top of page

Panier garni du 6 juillet 2025: réconciliation

3ème dimanche de la Trinité  - dimanche 6 juillet 2025, 10h


Réponse de l'énigme: RIEN 

Prélude

Accueil :

Grâce et paix vous sont données de la part de notre Seigneur.

 

Le thème de ce dimanche s'intitule "Le message de la réconciliation et le mot d'ordre pour ce 3ème dimanche après la Trinité nous redit l'amour de Dieu pour nous en Jésus Christ : "Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Luc 19, 10

 

Nous entendrons ce matin la parabole du Fils prodigue, qui nous ressemble bien souvent… Quête de liberté, envie de vivre des expériences, nous éloigner du Père… puis revenir à lui en reconnaissant nos torts…

Même dans le fils aîné et sa jalousie, nous avons le droit de nous reconnaître !

Nous sommes venus, revenus ce matin vers le Père, notre présence en atteste !

Je vous propose de chanter ce joli cantique que nous avons découvert lors du culte de samedi dernier : Source de ma vie, source de mon chant Rec ALL 35-18

 

Chanter, c’est prier deux fois, comme le disaient Saint-Augustin puis Martin Luther.

 

CHANT : Source de ma vie, source de mon chant Rec ALL 35-18

 

LOUANGE :

Psaume 103 :

Mon âme, bénis l’Eternel !

Que tout en moi bénisse son saint nom !

Mon âme bénis l’Eternel

et n’oublie aucun de ses bienfaits !

C’est lui qui pardonne toutes tes fautes,

qui guérit toutes tes maladies,

qui rachète ta vie de la tombe,

qui te comble de tendresse et de bonté.

Le Seigneur est bienveillant et d’une immense bonté.

Sa bonté pour ses fidèles monte aussi haut que le ciel au-dessus de la terre.

Le Seigneur aime ses fidèles comme un père aime ses enfants.

Bénissez l’Eternel, vous tous qu’il a créés !

Mon âme, bénis l’Eternel !

 

Répons : Je louerai l’Eternel AEC 151, 1+4

 

PENITENCE :

Déposons notre vie devant Dieu

 

Se réconcilier avec toi, Seigneur ! Avec Toi que j’ai quelque fois appelé…quelle  a été ta réponse ? Pas toujours celle que j’attendais…Peut-être  même que je t’en veux de ne pas avoir répondu à mes demandes…Seigneur, nous avons été fâchés !

Et puis me réconcilier avec les autres, en particulier ceux qui m’ont causé du tort, ceux que je n’apprécie pas, ceux qui me font peur, ceux que je trouve stupides… ?? J’ai du mal, cela me demanderait un effort que je ne suis pas encore prêt à faire.

Peut-être devrais-je alors commencer par me réconcilier avec moi-même, avec Toi et tous les membres de ma famille… puis avec ceux qui forment ta famille, les chrétiens,  mes voisins…Puis avec les autres. Seigneur, pour toutes les occasions de réconciliation manquées, pour toutes les fois où je n’ai pas été le médiateur alors que j’aurai pu l’être…pardonne-moi.

Silence

 

Pardonne-nous et reçois-nous avec ton pardon !

 

Dans le silence, je dépose ce qui me cause souci, ce qui m’empêche d’être pleinement serein et heureux !

Silence

 

Seigneur, libère-nous et redonne-nous la joie qui vient de toi !

 

Répons : Te ressembler Jésus Rec Alléluia 44-12, 2+3

 

 

Parole de relèvement :

Ainsi parle le Seigneur qui prend soin de nous parce qu’il nous aime : Ne crains point, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi. Je suis ton Dieu, ton Sauveur. Ne crains point, car je suis avec toi !

(Esaïe 43)

 En Jésus-Christ ;Dieu nous ouvre la voie du Salut. Le chemin de la réconciliation entre Dieu et son peuple a été tracé, en Jésus, par Jésus. Nous voici délivrés de toutes nos craintes, de toutes nos obscurités.

Chantons notre reconnaissance à Celui qui est venu dans notre monde pour chercher et sauver ce qui était perdu !

 

Répons : Jeunes et vieux se réjouiront ensemble AEC 170 

 

Prière : Seigneur tu nous accueilles, nous tes enfants, et tel le Père du Fils prodigue, tu nous ouvres les bras pour nous réconcilier avec toi. Tu cherches aussi ceux qui se sont détournés de toi. Nous t'en prions : ramène-nous à toi, par ta Parole et fais de nous des instruments de réconciliation. Nous te le demandons au nom de ton Fils Jésus Christ notre Seigneur. Amen

 

Lecture biblique :   Evangile de Luc 15, 1-3 et 11b-32


1 Les collecteurs d'impôts et autres gens de mauvaise réputation s'approchaient tous de Jésus pour l'écouter. 2 Les Pharisiens et les maîtres de la loi critiquaient Jésus ; ils disaient : « Cet homme fait bon accueil aux gens de mauvaise réputation et mange avec eux ! » 3 Jésus leur dit alors cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père :

“Père, donne-moi ma part d’héritage.“

Le père partage alors ses biens entre ses deux fils.

Peu de jours après, le plus jeune rassemble tout ce qu’il a et part pour un pays lointain où il dépense toute sa fortune en menant une vie de désordre. Il a tout dépensé quand une grande famine touche le pays et il commence à se trouver dans le besoin.

Il trouve un emploi auprès d’un habitant du pays qui l’envoie dans ses champs garder les porcs. Il voudrait bien se remplir le ventre avec les gousses que mangent les porcs, mais personne ne lui donne rien.

Alors il réfléchit et se dit :

“Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !

Je me lèverai, j’irai vers mon père et lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.“

Il se lève et s’en va vers son père. Alors qu’il est encore loin, son père l’aperçoit. Saisi de compassion, il se jette à son cou et le couvre de baisers.

“Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”

Mais le père dit à ses serviteurs :

“Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et faisons la fête, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé.”

Et ils commencent à faire la fête.

Or le fils aîné était aux champs. Quand il revient à la maison, il entend la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il lui demande ce qui se passe. Celui-ci répond :

“Ton frère est arrivé et ton père a tué le veau gras parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”

Alors le fils aîné se met en colère et refuse d’entrer. Quand son père vient le supplier de les rejoindre, il lui dit :

“Il y a tant d’années que je suis à ton service sans t’avoir jamais désobéi, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour faire la fête avec mes amis. Mais quand ton fils revient après avoir dépensé tout son argent avec des filles de joie, tu fais tuer pour lui le veau gras !”

Le père répond :

“Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi. Il faut faire la fête et se réjouir, car ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !” »

CHANT : Mon Dieu, mon Père AEC 405, 2  strophes

 

Message  d’après 1Timothée 1, 12-17

 

Pour ce dimanche de la réconciliation, nous entendions la parabole bien connue du Fils Prodigue.  Cette allégorie du chemin allant de la proximité à l’envie de liberté, faisant la part belle à l’introspection et au pardon final.

Bien sûr, nous les « enfants », filles et fils, qui nous éloignons de Dieu « le Père » et qui après avoir reconnu nos torts sommes à nouveau accueillis ; nous vivons ce chemin à chaque culte. Après la prière de repentance, l’introspection, nous voilà à nouveau pardonnés, aimés, par la Grâce Seule qui nous tend les bras.

 Une autre explication de ce texte est bien sûr que le Fils cadet est Jésus lui-même ; il dilapide l’héritage du Père, du peuple d’Israël donc, en fréquentant les prostituées, les pécheurs, les malades et les parias de toutes sortes… Et Jésus le fera de manière très concrète en fréquentant les Zachée, collecteurs d’impôts, handicapés, malades, prostituées… Mais Dieu ne le rejette pas, le Père dira même que ce « Fils est mort et qu’il est revenu à la vie ». Sans doute une annonce de la mort et de la résurrection ! Un beau résumé de l’Evangile tout entier !

Mais notre texte de prédication de ce dimanche, nous le devons à Paul, le fabricant de tentes, Paul l’ancien juif zélé qui a persécuté les chrétiens et qui est devenu le premier missionnaire de l’Eglise. Sans lui, le message du Christ ne se serait sans doute jamais diffusé avec autant de force et de rapidité ! Nous lui devons beaucoup, et de nombreuses églises-bâtiments portent son nom, souvent associé à celui du premier chef de l’Eglise, Pierre. Je vous partage un passage de sa première lettre à son jeune disciple Timothée :

Lecture 1Timothée 1, 12-17

12 Je remercie Jésus-Christ notre Seigneur qui m'a donné la force nécessaire pour ma tâche. Je le remercie de m'avoir estimé digne de confiance en me prenant à son service, 13 bien que j'aie dit du mal de lui autrefois, que je l'aie persécuté et insulté. Mais Dieu a eu pitié de moi, parce que j'étais privé de la foi et ne savais donc pas ce que je faisais. 14 Notre Seigneur a répandu avec abondance sa grâce sur moi, il m'a accordé la foi et l'amour qui viennent de la communion avec Jésus-Christ. 15 Voici une parole certaine, digne d'être accueillie par tous : Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. Je suis le pire d'entre eux, 16 mais c'est pour cela que Dieu a eu pitié de moi : il a voulu que Jésus-Christ démontre en moi, le pire des pécheurs, toute sa patience comme exemple pour ceux qui, dans l'avenir, croiront en lui et recevront la vie éternelle. 17 Au Roi éternel, immortel, invisible et seul Dieu, soient honneur et gloire pour toujours ! Amen.

 

 

C’est une phrase d'une étonnante force, ni théorique ni dogmatique, mais existentielle qui retient d’emblée notre attention, en tout cas la mienne :

 « Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; je suis, moi, le premier d'entre eux. ». Une phrase qui nous parlera certainement aussi de nous, tout simplement, voilà pourquoi nous l’avons toutes et tous entendue ! Nous qui ne sommes pas vraiment ou en tout cas pas toujours des modèles de foi, de patience et d’espérance, et encore le dimanche matin, on fait sans doute un effort puisqu’on n’est pas tout seul dans le huis-clos de nos intérieurs familiaux, mais que nous sommes réunis en société-église.

Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. Je suis le pire d’entre eux ! Je ne sais pas si je me ferais un tatouage un jour, mais c’est le genre de maxime qui me collerait bien à la peau !

Notre bon apôtre, Paul, ne se positionne pas en donneur de leçon, ni en docteur distant et savant ; il  parle tout simplement en tant qu’homme, et même en tant qu’homme brisé.

Pas de grand discours, pas de grandes tirades ou de liste à la Prévert. Il n’expose pas une théorie du salut ; il témoigne de sa propre chute, et de la manière dont Dieu l’a relevé. Il partage son vécu de Fils prodigue, il a insulté Dieu, il a persécuté, il a dit et même fait du mal… Il se livre à cœur ouvert, sans chercher à enjoliver les choses… Un bel exemple, sans doute aussi pour nous qui aimons tant briller, épater, être parfait…

Mais pour autant, son but n’est pas de se présenter pas comme un exemple à suivre – puisqu’il n’est, dit-il, qu’une ébauche, un brouillon encore raturé par le péché, mais sur lequel Dieu a déjà commencé son œuvre. Et c’est cela qui compte.

Ce matin, j’ai rapporté avec moi ce cadeau qu’on m’a fait dans un garage de motos du côté d’Obenheim, près d’Erstein : la Bible du Biker. Dédicacée évidemment par le père Guy Gilbert lorsqu’il était avec nous il y a 3 semaines. A l’intérieur de cette Bible, outre des extraits d’Evangile, on trouve des témoignages de personnes revenues de loin, autant de filles et de fils prodigues ; anciens proxénètes, toxicos, dealers, voleurs, déviants de toutes sortes,paumés… Tous pourraient se reconnaître dans le modèle imparfait que Paul décrit en parlant de lui-même. Une espèce de « primo-morphe », une forme première, un premier jet », pourrait-on dire, qui annonce ce que Dieu veut et peut faire de tout être humain.

 

La morale de toutes ces biographies n’est pas de dire : « Regardez comme je suis devenu bon », discours larmoyants à l’eau de rose un peu forcés ou enjolivés qu’on entend dans certains milieux d’Eglise.

 La morale de l’histoire de Paul est de dire : « Regardez ce que Dieu peut faire, même à partir d’un persécuteur. »

Et c’est là que se joue la radicalité de l’Évangile, c’est là que se joue tout  l’inouï de l’Evangile ! Si Dieu peut faire grâce à un homme, Saül futur Paul qui, par zèle religieux, avait contribué à faire mourir des chrétiens, alors rien – ni personne – n’est hors d’atteinte de cette miséricorde. Aucun passé n’est trop lourd !

Aucune ignorance, aucune erreur de parcours, aucune foi dévoyée ne peut empêcher Dieu d'agir. On touche là à la découverte de Martin Luther lorsqu’il s’est intéressé au contenu de la Bible, ne se cantonnant pas au discours officiel de son Eglise, qui jouait sur la peur et l’ignorance.

Il n’est pas question de mérite, il n’est pas question de récompense, mais il est question d’obtenir miséricorde, de bénéficier de la compassion et du pardon paternel divin ! A propos de paternités, je me souviens d’un soir de baptême, c’était un samedi à Haguenau, et il y avait là parmi les 2 familles, un papa faisant partie du GIPN et un autre qui sortait juste de prison. Réunis tous deux, comme deux enfants bien-aimés, qui par le baptême de leurs propres enfants, se sont confiés à cette grâce divine.

C’est finalement là que se joue la théologie dite de la croix : non pas un Dieu qui récompense les justes, mais un Dieu qui s’abaisse jusqu’à celle ou celui qui est tombé. Dimanche dernier, en pleine visite du parc de Ste-Croix, je recevais un appel d’un jeune homme, 27 ans. Il me raconte sa vie vite fait au téléphone, il va mal, il est au fond du trou, il est perdu. On se voit le lendemain, lundi. Sa biographie est riche ; sa mère est morte assassinée, lui-même a subi des violences sexuelles dans son enfance, la mère de son enfant de 2 ans est dans la « came » du côté de Mulhouse, sa copine actuelle le fait tourner en bourrique, elle habite à 800 bornes d’ici. Ce qu’il voulait, et il m’a remercié pour ça, c’était juste parler, trouver un conseil, un regard de pardon parce qu’il a reconnu qu’il avait mal agi. Peut-être que d’autres collègues, prêtres ou pasteurs, auraient dit «  je ne suis pas assistante sociale », mais il a cherché à joindre un « pasteur », c’est le mot qu’il a tapé sur Google m’a-t-il dit et il est tombé sur moi… Hasard, peut-être…

 

 

Dieu est notre Père à tous. C’est ce que nous avons de commun avec les trois grands monothéismes. Ainsi, je porte en moi la profonde conviction de ne pas me sentir meilleur que ce jeune homme, ni moins bon. Sa foi chrétienne telle qu'il la comprend et la vit n’est pas moins bonne que la mienne.

Je crois que c’est aussi pour lui, et pour tous ceux qui vivent des difficultés à répétition, que Dieu s’est incarné en Jésus-Christ.

A contre-courant de la pratique du confessionnal que certains ont peut-être connue, le philosophe Paul Ricoeur écrivait : « Ce qui me libère, ce n’est pas d’abord que je m’accuse, mais que je sois accusé... et pourtant aimé. »

Cela renverse la logique morale : ce n’est pas ma prise de conscience qui provoque la grâce, c’est la grâce qui rend possible une véritable prise de conscience. C'est l'autre chemin, inverse.

Un regard qui ne condamne pas, mais qui relève. Des bras ouverts…ou au moins des oreilles, voilà ce que nous réclame ce dimanche!

Trop vite, nous, bien-pensants, bien-éduqués, nous avons pris l’habitude de nous sentir supérieurs à beaucoup de nos contemporains. Parce qu’on a quelques possessions, parce qu’on a la « bonne foi », les bonnes mœurs, parce qu’on a une stabilité de vie, une routine, et surtout une bonne conscience.

Heureux sommes-nous, certainement, "Gott sei' Dank"; en tout cas, en façade !

Mais combien pensent encore ne pas être « dignes » d’être appelés ! Ce matin l’inouï de la Bonne nouvelle rappelle simplement : pas besoin d’être parfait pour être utile à Dieu.

Personne, jamais, n’est au-delà de l’amour de Dieu. Tous, nous ne sommes, comme Paul, que des « ébauches de grâce ».

L’œuvre est en cours. God’s at work ( Dieu est au travail).

Bon dimanche à vous, à nous, les "ébauches de grâce".  Amen. 

 

(interlude à l’orgue)

CHANT : Venez au Sauveur AEC 409, 1-3

 

Annonces et offrande

 

PRIERE D’INTERCESSION et Notre Père

Seigneur notre Dieu,

Tu es le Dieu qui relève, qui appelle et qui envoie,

non parce que nous sommes dignes, mais parce que tu es compatissant.

Tu as regardé Paul, le persécuteur, et tu en as fait un serviteur de l’Évangile.

Regarde-nous aussi, aujourd’hui, dans nos failles, nos combats et nos doutes,

et viens y déposer ta lumière.

Seigneur, nous te prions pour ton Église.

Qu’elle n’oublie jamais que sa vocation ne vient ni de ses mérites ni de ses certitudes,

mais de ta grâce seule.

Apprends-lui l’humilité, la tendresse et la compassion.

Fais d’elle un espace de pardon, un lieu d’accueil, où chacun puisse entendre qu’il a sa place, même avec son passé, ses blessures, ses questions et ses contradictions.

Nous te prions pour celles et ceux qui se sentent loin de toi,

celles et ceux que l’Église a pu exclure ou blesser.

Celles et ceux qui croient ne pas être “à la hauteur”.

Seigneur, toi qui n’as pas rejeté Paul malgré son aveuglement,

viens ouvrir à chacun et chacune un chemin vers ta lumière.

Nous te confions tous ceux qui exercent une responsabilité,

dans l’Église, dans la société, dans le secret des familles :

donne-leur de servir non par orgueil ou domination,

mais dans la conscience d’avoir eux-mêmes reçu ta miséricorde.

Seigneur, nous te prions pour notre monde,

où l’on juge trop vite, où l’on condamne sans comprendre,

où le passé d’une personne devient parfois une prison.

Apprends-nous à voir chacun comme un être en devenir,

non comme une erreur, mais comme une ébauche entre tes mains.

Nous te prions pour les malades, les solitaires, les accablés de remords.

Qu’ils puissent entendre ta voix, cette voix qui ne rejette pas,

mais qui restaure, relève, et offre un avenir.

Enfin, nous te prions pour nous-mêmes.

Que nous ne soyons jamais tentés de croire que nous sommes meilleurs que les autres.

Que nous n’utilisions jamais ta parole pour exclure, mais pour appeler, pour aimer, pour faire vivre.

Dieu fidèle, Dieu patient,

Toi seul es digne de louange, d’honneur et de gloire,

Toi qui fais de nos ruines un commencement, et de nos vies une œuvre en devenir.

toi qui nous as aimés le premier, à l’unissons, nous te disons :

Notre Père...

 

CHANT final : Que la grâce de Dieu soit sur toi  AEC 882

 

Bénédiction finale

 

Postlude

 
 
 

Comments


NEWSLETTER

Abonnez-vous à notre liste de diffusion et recevez votre panier garni tous les dimanches matins !

Merci et à dimanche prochain !

bottom of page