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Photos de la soirée paëlla et mini-panier du 21 septembre Le Samaritain reconnaissant

Samedi 13 septembre dernier, le foyer Oberlin était bien plein pour le traditionnel repas PAELLA marquant la rentrée au niveau des repas et festivités, coorganisés comme habituellement par la paroisse et l'association Oberlin, gestionnaire du foyer.

Quelques 230 repas sont sortis de la cuisine, grâce à une formidable équipe de bénévoles!


MERCI à tous!

Prochain repas le dimanche 26 octobre, à midi: ROSBIF (de boeuf)!


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Et merci toujours avec le message proposé par notre Union d'Eglises pour le dimanche du Samaritain reconnaissant. Le culte de ce dimanche 21 septembre était assuré par Mireille METZ, prédicatrice laïque.

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Isaac – le père -  a eu deux fils, Jacob et Esaü, des jumeaux bien peu ressemblants. Jacob est le chouchou de sa mère Rebecca, il aime faire la cuisine, il est beau garçon. Esaü est le chouchou de son père, c’est une force de la nature, poilu, aimant chasser. Mais qui est l’aîné des jumeaux ? Pour le père, c’est Esaü, pour la mère, c’est Jacob. Esaü a alors déjà deux femmes, des étrangères à son clan, ce que le texte voit d’un œil critique.

La personne de Jacob n’est pas très recommandable, avec lui, il vaut mieux se méfier. Ce n’est pas intrinsèquement un méchant, il est autant victime qu’acteur de son comportement. Les frères rivalisent pour le droit d’ainesse. Jouet des tensions entre ses parents et des tensions avec son frère, Jacob l’échange contre un plat de lentilles ! Difficile à expliquer au père, et le frère a déjà oublié.

Lorsque la bénédiction doit être donnée, et qu’Esaü est parti chasser pour offrir un sacrifice pour ce moment solennel, il profite de la cécité de son père. Il se fait passer pour Esaü, demande et reçoit la bénédiction pour l’aîné. C’est l’héritage le plus important : la promesse d’une alliance avec le Dieu de l’univers ! Le conflit latent entre les deux frères s’aggrave. Et c’est à cet endroit de l’histoire de Jacob que se place notre texte.

Genèse 28, 10-19a

10  Jacob sortit de Béer-Shéva et partit pour Harrân.

11  Il fut surpris par le coucher du soleil en un lieu où il passa la nuit. Il prit une des pierres de l’endroit, en fit son chevet et coucha en ce lieu.

12  Il eut un songe : voici qu’était dressée sur terre une échelle dont le sommet touchait le ciel ; des anges de Dieu y montaient et y descendaient.

13  Voici que le SEIGNEUR se tenait près de lui et dit : « Je suis le SEIGNEUR, Dieu d’Abraham ton père et Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu couches, je la donnerai à toi et à ta descendance.

14  Ta descendance sera pareille à la poussière de la terre. Tu te répandras à l’ouest, à l’est, au nord et au sud ; en toi et en ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre.

15  Vois ! Je suis avec toi et je te garderai partout où tu iras et je te ferai revenir vers cette terre car je ne t’abandonnerai pas jusqu’à ce que j’aie accompli tout ce que je t’ai dit. »

16  Jacob se réveilla de son sommeil et s’écria : « Vraiment, c’est le SEIGNEUR qui est ici et je ne le savais pas ! »

17  Il eut peur et s’écria : « Que ce lieu est redoutable ! Il n’est autre que la maison de Dieu, c’est la porte du ciel. »

18  Jacob se leva de bon matin, il prit la pierre dont il avait fait son chevet, l’érigea en stèle et versa de l’huile au sommet.

19  Il appela ce lieu Béthel-c’est-à-dire Maison de Dieu.

Jacob doit fuir son foyer de peur des représailles de son frère, il sait bien pourquoi, son frère est plus costaud ! Esaü a bien des raisons de se venger de l’usurpation d’identité dont il a été victime. Les manœuvres de Jacob se retournent contre lui. Le voilà en pleine nature, sans domicile et sans protection. Il quitte la terre promise à son ancêtre Abraham et à ses descendants.  Au moment de franchir la frontière de Canaan vers l’étranger, surpris par l’obscurité, il passe la nuit en plein air. Il dort sur une pierre, peut-être en signe de contrition. Regrette-t-il ce qu’il a fait ? Ou est-ce plus pragmatiquement pour avoir de quoi se défendre contre une bête sauvage ?

C’est un moment critique. Bien des questions doivent l’agiter, il quitte sa famille, porteuse de la bénédiction divine. Il quitte la terre de Canaan, terre promise à Abraham et sa descendance. Que devient la bénédiction volée dans ces conditions ? Il se tourne vers l’inconnu. Devra-t-il repartir de zéro ?

Et à ce moment, Dieu lui apparaît en songe, enfin, pas tout de suite Dieu lui-même. C’est un rêve, tout est possible. Une échelle se dresse entre le ciel et la terre. Les messagers montent et descendent, Dieu est bien relié aux humains. Et voilà Dieu à ses côtés, qui lui parle, et qui répète à son bénéfice la promesse faite à Abraham. Une promesse magnifique ! Il aura une descendance nombreuse, la terre reviendra toujours à sa famille.

Et ceci dans un beau but : ses descendants devront se répandre dans le monde entier pour y apporter la bénédiction divine. Ils sont certes privilégiés, mais pas pour mettre en avant des privilèges liés à leur naissance, à leur arbre généalogique, qui leur donneraient des droits supérieurs aux droits des autres humains. Ils sont chargés d’un message, et comme il s’agit d’un beau message de bénédiction, c’est une joie pour eux de le partager, en tous cas, cela devrait l’être.

Et voilà que Jacob se réveille. Et il prend conscience : Dieu est ici et je ne le savais pas. C’est merveilleux et en même temps, cela fait peur.

Et là, d’un coup, je suis concerné. Cela ne m’est-il pas aussi arrivé à maintes reprises ? Je pourrais invoquer le baptême, le baptisé – dans nos Eglise du moins, - n’a souvent que quelques jours, et n’a aucune idée de ce qui lui arrive, pourtant, Dieu est déjà là, l’accueillant dans son alliance, et le baptisé ne le sait pas encore.

Combien de fois cela n’est-il pas arrivé aussi dans la vie consciente de bien des croyants. Ils étaient en péril, se sentaient seuls, abandonnés, malades. Et puis, une parole, un geste, un événement imprévu montrent un chemin, libèrent du danger, font sortir du doute. Ils peuvent se relèver. Parfois, cela arrive instantanément, parfois, le processus est progressif. Et ils retrouvent la joie de vivre. Et ils prennent conscience – ou non : Dieu était là et ils ne le savaient pas. Le Samaritain guéri de la lèpre dont parle l’Evangile de ce jour est un bel exemple de ce genre d’expérience. Et quand lui prend conscience de cette présence divine en Jésus, il revient rendre grâce et s’humilier devant Dieu. Neuf autres, qui ont vécu la même chose, restent indifférents à ce merveilleux cadeau.

Si à chaque fois, le croyant qui fait ce type d’expérience faisait comme Jacob et construisait un autel ou dressait une pierre, le monde serait en pénurie de matériaux de construction ! Mais ces moments où l’on sent que Dieu était présent, même si c’est seulement par après, ces moments où la grâce a frappé, ces moments restent présents dans la mémoire du croyant. Ces moments sont des souvenirs qui restent et consolident la foi. Et ils permettent d’avancer dans la vie.

Le Samaritain est reconnaissant, dans les deux sens du mot : il reconnaît en Jésus quelqu’un qui intervient avec la puissance de vie, de guérison, de réparation de la part de Dieu. Et son cœur est rempli de joie pour cette grâce infinie dont il a eu la chance de bénéficier. Il exprime sa reconnaissance pour ce qui lui arrive en disant merci, par la louange.

Nous aussi avons vocation à nous souvenir, à dire notre reconnaissance pour toutes les fois où nous nous sommes sentis soutenus, guidés, aimés. Une reconnaissance qui peut nous habiter et nous aider à avancer à travers inquiétudes, incertitudes et peurs. Dans ce monde rempli de danger, où les mauvaises nouvelles sont quotidiennes, voilà qui peut nous rendre l’espérance.

Amen.

Propositions pour une prière

Seigneur, trop souvent, il nous est arrivé d’être sourds et aveugles à ta présence. Tu étais là, et nous ne le savions pas. Nous étions absorbés par nos soucis. Nous avions soif de distractions. Les écrans nous attiraient irrésistiblement en promettant des nouveautés fascinantes, promesses toujours à nouveau déçues.

Tu étais là, et nous ne voulions pas t’entendre. Tu nous proposais une Bonne Nouvelle, un chemin de vie, et nous suivions nos routines, fermés à ce qui se passait à droite et à gauche des sentiers familiers.

Tu étais là, et nous ne voulions pas te voir : pourtant tu étais là, dans l’attente que nous prenions du temps pour ceux qui nous entourent, que nous soyons généreux avec ceux qui avaient besoin de nous, que nous cessions d’hésiter pour suivre avec constance les engagements que nous avions reconnus comme justes.

Tu es là, au cœur de nos vies, tu es tous les jours à nos côtés.

Je t’en prie : aide-moi à m’en souvenir. Aide-moi à me détourner des distractions pour me concentrer sur ce qui compte. Remplis mon cœur de louange pour ta présence ! Et permets que je mène une vie digne sous ton regard. AMEN

 
 
 

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