top of page

Panier garni ESTOMIHI : en route vers Carême

Estomihi 2024 – dimanche avant careme

dimanche 11 FEVRIER 2024

 

Accueil : La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ notre Seigneur.

Soyez tous les bienvenus à ce culte dont le nom "Estomihi" vient du début du psaume 31 : " Sois pour moi un rocher fortifié, une place forte pour que je sois sauvé. Ce dimanche "Estomihi" est le dernier dimanche avant le début du temps du Carême. Mercredi des cendres, après mardi gras, c’est déjà dans 3 jours ! En point d’horizon la Semaine Sainte, la croix, le dimanche de Pâques !

Etre disciple du Christ, c’est aussi se préparer à la croix, à l’abandon, sans oublier la fête de la Vie. Ce n’est pas un tiraillement au final, mais bien plus un complément : oser croire en la vie malgré toutes les réalités obscures qui nous entourent.

 Car avec Dieu, vous le savez, c’est toujours la vie qui gagne à la fin !

Dimanche, jour de résurrection, jour où l’amour est vaincu la mort !

C’est aussi ce jour où l’amour sera mis à l’honneur, notamment avec le beau concert de cette après-midi, en compagnie de la chanteuse Annick BURGER. Mais avant d’être des écoutants, des écouteurs, soyons d’abord des chantants, des chanteurs ! Unissons nos voix pour :

                                                                         

CHANT AEC 247 Célébrons le Seigneur strophes 1-3

 

Psaume 31 : Eternel, je cherche en toi mon refuge ; que jamais je ne sois confondu !

Incline vers moi ton oreille, hâte-toi de me secourir !

Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse, où je trouve mon salut!

Car tu es mon rocher, ma forteresse ; et à cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras.

Je remets mon esprit entre tes mains, tu me délivreras, Eternel, Dieu de vérité !

Je serai par ta grâce dans l'allégresse et dans la joie car tu vois ma misère, tu sais les angoisses de mon âmes, et tu mettras mes pieds au large.

La suite du Psaume 31, nous allons la chanter avec le répons qui suit :

Répons : Je me confie en toi  AEC 154, 1-2

 

Pénitence :

 

Seigneur, nous sommes venus ce matin pour te célébrer, mais tu le sais, nous sommes toujours pressés.

A peine faisons-nous une chose, que nous pensons déjà à une autre.

A peine nous sommes-nous installés, que nous voulons repartir.

Nous avons de la peine à vivre l’instant présent, à faire vraiment halte, à nous mettre à ton écoute.

Et pourtant, nous le savons, c’est dans le calme et le repos qu’est notre force.

Seigneur, apprends-nous la patience et l’écoute, le repos et la disponibilité à ta présence !

Ecoute-nous, lorsque nous te prions comme en ce moment. Aide-nous toujours à oser nous ouvrir à toi.

 

Répons : Prends pitié de moi Seigneur, écoute ta bonté AEC 401, 1

 

Annonce de la grâce :

 

Comme à Marthe, le Seigneur nous dit : « Tu t'inquiètes et t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. C'est bien Marie qui a choisi la meilleure part ; elle ne lui sera pas enlevée. »

Puissions-nous, nous aussi choisir ce qui est vraiment essentiel à chaque instant de notre vie

 

Répons : AEC 424 Entre tes mains j’abandonne

 

Prière :

Seigneur, tu nous appelles à te suivre, mais bien souvent, nous avons peur de marcher derrière toi, car c'est un chemin à risque pour celui qui s'y engage. "Porter sa croix", "perdre sa vie pour le Seigneur" ! - nous n'y sommes souvent pas prêts, nous en avons peur.

Témoigner de ce que nous croyons, parler de notre espérance, même avec nos plus proches, c’est déjà compliqué, nous n’osons pas, nous avons peur d’être catalogués, jugés…  Tout supporter, tout pardonner : Toi Seigneur, tu as su le faire. Nous essayons, avec plus ou de moins de zèle et de succès. Alors  Père, prends-nous par la main sur ton chemin, et viens fortifier notre foi. Dès maintenant, par Ta Parole que nous allons recevoir. Amen

 

 

Lectures bibliques

Première lecture : lettre de Paul aux Corinthiens, chap 13,

versets 1-13

 

1 Supposons que je parle les langues des hommes et même celles des anges : si je n'ai pas d'amour, je ne suis rien de plus qu'un métal qui résonne ou qu'une cymbale bruyante. 2 Je pourrais transmettre des messages reçus de Dieu, posséder toute la connaissance et comprendre tous les mystères, je pourrais avoir la foi capable de déplacer des montagnes, si je n'ai pas d'amour, je ne suis rien. 3 Je pourrais distribuer tous mes biens aux affamés et même livrer mon corps aux flammes, si je n'ai pas d'amour, cela ne me sert à rien.

4 Qui aime est patient et bon, il n'est pas envieux, ne se vante pas et n'est pas prétentieux ; 5 qui aime ne fait rien de honteux, n'est pas égoïste, ne s'irrite pas et n'éprouve pas de rancune ; 6 qui aime ne se réjouit pas du mal, il se réjouit de la vérité. 7 Qui aime supporte tout et garde en toute circonstance la foi, l'espérance et la patience.

8 L'amour est éternel. Les messages divins cesseront un jour, le don de parler en des langues inconnues prendra fin, la connaissance disparaîtra. 9 En effet, notre connaissance est incomplète et notre annonce des messages divins est limitée ; 10 mais quand viendra la perfection, ce qui est incomplet disparaîtra.

11 Lorsque j'étais enfant, je parlais, pensais et raisonnais comme un enfant ; mais une fois devenu adulte, j'ai abandonné tout ce qui est propre à l'enfant. 12 A présent, nous ne voyons qu'une image confuse, pareille à celle d'un vieux miroir ; mais alors, nous verrons face à face. A présent, je ne connais qu'incomplètement ; mais alors, je connaîtrai Dieu complètement, comme lui-même me connaît.

13 Maintenant, ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance et l'amour ; mais la plus grande des trois est l'amour.

 

Répons : Alléluia

 

 

 

Deuxième lecture :

Evangile de Marc, chap 8, versets 31-38

8 31 Ensuite, Jésus se mit à donner cet enseignement à ses disciples : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup ; les anciens, les chefs des prêtres et les maîtres de la loi le rejetteront ; il sera mis à mort, et après trois jours, il se relèvera de la mort. » 32 Il leur annonçait cela très clairement. Alors Pierre le prit à part et se mit à lui faire des reproches. 33 Mais Jésus se retourna, regarda ses disciples et reprit sévèrement Pierre : « Va-t'en loin de moi, Satan, dit-il, car tu ne penses pas comme Dieu mais comme les êtres humains. »

34 Puis Jésus appela la foule avec ses disciples et dit à tous : « Si quelqu'un veut venir avec moi, qu'il cesse de penser à lui-même, qu'il porte sa croix et me suive. 35 En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour la Bonne Nouvelle la sauvera. 36 A quoi sert-il à un homme de gagner le monde entier, si c'est au prix de sa vie ? 37 Que pourrait-il donner pour racheter sa vie ? 38 Si quelqu'un a honte de moi et de mes paroles face aux gens d'aujourd'hui, infidèles et rebelles à Dieu, alors le Fils de l'homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. »

 

Répons CHANT A Dieu soit la gloire AEC 277, 1+2

 

Message  et interlude musical

Avec le texte de prédication du matin, vous comprendrez bien que le temps du Carême, c’est pour tout bientôt !  

Le Carême ce sont ces 40 jours qui nous préparent à la Semaine Sainte et à Pâques. On fait gras encore mardi, puis c’est le mercredi des cendres, la période de Carnaval, qui étymologiquement renvoie à l’absence de viande. Carne-valere : enlève la carne, la viance.

40 jours qui seront teintés par des mots comme repentance ou conversion... Dans un autre temps, on croyait bon de rajouter jeûne et pénitence…

Aujourd’hui, ça existe toujours mais  on a rendu le carême plus « soft ». « Le carême du chocolat, de l’alcool » ou encore le « carême des écrans ».

 En entendant les mots du prophète Amos, qui a vécu 8 siècles avant Jésus-Christ, l’ambiance va encore se crisper légèrement. Les masques sont appelés à tomber, et notre prophète ne prend pas de pincettes. Voici donc les paroles que Dieu a mis dans la bouche d’Amos, accrochez-vous bien à votre banc…je me lance !

Lecture Amos 5, 21-24

Bien sûr que nous sommes loin de l’époque où vécut Amos. Mais pouvons-nous taire la voix de Dieu qui vient nous déranger ce matin, soudain, au beau milieu de notre chemin de vie ?

Nous autres protestants, on peut se moquer des « Je déteste vos pèlerinages ». Soit ! Des sacrifices complets et des offrandes de grain ! Soit !

Mais que faire avec les « arrêtez de brailler vos cantiques à mes oreilles »…n’est-ce pas encore ce que nous faisions il y a 2 minutes ?

« Je ne peux pas sentir vos rassemblements, arrêtez votre brouhaha, vos chants, votre musique… » Il est gonflé ce mec ! C’est qui d’abord Ce Amos? Il ne fait partie de notre paroisse, on  ne l’a jamais vu au culte, de quel droit ose-t-il nous faire des reproches ? On aurait vite fait de se dire : « laissons le causer, de toute façon, ses mots ne nous concernent pas… » Hum… pas si sûr !

Certes, c’était il y a si longtemps… Et si loin d’ici… là-bas en Israël ! Mais nous avons entendu ce texte aujourd’hui ! Et ici ! Au milieu de nous ! 

A l’époque le ciel était bleu, sans nuage pour les  tribus d’Israël :

-         Dans les cœurs des Israélites s’éveillaient des rêves de grandeur. Finie la simplicité, l’humilité !

-         On faisait commerce avec le monde entier, et la prospérité était au moins un moteur, sinon une quête.

-         Pourtant, malgré les richesses,  la solidarité était oubliée. Le fossé entre les riches et les pauvres se creusait de plus en plus.

-         Et puis, enfin, les cultes étaient des cérémonies splendides, mais l’amour de Dieu n’y avait pas sa place !

(PAUSE)

De quoi je parlais ? J’étais entrain de décrire la situation d’hier, du temps d’Amos, et voilà que je me rends compte qu’il y a tellement de points communs avec aujourd’hui.

Rêve de grandeur, fini l’humilité, échanges internationaux, connections à tout va, «  si t’as pas la 4G, t’es bon à être dégagé ! » Hôtels de luxe, voyages au bout du monde, culte du corps et du jeunisme, rapport à l’image et à son image truquée, biaisée, montrer toujours le bon côté, le beau, le propre… Mais il y a aussi l’autre face… Avez-vous lu comme moi que les jeunes ayant des pensées suicidaires n’a jamais été aussi élevé !

 

-         Les progrès de la science et de la technologie ont fait naître des rêves de grandeur ; je suis toutefois persuadé que l’intelligence artificielle reste un danger pour l’humanité, et pas seulement pour influencer des élections, n’est-ce pas M Poutine ?

-         on découvre l’univers de l’autre, de l’africain, du thaïlandais, de l’australien, du péruvien pendant 3 semaines, mais on ne connait toujours pas son voisin !

-         De grands rassemblements, des grand-messes protestantes sont organisés par nos Églises, mais tant de personnes attendent ce petit mot d’Évangile qui leur parlerait personnellement, les toucherait dans leur vécu ! (Pause)

Les mots d’Amos sont-ils vraiment si loin de ce que nous vivons ?

En entendant celui qui est le porte-parole de Dieu déclarer qu’il n’éprouve aucun plaisir à recevoir notre offrande, je ne peux m’empêcher de penser à toutes ces paroisses qui ce matin encore, et bien malgré elles, feront Sa volonté.

Ici et là, dans cette paroisse, la corbeille de l’offrande du dimanche sera presque vide. Même pas de quoi défrayer l’organiste.  Heureux celui qui donne avec joie, dira Paul dans sa lettre aux Corinthiens.

 

Ce constat m’amène à en faire un autre : ce n’est pas tellement que les gens donnent moins, mais c’est tout simplement qu’ils ne viennent plus au culte ! Ou alors qu’il n’y a plus de pasteurs, ou seulement 1 pour 4 paroisses… Le pasteur devient peu à peu un curé comme un autre, au service d’1,2,3,4  paroisses quelquefois.

 

On faisait un reportage l’autre jour du côté de Dorlisheim au jour des élections de Conseil Presbytéral : on tablait sur 80 votants, il y en a eu 50 !

A l’Elsau, une trentaine de votants. Ici, on a fait 150, avec les procurations, soit 15% de paroissiens. C’est bien ?

 

Amos ne semble-t-il pas dire d’ailleurs que les bancs vides sont moins agréables à Dieu que des bancs bien garnis ? Que lui répondre ?

Et bien peut-être tout simplement lui rétorquer que le service divin ne se limite pas aux 60 minutes du culte.

Toute notre vie devrait être notre service, notre culte pour Dieu. Ce que nous pratiquons et entendons au culte, devrait correspondre à ce que nous faisons en dehors, à l’extérieur de ces murs.

Ecouter la Parole de Dieu à l’intérieur doit servir à mieux pouvoir la redécouvrir dans le quotidien.

Vivre en paix ici et faire la guerre dehors, en plus d’être contradictoire, c’est donner raison au prophète Amos.

Le culte n’est pas le lieu où il s’agit de renforcer des attitudes pieuses, en jouant un rôle. Le culte ce n’est pas écouter et méditer en façade de belles paroles,

Ce n’est pas offrir une heure de son temps et un peu de son argent et se sentir tout-à-coup saint et pur.

Ce sont de telles attitudes qui sont justement visées et critiquées dans notre texte du jour.

 

Amos, c’est un gars du peuple, un petit éleveur. Il dira de lui-même : «  je ne suis ni prophète, ni fils de prophète : je suis berger, et je fais pousser des sycomores, des arbres ».

 Dieu a rattrapé ce Amos pour en faire son prophète, tout simplement parce qu’il n’est pas dans le système, il ne fait pas partie du club officiel des nantis, des apparatchiks, qui connaissent les rouages et les trucs pour bien s’en sortir.

Dans ma pratique pastorale, j’ai toujours été, et je resterai attentif aux remarques, aux ressentis de ceux qui sont éloignés de l’Eglise ; c’est toujours intéressant d’avoir un retour de leur part par rapport à un culte, à une célébration funéraire, un baptême,… une activité proposée par la paroisse.

Rien ne fait plus plaisir que d’entendre dire quelqu’un : c’est la première fois que je viens chez les protestants, ça m’a plu, c’est différent…

Autre phrase que j’affectionne terriblement : vous ne ressemblez pas à un pasteur !

Et ma préférée : vous m’avez réconcilié avec l’Eglise, avec Dieu.

 

Ce n’est pas pour me passer de la pommade que je vous partage cela, mais je crois qu’effectivement, il y a des lieux, il y a des personnes, il y a des instances, aussi en Eglise, qui rendent un parfait contre-témoignage au message biblique chrétien.

Et que le travail que nous faisons ici, dans cette paroisse, dans ce consistoire, sert avant tout à rendre témoignage au Dieu de Jésus-Christ. A le rendre accessible, présent, aussi dans des choses innovantes, un peu décalées peut-être. Si nous faisons des choses, si nos événements, nos rencontres, nos cultes avec les jeunes, avec un groupe de rock, nos soirées de fête sont orientées vers l’ouverture et la fraternité pronées par Jésus-Christ, elles ont du sens ! N’en déplaisent à certains mauvais coucheurs, aux rabats-joies, aux conservateurs aux yeux desquels nous paraîtrons certainement iconoclastes !

 

Je reviens à Amos. Nous, qui venons au culte, nous ne sommes pas meilleurs que les autres, mais je crois que nous, nous le savons ! Nous le reconnaissons, pour ne pas dire nous le confessons. Mais nous venons aussi puiser de l’énergie, de la force, des pistes de réflexion pour affronter la semaine. Dimanche, fait-il le redire, c’est le premier jour de la semaine ! Le jour 1, celui qui fait du bien !

 

Chers amis, c’est vrai, ce texte est dur. Dur à entendre avec toutes ses accusations que l’on se prend en pleine figure.

Mais regardons encore la seule partie positive de cet oracle. Que nous dit le dernier verset ? “que le droit jaillisse comme les eaux et la justice comme un torrent intarissable!” >>

Attention, nous prévient Amos, « si vous ne faites rien maintenant par rapport au droit et à la justice, arrêtez avec vos belles cérémonies religieuses. Si vous ne combattez pas pour plus de justice, pour le droit à la vie et au respect de la dignité de chacun, vos réunions et vos chants ne sont rien d’autre qu’un alibi, qu’une mascarade ».

Alors bien sûr que des Amos, des Jésus, des Paul, ont été rejetés par les leurs. Comme les Gandhi et bon nombre encore. Ce témoignage n’est pas des plus faciles, pourtant il est nécessaire. Et c’est à nous qu’il revient de le faire entendre, aujourd’hui, dans le monde qui est le nôtre. O combien pourtant pouvons rejoindre ce constat plein de vérité que dressait déjà Qohélet, cet Ecclésiaste désabusé :

 

 Si tu vois que, dans une province,  on opprime le pauvre, on dépouille le droit et la justice, ne sois pas stupéfait de la chose ; car un personnage haut placé protège  un autre personnage haut placé, et il en est encore de plus haut placés qu’eux.——————————————(Qohéleth 5,7).

Toute ressemblance avec des faits ou des personnes ayant existé ne serait que fortuite…

Nous ne sommes pas des révolutionnaires, et nous n’en avons ni l’envie, ni la prétention. Pourtant, nous sommes là, présents, vivants dans le monde d’aujourd’hui. Avec nos limites, mais aussi avec notre énergie.

 

Amos présente le Droit et Ja justice comme un torrent dans lequel on se laisserait entraîner. Et cela est salutaire. Se laisser entraîner, au-delà de tous nos freins…au-delà de nos blocages et peurs. ///

 

Bien des fois, nous avons le sentiment de faire plein de choses pour Dieu.

Et c’est alors que l’idée du mérite nous rattrape.

Amos et son message semblent nous conduire vers autre chose, qui serait plutôt formulé ainsi :

“Plutôt que de vouloir faire des choses POUR Dieu, si nous faisions des choses AVEC Dieu !?”                                                 AMEN

 

 

CHANT AEC 741 Evenou Shalom ( en entier 4 strophes)

 

Annonces et offrande ( interlude musical)

 

Prière d’intercession

 

Je vous invite à la prière :

Seigneur Dieu, avec tous les croyants qui, de par le monde, se réunissent aujourd'hui devant toi, nous adressons à toi notre prière commune :

Nous te louons pour TA Parole Sainte, source de vie et d’espérance.

.Nous te remettons ce temps qui nous mènera jusqu’à Pâques.

 Nous pensons aux travailleurs pauvres, aux précaires, aux chômeurs, aux nécessiteux.

Bénis tous les âges de la vie : prépare les uns à entrer dans la vie active, à être de bons conjoints et parents, et les autres à saisir les promesses de l'expérience et du vieillissement et à rencontrer leur Dieu.

Nous pensons aussi à la souffrance au loin, dans les pays en guerre, dans les contrées ravagées par la famine et les maladies, pour les pays en révolte et en attente de liberté.

Protège nos familles et notre paroisse, notre association du foyer Oberlin et tous ceux qui les font vivre, les bénévoles  qui s’y engagent qui donnent de leur temps et de leur personne.

Reçois maintenant nos demandes personnelles…. Notre Père 

CHANT d’envoi : Toi lève-toi AEC 545, 1

 

Envoi et Bénédiction

Un Père de l’Eglise, Jean Chrysostome, disait :

 

Rentrez à la maison, et préparez deux tables,

        L’une avec les plats de la nourriture,

        et l’autre avec les plats de l’Ecriture...

Faites de votre maison une église.

 

Ce que tu as vécu,

Ce que tu as entendu,

Ce que tu as vu,

 

Ne le garde pas pour toi.

 

Reprends-le ! Rumine-le ! Répète-le !

 

Tu es témoin de l’Evangile.

106 vues

Comments


bottom of page