céleste.

 

C’est cette vision que partage également Jean dans sa révélation, appelée aussi Apocalypse. Nous y rencontrons un message codé, à destination des premiers chrétiens, en 3 étapes : d’abord la vision d’une mer, avec des vainqueurs munis de harpes puis un chant bien spécifique, celui de la victoire bien sûr, et enfin une vision d’avenir.

 

                                   Lecture livre de l’Apocalypse chap 15, 2-4

 

Depuis ce matin, vous connaissez donc un chant supplémentaire dans votre répertoire : le cantique de Moïse, même un second avec le cantique de l’agneau que mentionne notre passage du jour. Le chant des Hébreux au sortir de l’Egypte.

Jusqu’ici, nous n’en avions peut-être jamais entendu parler de chant !

 

A chaque époque sa musique, c’est vrai aussi pour le domaine de la foi !

 Certains rajouteront : à chaque époque sa musique, à chaque peuple son hymne, à chaque revendication son tube ! Une pensée pour Kendji Girac après sa tumultueuse actualité faite d’héroïne et d’alcool…Bon rétablissement !

 

 A une époque pas si lointaine, des chanteurs comme Brassens, Ferrat, Moustaki, Bob Marley faisaient passer des messages politiques avec leur musique.

Choisir Aya NAAMURA pour chanter à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris est aussi un choix politique, et les crispations identitaires se sont déjà emparées du dossier, évidemment !

 

Le type de musique que vous mettez en avant, ce que vous écoutez, et les chansons que vous aimez sont aussi des précieux indicateurs ; ça parle de vous.

 

Rappelez-vous par exemple, loin des décisions politiques de l’Elysée,  de la dernière soirée karaoké au camping ou aux jours d’été de l’étang Zimmer : les préférences musicales des uns et des autres disaient quelque chose de ceux qui les interprétaient, évidemment !

 

Et oui, la musique est aussi clivante qu’elle est marquante : combien de couples se sont rencontrés au bal, ou en discothèque ? N’avez-vous pas une chanson fétiche qui vous parle d’une rencontre, d’un amour naissant, ou déçu?

 Une chanson, c’est comme un parfum qui vous parle de quelqu’un, telle une empreinte, une odeur indélébiles dans votre conscience.

 

Dans les murs d’une église, d’un centre funéraire, la musique est aussi souvent utilisée en forme d’hommage, pour évoquer des personnes disparues. Certains n’ont d’ailleurs réussi à dire ce qu’ils avaient sur le cœur, qu’au moment de l’enterrement d’un père, d’une mère, en passant pendant la cérémonie un disque…

 

Sans ironie, il y a souvent du Johnny Halliday au centre funéraire, avec Allumez le feu, c’est de circonstance… Ou Johnny Cash, avec Ring of fire. Je ne plaisante pas, j’ai déjà vécu cela…

Et bien sûr, l’incontournable Daniel Guichard, avec  « Mon Vieux », y tient une belle place. Témoignage d’un fils à son père qui ne savait pas comment lui dire qu’il l’aimait, malgré tout ! Bel hommage, même s’il est tardif !

 

La dimension sociale, la dimension culturelle et symbolique de la musique est importante, tout comme l’est sa dimension cultuelle. Imaginez donc que nos cultes se fassent sans musique ! Je rappelle encore une fois ce matin, que sur une heure de célébration, il n’y a que 25 minutes de paroles du pasteur !

 Tant mieux, si on sait qu’en plus, que sur une heure, nos cerveaux retiennent au mieux 7 minutes de paroles prononcées… et encore pas du mot-à-mot, les idées générales !

 

Dans les grandes traditions religieuses, la musique et le chant sont omniprésents : le Temple de Jérusalem ouvrait ses portes au son du shofar, la corne de bélier…

Chez les juifs toujours, ne pas participer au chant et à la danse de la fête est promesse de malheur pour le couple qui vient de se marier.

 

C’est en chantant que le muezzin appelle les fidèles à la prière ; il n’y a que les fondamentalistes musulmans qui recommandent  aux futurs candidats au Djihad de se passer de musique ; il paraît qu’elle pervertit les gens, et que le fait de s’en priver serait agréable à Allah !

 

Quand on associe musique et Bible, on pensera naturellement au livre des Psaumes, qui sont des prières chantées à Dieu.

 

Ce matin, le texte du livre de l’Apocalypse faisait un lien avec le cantique de l’agneau et de Moïse, un rappel du vieux livre du prophète Jérémie et du Psaume 86. Jean aura tout simplement fait ce qui s’appelle aujourd’hui une reprise, un remix, un mash’up en mélangeant les 2 textes pour en faire une 3ème œuvre.

 

Dans les camps de prisonniers, ou en prison,  l’absence de musique en a rendu fou à lier plus d’un. Ou alors on y pratique l’excès inverse : on laisse tourner en boucle nuit et jour la même mélodie, ça rend fou.

 Plus récemment, des otages comme Ingrid Betancourt ont évoqué le rôle de la musique dans la détention. Elle évoquait notamment les chants de Noël qui procuraient à la fois le souvenir et la douleur du bonheur passé.

 

Je vis aussi cette réalité lors des célébrations en maison de retraite : ceux qui ne s’expriment plus guère reconnaissent les mélodies de leur enfance, et ils arrivent à chanter par cœur des strophes et des strophes des tubes de Noël et des cantiques… Ceux qui n’arrivent plus à parler laisseront échapper une larme, aux premières notes de l’accordéon interprétant Stille Nacht ou O du fröhliche.

 

Oui, nous nous en souvenons ce matin : chanter, c’est prier deux fois !

Tous les humiliés de l’Humanité, des camisards chantant dans leur langue pour défier les troupes de Louis XIV, des esclaves noirs dans leurs champs de coton, ont puisé et puisent encore des forces nouvelles dans les chants d’espérance.

 

Ce matin, en communauté, nous avons obéi à l’injonction divine CANTATE : chantez. Nous en sommes non pas fiers, mais sans doute au moins heureux !

 

Et d’ici quelques instants, c’est autour d’une table que nous poursuivrons notre louange et notre reconnaissance, en accueillant le pain et le vin, deux aliments qui chantent aussi la mélodie de la présence de Dieu dans nos vies.

 

 

                                                                                                AMEN

 

(interlude musical)

CHANT : Que tout mon cœur soit dans mon chant  AEC 138, 1-3

 

Liturgie de Sainte Cène : Répons Saint saint saint et Christ est venu

 

 

Prière d’intercession

Seigneur Dieu nous te rendons grâce pour le don de la musique et du chant. Ils contribuent à notre joie et apportent un souffle de bonheur dans notre vie. Merci pour la communion des cœurs, des voix, des instruments qu’il permet, au-delà des langues, des cultures, des âges et des frontières.

 

Seigneur, tu connais les cœurs et tu sais que pour beaucoup de personnes le chant d’action de grâce, d’adoration et de louange est devenu difficile.

 

Seigneur, nous te confions les endeuillés et les malades ; ceux qui sont sans force et sans espérance, ceux qui sont tristes et souffrent de la solitude. Renouvelle leur foi et leur espérance et permets qu’ils puissent un jour à nouveau entonner un chant de louange !

 

Merci, oh oui, grand merci aussi pour tous ceux qui s’impliquent dans la vie des paroisses et de l’Eglise en mettant à leur service leurs talents de musiciens !

 

Et toutes nos demandes personnelles, nous voulons les unir en te chantant :

Notre Père chanté AEC 182

 

Cercle de communion autour de l’autel

 

Bénédiction les uns pour les autres,   (avec les paroles du chant 882 )

 

CHANT de bénédiction : AEC 882 Que la grâce de Dieu 1x

 

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