Panier garni du jour des Récoltes, avec une église décorée de fruits et légumes!

Fête des moissons 5 octobre 2025

Accueil     Soyez tous les bienvenus pour cette fête des récoltes et des moissons.

La fête des récoltes et des moissons est pour nous l’occasion de dire merci à Dieu pour les fruits, les légumes, les aliments et tous les bienfaits  dont il nous comble ; sans oublier toutes nos récoltes, le salaire de notre travail, notre labeur qui nous rapporte de quoi pouvoir subvenir à nos besoins.

Alors que nous soyons plutôt amateurs des patates en purée, frites ou vapeur, qu’on aime le chou-fleur ou pas, Dieu nous souhaite la bienvenue, aux grands et aux petits. Les enfants du Club resteront avec nous, ils vont bricoler autour de l’automne!

D’ailleurs, malgré les écarts d’âge et de générations, il est bon de rappeler que nous sommes avant tout, en Jésus Christ, des sœurs et des frères ! Le petit Antoine, né le 2 janvier de cette année, va être baptisé ce matin, et il deviendra par le baptême, mon, notre petit frère en Jésus. Cette fraternité, les enfants vont nous la rappeler avec le chant Dans l’église, mon église…

Mélodie très très difficile… (Frère Jacques)

CHANT Dans l’Eglise, mon Eglise

Il y a toi, il y a moi

Des sœurs et des frères,

Tous du même Père

Tous unis, tous unis !

Toutes nos récoltes nous incitent aussi à être généreux et à partager avec d’autres; lors de ce culte, nous nous souviendrons aussi que les choses matérielles sont importantes, mais qu’elles ne suffisent pas pour combler une vie d’homme et lui donner du sens.

Oui, nous voulons nous laisser rappeler que l’être humain ne vit pas que de pain seulement, mais qu’il a aussi besoin de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ; parole de vie ; parole d’amour ; parole d’espérance ; parole d’éternité.

Le mot d’ordre de ce dimanche et de toute la semaine nous dit, avec le Psaume 145 : Les yeux sur toi, les affligés espèrent tous, tu leur donnes la nourriture au temps voulu. Psaume 145.15

CHANT  : Et chantent les prés AEC 718 2 strophes

Louange 

P : Remerciez le Seigneur ! Pour la moisson et pour la fête.

Ass : Oui, je veux dire merci au Seigneur pour les récoltes, les fruits et les légumes

P: Du haut du ciel, Seigneur, tu nous arroses d’eau et de soleil et tu remplis la terre de tes bienfaits.

A : Tu fais pousser l’herbe pour les troupeaux, tu fais grandir les plantes pour les humains.

P : Seigneur, tous, animaux sauvages et animaux domestiques, hommes et femmes, enfants comptent sur toi pour avoir à manger au bon moment.

A : Remerciez pour les rires des enfants, pour les câlins du soir avant de dormir,

      pour le travail et pour le sommeil qui permet de repartir chaque matin.

                    Tous: Chantons au Seigneur et disons-lui merci!

Répons : Tout dit qu’il est merveilleux AEC 724/1-2

Après le temps de la reconnaissance et du MERCI, disons aussi à Dieu le Créateur et au Christ notre frère ce qui nous sépare d’eux et ce qui nous sépare de tous nos frères en humanité.

Pénitence : JPS

 (Seigneur, dans la Bible, nous entendons ce passage  d’Evangile où l’on entend nos angoisses quotidiennes :

Qu’allons-nous manger, qu’allons-nous boire ?

Tu le vois comme nous, de quoi manquons-nous en regardant cet autel ?Ici, sous nos latitudes, nous avons à manger en abondance – mais ne savons pas  les utiliser de manière raisonnable et responsable. Encore aujourd’hui, toutes les 4 secondes, des hommes, des femmes et des enfants meurent de faim.

 Seigneur, prends pitié pour notre gaspillage, pour notre frénésie d’achats et notre solidarité qui a ses limites.

Seigneur, pardonne-moi lorsque je ne pense qu’à moi, tel un égoïste qui pense seulement à ses misères et qui oublie de plus dures réalités dans le reste du monde. Prends pitié de moi, excuse-moi, pardonne-moi!Temps de silence…

Répons : Seigneur reçois, Seigneur pardonne AEC 407, 1

Annonce de la grâce : (avec le service de baptême)

« A celui qui a soif, dit Dieu, je donnerai de l’eau de la source de la vie et je la donnerai gratuitement. »

Dans notre monde où tout s’achète et se vend, j’annonce aujourd’hui l’Evangile de Jésus-Christ, qui nous délivre de nos tombeaux et nous appelle à une vie nouvelle. Que cette vie soit faite d’amour, de partage, qu’il nous soit donné d’être rassasié en toutes choses.

Répons : J’ai soif de ta présence AEC 626, 1

LITURGIE DE BAPTEME d’Antoine NIERENBERGER

C’est aussi dans ce sens, une soif, une envie de présence de Dieu dans notre vie, que nous célébrons les baptêmes de Samuel et de Timothée.

Une graine a été semée, celle de la vie, et aujourd’hui, Antoine, par l’intermédiaire de ses parents, Eva et Adrien, viennent dire MERCI à ce Dieu de la Vie, pour cet appel, cet éveil à la vie.

Le signe de l’eau.

L’eau est indispensable à la vie ; elle nous désaltère, nous permet de nous laver ( fonction purificatrice). Mais l’eau peut aussi nous tuer ; elle fait des ravages et l’on peut s’y noyer ; des catastrophes récentes, les victimes de cet été ont rappelé aussi cette réalité.

C’est parce que l’eau est signe de vie et de mort que les chrétiens baptisent en utilisant de l’eau : l’eau mise sur notre front nous purifie, nous nettoie et nous apporte une vie nouvelle, que Jésus le Christ est venu offrir aux hommes.

Avant de baptiser cet enfant, qui est aussi un don de Dieu, un fruit récolté de l’amour de leurs parents, nous nous unissons dans la confession de foi :

« Je crois en Dieu… »

Baptême d’Antoine – allumage bougie de baptême

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Chant de baptême : Tu es là au cœur de nos vies

 Evangile du jour ( lecteur CP) Evangile de Marc 8, 1-9

8 En ces jours-là, une foule nombreuse s'étant de nouveau réunie et n'ayant pas de quoi manger, Jésus appela les disciples, et leur dit:

² Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu'ils sont près de moi,

et ils n'ont rien à manger.

³ Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin;

car quelques-uns d'entre eux sont venus de loin.

⁴ Ses disciples lui répondirent: Comment pourrait-on les rassasier de pains, ici, dans un lieu désert?

⁵ Jésus leur demanda: Combien avez-vous de pains? Sept, répondirent-ils.

⁶ Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains, et, après avoir rendu grâces, il les rompit, et les donna à ses disciples pour les distribuer; et ils les distribuèrent à la foule.

⁷ Ils avaient encore quelques petits poissons, et Jésus, ayant rendu grâces, les fit aussi distribuer.

⁸ Ils mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient.

⁹ Ils étaient environ quatre mille. Ensuite Jésus les renvoya. ( pas de répons mais chant J)

CHANT Psaume de la Création  strophes 1-3

                                                             Message

 Ce matin, nous avons devant nous un escalier garni de légumes, de fruits, de fleurs…

Je sais que c’est un dimanche particulier, puisque l’église est décorée. Quand on dit « décor », on pense à théâtre, cinéma… Maisons aussi qu’on décore pour Noël, Pâques, Halloween !

Dans certaines paroisses, de ville et même à la campagne, la fête des Récoltes et des Moissons n’est plus tellement célébrée… Pourquoi ? Parce que la plupart des gens ne sont plus agriculteurs, ou qu’ils n’ont plus de potager tout simplement ! Là où à Lingolsheim il y avait il y a 20, 30.50 ans des champs, il y a aujourd’hui des maisons ou des immeubles.

Et même si j’avais de la place pour faire pousser mes légumes, je n’ai pas le temps, plus l’envie,…

Commençons donc par redire le sens de cette fête : les moissons, le culte des Récoltes est l’occasion de remercier Dieu le père Créateur pour tout ce qu’il a fait pousser, pour la pluie et le soleil dont le jardin, le verger, le champ de l’agriculteur qui sont si nécessaires pour avoir une belle récolte. C’est la première raison pour laquelle nous sommes réunis, et beaucoup d’autres religions pratiquent une telle fête : reconnaître et comprendre que Dieu est un Créateur, maître de la nature. Qu’on l’appelle Dieu, Yahveh, Allah, Grand Architecte ou puissance créatrice, l’important n’est pas là ; redevenons donc déjà humbles, et ayons assez d’intelligence pour simplement dire que je ne suis qu’une petite créature au milieu d’une Création qui me survivra !

Pour les plus jeunes d’entre vous, c’est peut-être votre première fête des Moissons…vos parents, vos papis et mamies se souviennent certainement des fêtes des récoltes d’antan, où tout le village allait à l’église…et oui, presque tout le monde venait, car pratiquement tout le monde vivait à cette époque de ce que donnait le potager familial…I

Les groupes Super U  (joyeux anniversaire, 50 ans !) et AUCHAN n’existaient pas encore, et à cette époque là,

-          d’une on savait encore planter, semer et récolter tout seul

-          et de deux, on avait du terrain pas trop cher pour pouvoir avoir un jardin.

Aujourd’hui, si on veut des pommes de terre, de la salade, des oignons, des tomates, on ne s’embête plus à attendre que ça pousse dans son jardin ; NON, c’est fini ça…on prend vite la voiture et on va au supermarché !  Et vous y trouverez même des fraises en plein hiver ! On a oublié le cycle des saisons, on a oublié le petit producteur local, on a oublié l’impact écologique pour acheminer les champignons de Pologne et les kiwis de Nouvelle Zélande !

Malgré cela,la fête des moissons et des récoltes est teintée d’émotions, ça reste un moment où les aînés se rappellent de nombreux souvenirs, quelque fois émus ; on se souvient des foins et de la moisson qu’on faisait chez le voisin fermier peut-être même encore sans tracteur, on se souvient des récoltes des fruits en tout genre, des après-midi passées à les dénoyauter, à les râper, à les faire cuire en bocaux. Et ces conserves étaient mangées lorsque venait la mauvaise saison et l’hiver. Cette époque, qui peut vous paraître loin, ne l’est pas tellement que ça finalement. Notre monde a changé, évolué…!

La fête des Moissons, c’était aussi le jour où les plus pauvres de la ville ou du village savaient qu’ils pourraient se servir sur l’autel à la fin du culte : ils emmenaient un peu de patates, du poireau, des carottes…pour se faire une soupe. Ils étaient heureux de pouvoir manger quelque chose que les autres leur avaient partagé…tout le monde était heureux, les plus aisés et les plus pauvres… C’était là la dimension du partage, vécu concrètement !

Aujourd’hui, ce n’est pas seulement à Lingolsheim que nous fêtons la Moisson et les Récoltes : dans beaucoup d’autres églises, sans doute que les autels seront moins décorés qu’ici et que dans le temps, et ce pour diverses raisons : ceux qui sont les plus pauvres ne sont plus aussi visibles aujourd’hui, on a plutôt honte d’être dans le besoin aujourd’hui, on cache la misère derrière les murs de la maison et de l’appartement, et pourtant la pauvreté touche de + en + de gens. Je vois aussi une autre explication au fait que les autels soient moins décorés aujourd’hui que dans le temps : c’est que les jeunes couples ou familles ne savent plus utiliser les produits frais. Les pommes, les choux-fleurs que nous récoltons chez nous n’ont pas toujours l’air aussi appétissant que les beaux fruits et légumes aux normes européennes traités avec plein de produits chimiques. Les jeunes, la plupart d’entre eux, sauraient mieux se débrouiller avec des légumes congelés ou des plats à mettre au micro-ondes.

Alors peut-être qu’on est moins heureux aujourd’hui qu’on ne l’était hier au jour de la fête des Récoltes. Même le mot « Récoltes » ne veut peut-être plus dire grand’chose…on récolte quoi aujourd’hui ? Des bonnes ou des mauvaises notes, des punitions à l’école, on récolte des médailles si on est bon au judo ou au ping-pong, on récolte le salaire d’un travail qui nous plait plus ou moins…on récolte une prune, un PV si on est mal stationné…

Alors peut-être que pour être vraiment heureux, il faudrait empiler l’an prochain d’autres offrandes sur l’autel: l’idée d’avoir une année de mauvaises récoltes de fruits et de légumes semble moins nous inquiéter que de voir grimper le prix du fioul, du gaz, de l’électricité; de la vie en générale. Serions-nous plus reconnaissants, si l’on disposait de l’essence, ou une voiture, un I-Phone 17 sur l’autel ? Je n’en suis pas certain…

Dieu nous montre aujourd’hui,que nous pouvons lui dire MERCI pour ce qu’il nous donne.

Pour TOUS ses dons.

A manger, à boire, du travail pour vivre, un toit pour nous loger, une santé pour ceux qui ont la chance de l’avoir conservée.

Tout ce que nous récoltons est un cadeau. Les êtres chers qui m’accompagnent et partagent ma vie sont des cadeaux – dons des hommes et don de Dieu.

Alors pour nous redonner du cœur et de la joie, car c’est avant tout un jour de joie aujourd’hui, je vais encore vous raconter cette belle histoire :

Le septième jour, Dieu avait fini de construire le monde. Et il décida que ce jour il y aura une fête.

Tous les êtres, animaux et humains, décidèrent donc d’aller à sa fête, mais pas les pattes ou les mains vides…chacun avait envie d’offrir à Dieu le plus beau cadeau qu’il pourrait trouver.

Les écureuils apportèrent des noix et des noisettes…

Les lapins des carottes et des radis, bien tendres !

Les moutons avaient récolté leur laine moelleuse et chaude, et les vaches avaient emporté des seaux entiers de bon lait.

Pour la musique, Dieu avait mis ses anges au travail : c’était une superbe musique que chantait la chorale des anges pour accueillir les invités de la fête.

L’homme était là à attendre son tout ,l’air inquiet, pas tranquille. « Qu’est-ce que je pourrais bien lui offrir moi ? » dit-il en voyant les fleurs qui ramenaient leur parfum, les abeilles qui rapportaient leur miel. Même les éléphants avaient proposé à Dieu de lui offrir une douche à l’eau de trompe pour le rafraîchir.

L’homme s’était maintenant mis tout derrière dans la file. Il continuait à réfléchir tout en regardant toutes les autres créatures défiler devant Dieu et leur déposer leurs cadeaux.

« Oh là là, dit l’homme, lorsqu’il ne resta plus que l’escargot et la tortue devant lui, et il commença à paniquer. C’était bien la première fois qu’il stressait autant !

Son tour arriva…et alors, l’homme a fait ce qu’aucun animal n’avait osé faire ! Il courut vers Dieu, sauta sur ses genoux, l’embrassa et dit : « Je t’aime ».

Alors pour la première fois, le visage de Dieu s’illumina…et toute la Création comprit que c’est l’homme qui lui a offert le plus beau des cadeaux !  AMEN. 

                                                      Interlude à l’orgue

CHANT Toi qui disposes AEC 631, 1-3

 

Annonces ( sur PWP) – verre de l’amitié à l’issue du culte

Introduction à l’offrande

C’est à notre tour maintenant de dire merci, de nous montrer reconnaissants pour tout ce que nous avons reçu. Et nous allons le faire de deux manières : dans la prière tout de suite puis tout à l’heure en sortant de l’église, d’une façon bien concrète en offrant un peu de ce que nous avons pour l’annonce de l’Evangile et la solidarité avec nos frères et sœurs en Christ.

Offrande : pour le Séminaire protestant à Strasbourg- Stift  

Prière d’intercession

Seigneur, reçois favorablement notre offrande, comme signe de notre reconnaissance et de notre engagement à ton service. Nous l’offrons pour l’annonce de ton Evangile et la solidarité avec nos frères et nos sœurs.

Seigneur, aujourd’hui, c’est la fête des récoltes, c’est le dimanche où nous te disons notre reconnaissance pour tous les biens et toutes les joies dont tu nous combles.

Seigneur, nous te disons merci pour la nourriture sur notre table.

Apprends-nous la joie du partage, pas seulement en théorie mais aussi en pratique.

Seigneur, nous te disons merci pour toute ta création : pour le soleil et la pluie, pour les fleurs sauvages et les légumes du potager, pour les arbres des forêts et les fruits du verger. Apprends-nous à agir avec sagesse et respect pour ne pas détruire ce que tu as créé.    

Seigneur, nous te disons merci pour l’affection dont nous sommes entourés, pour nos proches, famille de sang, nos frères et sœurs en Christ, nos amis.

Et comme Jésus-Christ l’a enseigné à ses disciples nous te disons :

Notre Père, qui es aux cieux...

Chant final : Merci pour ce matin de vie ! 2 strophes Rec Alléluia 42-09

Bénédiction :

« Que le Dieu créateur, qui nous a données toutes choses, vous bénisse et vous garde, Le Père, le Fils et le Saint Esprit. »                                                

 POSTLUDE