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Panier garni du 16 juillet: vivre le baptême




Prélude à l’orgue


Accueil : Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous.

Le Thème de ce 6ème dimanche du temps de la Trinité, nous invite à « vivre le baptême ». Et le mot d’ordre nous redit cette bonne parole que Dieu a prononcée sur notre vie au moment de notre baptême : « Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi. » Esaïe 43, 1

Craindre quelqu’un ou quelque chose, on le pourrait, et cela pour mille raisons et motifs différents. Craindre l’avenir, un nouveau départ, craindre avant un voyage ou devant la maladie, on le pourrait ! Réécoutons alors cette parole de vie, de fortification, qui nous fait du bien à nous tous : « Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi. »

Que cette parole nous donne à tous, dès le début de ce culte de la sérénité, de la force et de la joie ! Amen.

Et cette joie, cette reconnaissance, nous voulons la chanter :


CHANT ASSEMBLEE : AEC 562, 1-3 Nos cœurs pleins de reconnaissance


LOUANGE: Psaume 67 :en alternance

P Que Dieu nous accorde sa grâce et nous bénisse,

A Qu’il fasse briller sur nous sa face

P Afin que l’on reconnaisse ton intervention sur la terre,

A Afin que l’on reconnaisse ton salut parmi toutes les nations.

P Les nations se réjouissent car tu juges les peuples avec droiture

A Oui, Dieu nous bénit, que toutes les extrémités de la terre le respectent!

Répons : Louons l’Eternel, acclamons-le en chantant à la gloire du Dieu Père, Fils et Saint-Esprit CHANT Père je t’adore Rec Alléluia 41-37


Pénitence:

O Dieu, toi qui nous as aimés le premier, nous parlons de toi comme si ce n’était qu’une seule fois, dans le passé, que tu nous as aimés le premier. Pour beaucoup, ton amour s’est manifesté et s’est arrêté le jour du baptême, lorsque nous étions encore des enfants qui n’ont pas saisi eux-mêmes la promesse qu’il contient. Surtout si personne ne leur a expliqué par la suite.


En réalité, c’est tout au long de notre vie, que tu nous aimes le premier.

Quand nous nous éveillons le matin et que nous nous tournons vers toi, tu nous devances, tu nous as aimés le premier.

Même si je me lève avant l’aube et fais monter vers toi ma prière, tu me devances, tu m’as aimé le premier.

Quand j’écarte ce qui me distrait, me fait rire ou m’inquiète et que je me recueille pour penser à toi, tu es encore le premier.

Pardonne-nous ô Dieu, notre ingratitude : ce n’est pas une seule fois, mais c’est à chaque instant de notre vie que tu nous aimes le premier. Pardonne-nous de ne pas assez prendre le temps de réfléchir à notre relation à toi, et en particulier à notre baptême en Ton Nom.


Répons :Même en chantant… Mélodie M Fugain, Je n’aurais pas le temps

(uniquement le refrain ! mélodie à l’orgue une première fois)


Même en courant plus vite que le vent, plus vite que le temps;

Même en courant je ne prends pas le temps, pas le temps

De te parler, de te faire monter

Mon humble prière

Vois ton enfant

qui ne prend pas le temps

de le faire!


Grâce : Dieu vous a donc aimé le premier ! Le baptême en est le premier signe. Paul le déclare dans sa lettre aux Galates :

« Vous êtes tous par la foi, fils et filles de Dieu en Jésus Christ. En effet, vous tous qui avez reçu le baptême du Christ, vous avez revêtu le Christ. Galates 3, 26-27


C’est pourquoi réjouissez-vous et vivez, les uns avec les autres, de l’amour que Dieu verse en vous par son Esprit


Répons : Quand les montagnes AEC 167


Poursuivons et prions avant de recevoir l’Evangile de ce dimanche:

Par le baptême, Seigneur, tu nous as offert l’amour et la vie en abondance. Nous t’en prions, accorde-nous de discerner dans notre vie les signes de ton amour et fais-nous la grâce de pouvoir rester fidèles à cette alliance d’amour et de vie.

Nous te le demandons, par Jésus Christ ton fils unique, notre Seigneur. Amen


Lecture de l’Evangile : Matthieu chapitre 28, versets 16-20

16 Les onze disciples se rendirent en Galilée, sur la colline que Jésus leur avait indiquée. 17 Quand ils le virent, ils l'adorèrent ; certains d'entre eux, pourtant, eurent des doutes. 18 Jésus s'approcha et leur dit : « Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. 19 Allez donc auprès des gens de toutes les nations et faites d'eux mes disciples ; baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, 20 et enseignez-leur à pratiquer tout ce que je vous ai commandé. Et sachez-le : je vais être avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. »


CHANT ASSEMBLEE AEC 566, 3 strophes Je crois en toi


Message : Esaïe 43

Vous vous souvenez sans doute d’une de mes résolutions pour 2023 : lire 23 livres. J’en suis à mon 13ème. « L’été où tout a fondu » : c’est la couverture et le titre du livre que je suis en train de lire actuellement. … Un jour, on a demandé au héros du livre de se souvenir d'une journée lors de laquelle il s'était senti particulièrement aimé. Voici ce qu’il raconte : "c’était le jour de mes 13 ans, un 7 janvier ; pourtant j’avais mal à la gorge et la toux, de la fièvre. J’ai dû rester au lit toute la journée, et boire de cet horrible sirop. C’est d’abord maman qui est rentrée dans la chambre avec un bol de soupe au poulet et nouilles. Elle l’a posé. Elle est sortie puis c’est papa qui est entré, avec un bol de soupe. Puis mon grand frère. Puis de nouveau, maman, papa, mon frère à tour de rôle jusqu’à ce qu’il y ait 13 bols. Papa a mis des crackers dans chaque bol, il y a planté 13 bougies. Maman a dit que c’était un gâteau d’anniversaire spécial garçon malade. En soufflant mes bougies cette année, j’ai fait le vœu d’être malade à tous mes anniversaires, car je me suis vraiment senti aimé".

Voici le dialogue entre le héros et l’autre personnage central du livre, un autre garçon, qui n’est autre que le diable.


« L’été ou tout a fondu » : titre prophétique pour une lecture en cette mi-juillet, entre chaleur, herbe sèche, averses de grêles, annulation des feux d’artifices dans beaucoup de communes…

La chaleur, la braise, le feu : ce sera aussi l’un des éléments de notre texte du jour. Avec l’eau, second élément mentionné dans la prophétie d’Esaïe.

Une prophétie, nous le savons bien, ne consiste pas à annoncer l’avenir, à faire une prévision, mais à parler « vrai », selon une vérité qui est celle de Dieu. Un Dieu qui se donne à connaître ici en maître de nos vies. Lecture Esaïe 43 (versets 1-3+4-5a)


"Ne crains point, car je t’ai racheté ; je te connais par ton nom, tu m’appartiens."

Paroles ô combien de fois entendues ici et ailleurs, notamment lors des liturgies de baptême, au moment où le pasteur bénit l’enfant ou l’adulte, après " avoir versé de l’eau sur le front. Puis on allume le cierge de baptême : eau et feu sont réunis, comme dans les mots du prophète.

Tout à l’heure, je vous évoquais le jour où l’on a demandé à Fielding Blyss, le héros du livre, de se souvenir d’une journée où il s’est senti particulièrement aimé. Si je vous posais maintenant la question à vous, peut-être que certains évoqueraient leur baptême ? Parce que tu as du prix à mes yeux, et que je t’aime, poursuivait le texte d’Esaïe.


En plus du feu qui détruit, il y a dans ces lignes un autre feu : celui de l’amour de Dieu qui brûle ardemment pour l’humanité.

"Parce que tu as du prix à mes yeux, parce que je t'aime": si c’était un homme, ou une femme qui nous parlait de cette manière, nous serions flattés peut-être, gênés sans doute ! Mais ces paroles viennent de Dieu, au moment où il revendique son droit de propriété sur Israël.


Par le baptême, nous appartenons de la même manière à Dieu. Appartenir : le verbe est fort, quasi exclusif. Ce livre m’appartient, il est à moi, je l’ai payé… Comme ma voiture, ma maison, mes meubles, mon compte en banque…


Certains s’imaginent que leur conjoint, leurs enfants, leurs employés sont leur propriété. A tort… ! Je rappelle ici ces beaux mots du poète libanais Khalil GIBRAN, tiré de son opus Le prophète : « vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont filles et fils de l’appel de la Vie en lui-même ; ils viennent par vous, et bien qu’ils soient avec vous, ce n’est pas à vous qu’ils appartiennent ».


Est-ce qu’en tant que baptisé, enfant de Dieu, j’appartiens à Dieu, comme une possession, un trophée ?

Nous aurions tout de suite envie de nuancer, pourtant la Bible rappelle que Dieu n’aime pas à moitié, et il ne nous invite pas à répondre seulement à moitié à son amour.


« Tu es à moi » dit l’Eternel. Essayons de mieux comprendre ce droit de propriété, qui est bien autre chose qu’un abus de pouvoir. Ppour un Dieu d’amour tel que la Bible nous le présente, nous ne serons jamais des objets, mais toujours des sujets. Rien que ça!


Dans la compréhension juridique que nous avons de la propriété, ce sont les propriétaires qui disposent d’une liberté d’agir avec le bien. Il en va autrement dans la vision biblique, qui n’est pas celle d’un achat, mais d’un rachat. Certes, nous sommes toujours « possédés », mais la question est de savoir par qui, et dans quelles conditions. En rachetant son peuple, Dieu a fait de lui un peuple libre. Il l’a sorti de l’anonymat de l’esclavage, pour lui donner un nom, une identité à part entière. Ce que Dieu a fait à travers l’Exode, il le fera encore en ce temps d’exil : voilà ce que proclame en substance Esaïe. Une nouvelle liberté, à venir, sera acquise.





« N’aie pas peur » nous dit à deux reprises le prophète de la part de Dieu. L’eau et le feu sont des éléments effrayants: ils ravagent, détruisent, tuent. Effrayants mais indispensables à la vie. La liberté peut aussi faire peur. Est-ce le cas pour nous ?

Lors des récentes émeutes, nous avons constaté que sous la bannière de la liberté, certains s’autorisaient à tout dire, à tout faire : pillages, lynchage médiatique des dépositaires de l’autorité et de l’Etat,… La liberté n’exclut aucunement la notion de responsabilité, nous autres protestants le savons bien mieux que d’aucuns…


Etant baptisés, nous plaçons notre vie et notre liberté sous l’autorité du Christ, mais nous aurons toujours le choix entre le bon et le moins bon ! J’ai placé devant toi d'un côté le bonheur et de l’autre la désolation, choisis la vie, disait déjà le Deutéronome aux temps anciens.


Nous appartenons à Dieu, qui nous offre sa protection, et une direction de vie. Mais ressentons-nous consciemment cette dépendance à Dieu ? Sans doute pas.

C’est pourquoi nous avons recours dans nos cultes et dans nos chemins de croyants à des actes de mémoire : le baptême nous rappellera que nous sommes des enfants de Dieu appelés à l’aimer en retour. Pour Esaïe et pour les Israélites, l’eau et le feu sont des actes de mémoire. Ils renvoient Israël à son histoire, à la traversée de la Mer au moment de fuir l’Egypte et que les flots se sont ouverts. Et au feu de Tabeera, déclenché par la colère de Dieu au moment où le peuple murmura de mauvaises pensées vers Lui.

Eau et feu, présents aussi dans le baptême.

Comme le pain et le vin nous parleront d’ici quelques minutes d’une autre manière que Dieu a eu de nous aimer, sans limites, sans concession, en donnant son Fils. Car Dieu est tant aimé le monde…rappelle Jean.


Un don ultime attestant l'amour de Dieu. Et cet amour vient la confiance. Oui, Dieu est digne de confiance: nous n’aurons peut-être pas assez de toute notre vie pour nous approprier cette parole, mais elle est véridique, et notre baptême en atteste.

Ne crains point, car je t’ai racheté, je te connais par ton nom, tu m’appartiens. Ainsi soit-il…

Amen


(interlude a l’orgue)


Liturgie de Sainte Cène

Nous allons être invités à la table de notre Seigneur, partageant le pain et le vin, communion au corps et au sang de Jésus Christ. Avant de vivre la liturgie de ce sacrement, je vous propose de proclamer ensemble ces mots qui rappellent notre autre sacrement, celui que ce dimanche évoque, le baptême.

Baptême et Sainte Cène sont indissociables, ils se complètent et parlent de la présence du Christ avec nous, en nous.

Proclamation de foi (en commun ) : PWP

Confessons notre foi en Dieu Père, Fils et Saint Esprit en nous rappelant devant lui le sens de notre baptême :


J’ai été baptisé au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit,

Non pas du baptême de Jean, signe et rappel d’une décision d’homme,

Mais de celui, donné et ordonné par le Christ,

Attestation et mise en œuvre de l’action de Dieu.


J’ai été baptisé : je suis plongé en Dieu.

Son amour s’est ouvert et refermé sur moi.

Il s’est engagé. Il m’a dit : ne crains pas, je t’ai sauvé, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi.

C’est ma certitude quand je doute de moi-même.

C’est ma chance et ma possibilité quand je me suis égaré.


J’ai été baptisé : je suis plongé en Dieu.

Son amour ne cesse d’être pour moi un bain.

« Hier » ne colle plus à ma peau.


J’ai été baptisé : je suis plongé en Dieu. Son amour ne cesse de me faire passer à la vie à travers toutes mes morts.

J’ai un avenir.


Par le baptême, j’ai reçu ma place dans une communauté de vie dans laquelle il m’a intégré.

Membre d’un corps, me voilà même utile à d’autres.


J’ai été baptisé. Un jour…

A vrai dire : je suis baptisé depuis ce jour.

Ma vie entière est un baptême. Amen.


Paroles d’institution de la Cène – anamnèse.

Répons : Saint saint saint et Christ est venu


Prière d’intercession: Aujourd'hui, notre Dieu Seigneur, tu nous redis le nom qui est notre fierté : baptisés !

Car à notre baptême tu nous as tendu la main, comme un geste de tendresse, et tu nous as pris auprès de toi, dans ta famille, comme des enfants de pleins droits.

Baptisés :c'est le nom qui est notre espérance, car à notre baptême tu as promis de ne jamais nous abandonner à la détresse, à la crainte, aux brouillards de solitude, et nous croyons que toi, notre Père à tous, tu tiens toujours ses promesses !

Baptisés :c'est le nom de notre foi, car à notre baptême tu nous as appelés par amour, acceptant avec joie de nous laisser inspirer par ton Esprit pour prendre le chemin de l'Évangile avec ton Fils.

Seigneur, en ce jour, nous te recommandons tous les baptisés de la planète, tous les chrétiens de ce monde, de cette ville, ceux qui en ont la charge. Nous te prions pour cette famille paroissiale, ici à Lingolsheim, pour notre Consistoire et notre Eglise, et pour son avenir.

Merci pour tout ce qui aura pu y être vécu et pour les projets qui nous animent encore !

Reçois aussi nos demandes personnelles, nos joies, nos peines,…

Notre Père


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CHANT ASSEMBLEE AEC 882 Que la grâce de Dieu


Bénédiction finale et Postlude

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