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Panier garni du Vendredi Saint 2025


Prélude à l’orgue

Accueil:

La nuit fut courte… Hier soir, il était question de service autour d'un repas, autour d'un lavement de pieds. Du service qui irait même jusqu'à donner sa vie.

 

Lors de la nuit qui vient de se terminer, Judas l’Iscariote a trahi le maître, les autres disciples se sont  endormis, le coq qui a chanté au moment du 3ème reniement de Pierre. Le tribunal religieux s'est réuni, Jésus a été amené de Ponce Pilate à Hérode.

Mais c'est son propre peuple qui aura décidé de la sentence :

" Crucifie-le ! Crucifie-le !! "

 

Quelques notes d’orgue ( pour faire transition)

 

« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle »

Jean 3, 16

 

Voici le mot d’ordre de ce jour du Vendredi-Saint où nous faisons mémoire de la mort du Christ ; c’est avec ce verset de l’Evangile de Jean que je vous souhaite la bienvenue.  Venus de près ou de loin, nous sommes rassemblés pour nous souvenir que l’amour de Dieu n’a pas eu de limite…

Les événements de la nuit nous ont été résumés. C’est vrai, ils sont déjà loin les cris de joie qui ont accueillis Jésus lors de son entrée triomphale à Jérusalem, la joie et le bois des Rameaux se sont transformés en bois pour faire la croix.

 

Ce matin, la Mort et l’Amour se mélangent. Chaque année je m’en étonne : la Mort et l’Amour. Quasiment la même sonorité, ces deux mots. La Mort et l’Amour.  L’amour dans le don ultime, la mort dans l’abandon le plus complet. Mort et amour se mélangent ce matin, comme ils se mélangent aussi sur nos itinéraires de vie ; deux réalités que nous connaissons bien et qui se rappellent à nous ce matin.

En mémoire de la crucifixion et de la mort de notre Seigneur Jésus Christ, nous voulons vivre ce culte dans le recueillement et la simplicité.

 

Chantons CHANT AEC 449, 1-3 O Jésus ta croix domine



Louange (en alternance PWP) :

  Avec le Christ et tous les crucifiés de la terre, les victimes de la guerre, de la barbarie, de la famine, des dérèglements climatiques,  portons à Dieu le cri de leur souffrance, avec les mots du psaume 22, que Jésus avait lui-même prononcé du haut de la croix : Eli, Eli, lama Sabachtani ?

 

P : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

A : J’ai beau rugir, mon salut reste loin.

P : Mon Dieu, le jour je t’appelle au secours, mais tu ne réponds pas.

A : Et la nuit, je ne trouve pas le repos.

P : Pourtant, c’est Toi le Saint
A : Tu trônes, Toi, la louange d’Israël

P : On me traite comme une vermine ; je ne suis plus un homme.

A : Les gens m’insultent, tout le monde me méprise.

P : Ne reste donc pas loin de moi, maintenant que le danger est proche.

Tous : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

 

(Quelques secondes de SILENCE )

 

Pénitence:

Seigneur Jésus Christ, nous nous sommes habitués à la croix.

Nous nous sommes habitués à Ta croix.

Seigneur, depuis notre situation confortable, loin de la guerre, de la famine,  pardonne notre manque de reconnaissance !

Tes bras ouverts veulent recevoir ceux qui viennent à toi. Bien souvent, le monde refuse ton accueil. Par manque de foi, par manque d’espérance. C’est ailleurs que nous cherchons la consolation.

 

Pour nos manquements, nos ruptures avec toi, prends pitié de nous Seigneur !

 

Répons : AEC 401/1 Prends pitié de moi Seigneur

                                      (l’assemblée reprend place)

 

Lecture de la Passion selon l’Evangile de Jean 19, lecteur CP

 

1) Jésus est cloué sur la croix : Jean 19, 16-27

 

16 Alors Pilate leur livra Jésus, pour qu'on le cloue sur une croix.

Ils emmenèrent donc Jésus. 19 17 Celui-ci dut porter lui-même sa croix pour sortir de la ville et aller à un endroit appelé « le lieu du Crâne » — qu'on nomme « Golgotha » en hébreu —. 18 C'est là que les soldats clouèrent Jésus sur la croix. En même temps, ils mirent deux autres hommes en croix, de chaque côté de Jésus, qui se trouvait ainsi au milieu. 19 Pilate ordonna aussi de faire un écriteau et de le mettre sur la croix ; il portait cette inscription : « Jésus de Nazareth, le roi des Juifs. » 20 Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, car l'endroit où l'on avait mis Jésus en croix était près de la ville et l'inscription était en hébreu, en latin et en grec. 21 Alors les chefs des prêtres juifs dirent à Pilate : « Tu ne dois pas laisser cette inscription «le roi des Juifs» mais tu dois mettre : «Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs». » 22 Pilate répondit : « Ce que j'ai écrit reste écrit. »

23 Quand les soldats eurent mis Jésus en croix, ils prirent ses vêtements et les divisèrent en quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, tissée en une seule pièce du haut en bas. 24 Les soldats se dirent les uns aux autres : « Ne déchirons pas cette tunique, mais tirons au sort pour savoir à qui elle appartiendra. » C'est ainsi que devait se réaliser le passage de l'Écriture qui déclare :

« Ils se sont partagé mes habitset ils ont tiré au sort mon vêtement . »

Voilà ce que firent les soldats.

25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la soeur de sa mère, Marie la femme de Clopas et Marie du village de Magdala. 26 Jésus vit sa mère et, auprès d'elle, le disciple qu'il aimait. Il dit à sa mère : « Voici ton fils, mère. » 27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et dès ce moment, le disciple la prit chez lui.

 

TRES COURT INTERLUDE MUSICAL A L’ORGUE

 

 

2) Lecture de la Passion selon l’Evangile de Jean 19, 28-30

 

19 28 Après cela, comme Jésus savait que, maintenant, tout était achevé, il dit pour accomplir le texte de l'Écriture : « J'ai soif . »

29 Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats trempèrent donc une éponge dans le vinaigre, la fixèrent à une branche d'hysope et l'approchèrent de la bouche de Jésus.

30 Jésus prit le vinaigre, puis il dit : (attendre un peu) :

« Tout est achevé ! »

 

 Alors, il baissa la tête et mourut.

 

 

    On souffle l’une des bougies sur l’autel puis  

 

SILENCE (1’)

  

Prière : Seigneur notre Dieu, tu le sais nous avons de la peine à voir dans la croix un signe de victoire. Si elle n’est pas devenue une affligeante banalité, elle est pour nous le signe de la détresse la plus noire, de l’injustice la plus cruelle, de l’anéantissement le plus inhumain et du non-sens le plus absolu.

Pourquoi tant de violence, de haine, de cruauté dans le cœur des hommes ?

Seigneur, apprends-nous à discerner dans ta croix le signe de ton amour  et de ton pardon et qu’ainsi elle devienne pour nous le signe que le mal et la haine peuvent être vaincus. Nous te le demandons ardemment à toi qui vit et qui règne avec le Père et le Saint Esprit, pour les siècles des siècles. Amen 

 

CHANT AEC 452, 1-3 O douloureux visage

 

Message du Vendredi-Saint


Des histoires folles, dans notre monde, il y en a, à foison!

Peut-être que vous en auriez une à raconter, là tout de suite, une histoire dingue,  une que vous avez vécu personnellement ou quelqu'un de votre entourage! Si vous n'avez pas d'inspiration, il y a toujours la télé, les journaux, les livres, internet qui seront là pour vous en raconter!

 




Est-ce que vous connaissez l'histoire de Tsutomu Yamaguchi? Comme son nom l'indique, il n'est pas alsacien d'origine! Oui, c'est un Japonais! Sa folle histoire à lui, c'est que Tsutomu Yamaguchi est le seul homme officiellement reconnu comme ayant survécu aux deux bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki. Son destin hors du commun témoigne à la fois de l’horreur de la guerre et de la résilience humaine face à l’indicible.

C'était il y a 80 ans cette année! En août 1945, il se retrouve par deux fois au cœur de l’enfer nucléaire. Blessé à Hiroshima, puis frappé à nouveau trois jours plus tard à Nagasaki, il survit miraculeusement aux deux explosions les plus dévastatrices de l’Histoire. Longtemps silencieux, cet homme devenu symbole du pacifisme finit par prendre la parole pour dénoncer l’arme nucléaire.

Il est 8h15 lorsqu’un bombardier américain B-29, l’Enola Gay, largue la première bombe nucléaire de l’Histoire sur une population civile. Yamaguchi se trouve alors à trois kilomètres de l’épicentre. "Il y eut comme un grand éclair de magnésium dans le ciel. Une lueur aveuglante, et je fus balayé comme un fétu de paille", racontera-t-il plus tard. Gravement blessé, il décide dès le lendemain de quitter Hiroshima pour rejoindre Nagasaki. Il parvient à monter dans un train, une prouesse alors que les infrastructures sont dévastées. 3 jours plus tard, il vit le même enfer à Nagasaki, où vivait sa famille. Il deviendra militant pacifiste, anti-nucléaire dans un monde, le nôtre, où 9 pays possèdent l'arme atomique!

L'effet d'une bombe… on n'en est peut-être pas si loin en ce matin du Vendredi Saint, jour où le Fils de Dieu a été mis sur la croix! Ce n'est pas un bombardier B-29 qui a semé le trouble, mais une décision humaine, celle de son peuple, en accord avec les autorités.

Pas de magnésium radioactif dans le ciel de Jérusalem, mais une lourde obscurité, et un rideau qui se déchire aux alentours de 15h d'après le récit des Evangiles, heure à laquelle "tout est accompli": Jésus rend son dernier souffle.

 

Pour le dire autrement, pour ceux qui viennent à l’église, aujourd’hui, rien n’a changé depuis le dernier Vendredi Saint. Ni par rapport à celui d’avant, ni encore celui d’avant… Ah si une année, il y a avait le COVID, mais sinon, rien de neuf sous le soleil!

Jésus a toujours été crucifié, la croix a été dressée comme chaque année au Golgotha, Pilate est là, les soldats aussi, les juifs, la foule, les femmes, Marie, les Marie…

S’il y a bien quelque chose qui nous rassure, c’est que comme "Paris sera toujours Paris",  « Vendredi Saint sera toujours Vendredi Saint"!

S’il y a bien une chose pour laquelle le doute ne nous effleure même pas ¼ de seconde, c’est bien cette réalité-là ! Jésus a été crucifié. C’était un vendredi, c’est aujourd’hui. Autant la Bible que d'autre écrits historiques, auxquels on accordera peut-être même davantage de crédit, nous le disent: effectivement, un certain Jésus du village de Nazareth, fauteur de troubles, a été crucifié sous le règne de Pilate et d'Hérode.

 

Beaucoup d’entre vous n’auront certainement pas dû attendre ce jour du Vendredi Saint pour se retrouver dans une église ou un centre funéraire  pour une messe, un culte, une cérémonie d’adieu. La croix, on la trouve partout : sur le toit de nos églises, sur les murs, les autels, les feuilles de chants, les pendentifs plaqué or ou argent, les bagues des motards, sur des tableaux…

Si vous avez fait le chemin pour vous approcher d’un cercueil ou d’un tombeau, c’est sans doute que quelqu’un de votre entourage, un parent, un ami, une collègue, une enfant nous ont quittés.

Voyez déjà la pudeur : il nous a quittés, elle est partie, il s’est éteint, elle s’en est allée, une étoile supplémentaire peuple le ciel : voilà comment nous parlons de nos défunts.

 

Jésus, lui, est mort… sur la croix. Il ne nous a pas quittés, il n’est pas parti, il ne s’est pas éteint, il ne s’est pas en allé, il n'est pas une étoile peuplant le ciel… il est mort. Voilà ce que nous disons…même dans notre confession de foi. Il a été crucifié, il est mort, il a été enseveli…

 

Presque une évidence, pas trop de peine, pas de voix chevrotante ni de larmes au coin des yeux, … Jésus est mort… Et pourtant, il était jeune. Plus les années passent, plus je me dis que j’ai déjà vécu quelques années de plus par rapport à lui, jeune trentenaire qu'il était…

 

Moïse, lui, est mort très vieux sur le mont Nebo face à la terre promise au milieu du peuple d’Israël.

Bouddha est décédé à 80 ans, paisiblement au milieu de ses disciples.

Tsutomu Yamaguchi, notre japonais double-survivant avait 93 ans lorsqu'il est décédé!

 

Jésus est mort… Même les écrivains de tous temps n’ont pas cherché à rendre les faits plus beaux, plus romancés, plus romantiques… Je me suis rappelé de ce livre que j’avais un jour acheté chez un bouquiniste place Kléber, je l’avais payé 20 francs… QUMRAN, un livre d’Eliette Abécassis, une juive qui écrivait au sujet du Messie des chrétiens. Je vous en lis le début, qui évoque la fin, comme nous réunis ce matin.

« Le jour où le Messie rendit l’âme, aucune lumière n’éclairait le ciel ; pas de signe miraculeux, les nuages annonçaient une pluie fine. C’était un jour comme un autre en somme, ni triste, ni gai… ni extraordinaire, ni même tout-à-fait ordinaire. Mais peut-être cette normalité était-elle un présage de cette absence de présage, je ne sais pas. Son agonie fut lente, difficile. Son regard se vida de la flamme qui toujours l’embrasait.

Son corps tordu, ravagé, n’était plus que souffrance, contusion et plaie béante… Inévitablement, il succomba… »

 

Un jour ordinaire donc, dont nous ici, faisons un mémorial, une journée de souvenir, une fête, un jour férié (on espère encore longtemps !)…

Un jour de fête …de ce qui ressemblait à  un échec ! Mais comme souvent on se trompe!

 

L’Evangile de Jean ne dit à aucun moment que Jésus subit.

Il ne dit pas plus qu’il est abandonné ou rejeté même s’il se retrouve seul, cependant.

Le récit de l'Evangile est saisissant de majesté. Jésus reste entièrement maître de la situation et c’est lui qui prend les initiatives et dirige les événements.

 

Ainsi seul, il porte sa croix.

Il confie sa mère à son disciple préféré, il est parfaitement lucide!

Il n’y a pas de cri de désespoir.

Mais il y a cette parole magistrale « tout est achevé » « tout est accompli ». 

 

Ce n’est pas l’échec d’un homme, c'est encore moins l’échec d’une mission mais bel et bien son accomplissement !

Il y a derrière ce fait divers horrible, cette exécution capitale, l’accomplissement d'un plan! Comme certains voulaient sauver le soldat Ryan, l'idée du Vendredi Saint c'est de sauver le Monde. Ni plus, ni moins!

 

Derrière ce grand gâchis, cette fin horrible, lamentable s’accomplit la volonté de Salut du monde.

 

Tuer la bête en nous, extirper le péché en nous, voilà l’œuvre accomplie par le Christ sur la croix.

 

« Laissez-vous réconcilier avec Dieu » nous encourage l’apôtre Paul.

 

Votre paix, votre joie, votre épanouissement, votre bonheur sont là à portée de main en Jésus le Christ. Pas besoin de dézinguer l'autre, pas besoin de jouer des coudes, pas besoin de tuer même symboliquement l'autre, par des mots assassins ou des actes de violence!  Pour notre Salut, Dieu n'a fait couler qu’un sang, qu'un seul sang : le sien!

 

Pilate a fait écrire sur la croix du Christ : « Jésus Christ le roi des juifs » cette confession  involontaire était dans les 3 langues universelles de l’époque, c’est une vérité universelle : la mort du Christ accomplit le Salut du monde.

 

En regardant cette croix sur l’autel, rouge comme le sang qu’a versé Jésus, en regardant cette couronne d'épines poussiéreuse que nous sortons une fois dans l'année, aujourd'hui, souvenons-nous de ces 3 mots : « tout est accompli ».

 Pensons aussi à tout ce que nous, nous n’avons pas accompli, pas pu, pas su, pas eu le courage d'accomplir : par peur de manquer, par lâcheté, par manque de temps ou de volonté, ou par peur de déplaire.

 

Que cette croix nous donne le courage d’espérer pour la suite.

La suite du Christ mis pour l’heure au tombeau, notre propre suite où il y a encore tant de choses à accomplir, à vivre et à espérer, au milieu des bombes de notre Humanité.  AMEN

 

Bref interlude musical à l’orgue

 

CHANT AEC 450,1-3 O Jésus notre frère

 

 

Annonces – offrande ( interlude musical à l’orgue)

 

LITURGIE DE SAINTE CENE

 

Intro : A présent, nous faisons mémoire de la passion et de la mort du Christ, et en partageant ce repas, nous comprenons qu’il est aussi mort sur la croix pour chacune et chacun de nous. 

Préface : Père Eternel, nous voici seuls, nous aussi, au pied de Ta croix ; C’est là que tout s’accomplit : abandon et compassion, mort et vie. Nous ne pouvons que nous taire et nous remettre entre tes mains.

 

C’est pourquoi avec tous ceux qui ont vécu dans la foi, avec la création tout entière nous méditons en silence le don ultime de ta vie pour que nous ayons, en Toi, le Salut et la vie éternelle que tu as promis à ceux qui te suivent et te font confiance. Avant de nous rappeler de quelle manière tu as parlé de ta mort au moment de ton dernier repas, prenons encore un temps de silence….

 

Institution : Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, pris du pain, et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps qui est livré pour vous, faites cela en mémoire de moi »

Il fit de même pour la coupe, après le repas, en disant : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites cela, toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi.

Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne.

 

Epiclèse : Envoie ton Saint-Esprit sur nous, assemblés pour ce repas : que ce pain soit pour nous communion au corps du Christ, et cette coupe la communion au sang du Christ. Qu'en recevant ce matin uniquement le pain, nous ayons part à toutes les bénédictions qui sont en ton Fils : et qu'ainsi il demeure en nous et nous en lui.

Prière d’intercession :

Toi, Jésus, le seul juste devant Dieu,

Toi qui as été livré comme un coupable  entre les mains des hommes,

Toi qui fus jugé, condamné, supplicié,

   

  nous t'apportons la souffrance des hommes.

Nous te prions pour les malades et les mourants,

pour les isolés, les confinés, pour ceux qui sont mis à la marge de la vie et dans l’impossibilité de fêter Pâques en famille cette année.

Nous te prions pour ceux qui n'ont pas de patrie,

 pas de toit, pas d’amour. Pour ceux qui connaissant la guerre en Palestine, en Ukraine, dans les contrées africaines, pour ceux qui sont jetés sur les routes de l’exil, persécutés, victimes de la folie des hommes et de l’inaction des politiques.

Nous te sommes reconnaissants pour ceux qui,  sans peur devant la mort et devant les insultes, témoignent de leur foi et poursuivent  le combat pour la justice.

Nous te prions les révoltés de ce monde, pour ceux qui osent mener des combats pour le climat, pour la justice sociale, pour la paix.

Nous te prions pour les vies brisées par le tourbillon de la violence et du terrorisme.

 

Seigneur Jésus donne l'espérance,

Car tu es mort pour ceux qui meurent

et tu es ressuscité  pour les appeler à la résurrection.

Notre Père

Fraction du pain

Le pain que nous partageons est communion au corps de notre Seigneur Jésus-Christ.

La coupe de bénédiction pour laquelle nous rendons grâce est communion au sang  de notre Seigneur Jésus-Christ.

Toutes les fois que vous mangez de ce pain et buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu’il vienne !

Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.

Répons : Christ est venu  AEC 871 

 

Invitation :

Heureux les invités au repas du Seigneur. Venez car tout est prêt

 

 

Action de grâce : Béni sois-tu, Seigneur qui par la mort de ton Fils nous a libérés de toutes les formes d'esclavages et de mort et par sa résurrection nous as fait renaître pour une espérance vivante.

Nous t'adorons et te rendons grâce. Amen.

 

CHANT final : AEC 889, 1 et 4 Demeure par ta grâce

Bénédiction :

Que l’amour de Jésus-Christ notre sauveur, vous accompagne et vous rende rayonnant et fraternels, capable d’attention et de compassion pour tous les crucifiés de la terre.

Allez dans la paix du Christ. Amen

 

Postlude à l’orgue

 
 
 

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