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Panier garni du 12 novembre 2023, antépénultième dimanche



Accueil : Dieu nous accueille ce matin. Il se réjouit de nous voir réunis. Recevons de lui la grâce, la joie et la paix dans notre cœur et dans notre vie.


Le thème de ce culte, antépénultième de l’année de l’Eglise, avant avant-dernier dimanche, nous invite à saisir que chaque moment de notre existence est une vraie occasion de voir, de sentir et de vivre le Salut qui nous offert en Jésus-Christ.


« C’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du Salut », nous redit l’apôtre Paul dans sa 2ème lettre aux Corinthiens.

C’est aussi aujourd’hui le moment favorable, le moment d’entrer dans la famille des chrétiens pour Mélissa et son fils, Giacomo de la famille JOST. Tous deux, mère et fils, seront baptisés ce matin.


Puisse ce temps de culte être pour chacun de nous un temps de ressourcement, un temps de paix, un temps de joie partagée les uns avec les autres et tous ensemble avec le Seigneur qui nous accueille en sa maison.


« C’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du Salut », et c’est maintenant le temps de chanter :


CHANT O Dieu des grâces éternelles AEC 313, 1-3


LOUANGE : Prions avec le psalmiste :

P : Seigneur notre Dieu, tu es très grand, tu es digne de louange !

A : Tu as fait beaucoup de choses, Seigneur, tu les as toutes faites avec sagesse.

P : Le Seigneur a fait la lune pour marquer le temps,

A : Et le soleil qui connaît l’heure de son coucher.

P : Les gens sortent de leur maison pour aller au travail et se fatiguer jusqu’au soir.

A : Tous comptent sur toi pour avoir à manger au bon moment.

P : Tu leur donnes la nourriture, ils la prennent,

A : Ouvre la main, ils mangent à leur faim.

P : Tu caches ton visage, ils ont très peur.

A : Tu leur enlèves le souffle de la vie,

P : Ils meurent et redeviennent poussière.

A : Tu leur rends ton souffle, ils sont recréés, et tout devient nouveau sur le sol.

P : Que la gloire du Seigneur dure toujours, que le Seigneur se réjouisse de ce qu’il a fait !


Répons : Je me confie en toi AEC 154, 1




PENITENCE :

Seigneur, nous sommes de plus en plus pressés et le temps de nos journées ne suffit pourtant jamais pour faire tout ce que nous espérions. C’est maintenant que je dois faire ceci et encore cela, travailler, élever des enfants, sortir et voir du monde, aller chez le médecin, nettoyer, dormir,…quand pensons-nous à Toi ?

Pardonne-nous lorsque nous remettons à demain le temps du partage, de la réconciliation avec Toi et avec les autres ; lorsque nous ne savons pas profiter pas des moments que tu nous offres pour regarder la nature, les hommes, nos enfants, nos parents, ceux qui partagent notre humanité…

Pardonne-nous à chaque fois que nous remettons à demain nos souhaits de paix et d’engagement envers les plus petits de ce monde.


Pour toutes les fois où nous n’avons pas entendu ton appel « C’est maintenant que vous devez agir comme des enfants de Dieu » pardonne-nous, Seigneur, au nom de Jésus-Christ. Amen.


Répons je n’aurai pas le temps (cf doc joint M Fugain mélodie à l’orgue)


Même en courant plus vite que le vent, plus vite que le temps;

Même en volant je ne prends pas le temps, pas le temps

De te parler, de te faire monter

Mon humble prière

Vois ton enfant

qui ne prend pas le temps

de le faire!



Parole de Grâce

« Il y a un temps pour toutes choses », nous apprend l’Ecclésiaste dans la Bible. Et l’apôtre Paul, fidèle témoin du Christ ressuscité, nous encourage à voir dès aujourd’hui le Salut en Jésus-Christ pour notre monde et pour nous- même.

L'amour de Dieu s'est manifesté‚ ainsi ; Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous ayons la vie par lui.

Le Dieu tout-puissant vous fait miséricorde, il vous pardonne, il vous conduit à la vie éternelle.

Heureux ceux qui reconnaissent en Lui leur Sauveur, car ils sont pardonnés et peuvent repartir confiants sur le chemin de leur vie.


Répons : Mon Dieu est bon ( accordéon)



Liturgie de baptême Mélissa JOST ( adulte) et Giacomo


CHANT Je fais partie des baptisés ( mélodie By the rivers of Babylon)


Lecture biblique :

Evangile de Luc chap 17, versets 20 à 24

Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur répondit: Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.

On ne dira point: Il est ici, ou : Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous.

Et il dit aux disciples: Des jours viendront où vous désirerez voir l'un des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez point.

On vous dira: Il est ici, il est là. N'y allez pas, ne courez pas après.

Car, comme l'éclair resplendit et brille d'une extrémité du ciel à l'autre, ainsi sera le Fils de l'homme en son jour.


CHANT : Jésus est au milieu de nous AEC 526, 1-3

Message

Pour ceux qui avaient les oreilles bien ouvertes le dimanche de la Réformation, 29 octobre dernier, je vous avais déjà dit que la lettre aux Romains était pour Martin Luther ce qu’il aimait appeler le cœur et la moelle de l’Evangile. Ce matin, on y retourne donc dans ce cœur et dans cette moelle !

Et on comprendra que la fin de l’année n’est plus très loin : les mots souffrance, gémir, destruction jalonneront notre texte biblique. Mais il y aura aussi d’autres mots : patience, espérance, Salut

Lecture de l’épître de Paul aux Romains 8, 18-25


Espérer – souffrir, vivre - mourir ; c’est ainsi que l’on pourrait résumer ces versets… Il n’y a pas de doute, nous approchons de la fin de l’année de l’Eglise, qui verra cette année encore notre culte particulier en souvenir de nos défunts. Ce sera le 26 novembre prochain.

Vivre, mourir – espérer, souffrir : 4 mots que l’on retrouve dans presque 100% des romans, chansons, émissions télévisées, même dans les débats politiques autour des questions de société. Cette semaine, vous l’aurez sans doute lu comme moi : 20% des Alsaciens sont considérés comme pauvres ou souffrant de la pauvreté, 20 % de la population locale ne vit donc pas ou plus, ceux qui ont le pouvoir de n’avoir rien ou pas grand’chose survivent tout au plus !


Même quand on est à 2 à bosser, la vie est dure, la vie est chère. Combien doivent renoncer à acheter une maison, même avec 2 salaires, car les banques ne prêtent plus autant et aussi facilement ! Beaucoup de projets passent à la trappe. Patience, on attend des jours meilleurs… Certains déjà ne les attendent plus.

Alors beaucoup se mettent à rêver de ce jour où le monde sera libéré du pouvoir des banques, de la dictature des Etats qui disent quoi penser, quoi acheter, quand prendre une injection ou un vaccin… Le manque de liberté, voilà une doléance nouvelle ; plus de liberté, voilà une revendication nouvelle pour la jeunesse d’aujourd’hui.

Oui, par bien des aspects, le monde d’aujourd’hui gémit et souffre comme une femme qui accouche, et à l’époque biblique, c’était sans péridurale.

Je crois qu’une source de souffrance, c’est cette incroyable capacité que l’on déploie à créer des fausses informations, la manipulation générale dont nous faisons les frais. Dernier exemple en date ; ces fameuses étoiles juives retrouvées sur les murs de Paris, qui seraient une initiative russe pour faire diversion, afin que les occidentaux se recentrent sur d’autres problématiques que celle de la guerre en Ukraine. C’est tordu comme façon de faire, mais tellement probable dans ce monde où l’on est plus sûr de rien, et où chaque image, information est sujette à caution.


Partout, c’est cacophonie, dispersion, l’unité sacrée devient rare, même en ce jour où les formations politiques de notre pays sont appelées à une marche républicaine contre l’antisémitisme. Dans ce domaine redevenu d’actualité, les clichés sont encore nombreux : 30 % de la population française estime que les juifs sont trop représentés dans la sphère des médias et de la finance.

Dans les milieux musulmans, on dépasse même les 50% d’opinion défavorables.



Ceux qui marchent aujourd’hui, et ils seront nombreux, sont ceux qui sont portés par l’espérance. Par des valeurs républicaines, par des valeurs religieuses au sens de relier et non de diviser.


Toute la vie est une question de choix, de perspective. Avec des pierres, on peut construire des murs pour séparer ; mais avec ces mêmes pierres, on peut aussi construire des ponts pour unir, réunir.

Tout est question de choix, de point de vue, d’envie aussi. J’aime rappeler ce verset du Deutéronome : « Aujourd’hui, je place devant toi la vie et le bonheur d’un côté, la mort et le malheur d’autre part : choisis la vie ! ». C’est à nous que revient cette absolue liberté là ; celle de choisir. Tertullien disait : on ne nait pas chrétien on le devient. Comme il est vrai aussi qu’on ne nait pas bon ou mauvais : on ne peut que le devenir.

Notre milieu d’origine, notre éducation, les valeurs qui nous été inculquées nous ont certes forgées, influencées, données une voie ; mais au final, c’est toujours à nous et à nous-seuls qu’il revient le choix définitif. Nous pouvons tous redevenir une pierre à l’état brut, même s’il nous faudra d’abord déblayer les gravats des habitudes et la poussière des jours. Sous les couches de vernis, de maquillage, de patine, notre cœur quelquefois usé et chagriné peut retrouver les couleurs de l’espérance, de la joie de vivre.


Lorsque le sculpteur se trouve devant son bloc de pierre, il voit déjà par-delà le bloc de pierre ; il soupçonne, envisage, entraperçoit déjà l’œuvre d’art, qui reste à créer. Mais elle est déjà là, sous-jacente, bien qu’encore invisible. C’est un peu ce que nous dit aussi l’apôtre Paul dans son passage du jour : il voit déjà ce qui est espéré. Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendrons avec patience.


Certains cherchent le pouvoir, la destruction, la haine,… D’autres, patiemment, attendent la libération, l’amour, la fraternité. D’un bloc de pierre brut, on peut faire plusieurs boulets de canon ou un seul banc pour se reposer, autrement dit un lieu de rencontre et de partage.


Ce matin, nous avons vu de nos yeux, un double-baptême : celui de Mélissa, et de Giacomo. Nous avons vu l’eau, signe du baptême, nous avons lu le symbole de la Lumière ; et puis nous avons entendu des mots, des vœux, des engagements. Une petite part de visible, d’intelligible et une grande partie de mystère, d’invisible, de vie nouvelle.

Nous n’avons fait que redire que le baptême est le signe de l’amour de Dieu, que le baptisé porte en lui, en elle, une part de la famille de Dieu et que ces baptisés ont été créés à l’image de Dieu.

Quelle que soit la vie future, Dieu a attesté qu’ils sont fille et fils de Dieu.


Si l’on devait faire référence à cet appel à l’espérance que Paul lançait aux Romains et à nous ce matin, il nous faudrait donc rentrer tout-à-l’heure chez nous, avec dans notre valise une dose de patience toute fraîche, toute belle, toute neuve. Ce qui aide aussi à l’espérance, et par extension à la patience, c’est aussi de garder le sens de l’humour et de l’auto-dérision. Ne pas trop se prendre au sérieux… c’est la fameuse histoire de Saint-Antoine, nous autres protestants, on ne la connait pas, les saints, c’est pas trop notre affaire.


Alors qu’il était à la recherche de l’expérience de Dieu en plein désert, des démons aux allures de monstres vinrent faire la sarabande autour d’Antoine pour l’empêcher de poursuivre sa vie de prière.


"Savez-vous comment Antoine a réussi à les chasser ?" "Par la prière" ??? Non, Antoine a fait fuir ces démons horribles par… le rire, la dérision. "Vous n’êtes que des démons de papiers". Et les démons vexés s’en sont allés tout penauds…


Ne pas se laisser dominer par ses peurs, mais affronter la réalité et le faire avec l’aide de Dieu. C’est ça notre vrai combat. La gloire qui n’est pas encore là, c’est un peu ça.


Patience, courage, abnégation, résilience… et savoir qu’on n’est pas tous seuls. Nous sommes une famille, une seule et grande famille. Chacun de nous est important, chacun de nous est aimé, chacun de nous porte en lui un morceau de Dieu.


Lorsque nous tombons sur quelqu’un de plus « fort » que nous, l’expérience nous apprend que nous nous en débarrasserons jamais, à nous tout seul.

Il faut donc choisir « plus fort ».


A bon entendeur Salut !


En Jésus : c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du Salut !

Amen.


Chant : Quand s’éveilleront nos cœurs AEC 315, 1-3

Prière d’intercession

Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui, éternellement. C’est pourquoi nous te louons, ô Dieu notre Père, pour le témoignage unique que nous apporte la résurrection de ton Fils Jésus-Christ.

Par elle nous savons maintenant qu’il reste avec nous, au-delà des temps et des âges. Au-delà des espaces, au-dessus de tous les hommes et dans la vie des hommes. C’est pourquoi nous pouvons déposer devant toi, Seigneur, les soucis, les questions et les détresses des hommes.

Souviens-toi de tous ceux qui sont aux prises avec des soucis et des difficultés ; de ceux qui craignent pour leur avenir professionnel et pour leur subsistance.

Dans les lieux de conflits de ce monde, suscite des prophètes de réconciliation et de paix, des hommes et des femmes qui ouvrent un chemin d'espérance pour tous.


Tu connais les détresses des hommes, leurs blessures et leurs solitudes, leurs désespérances et leurs peurs. Nous voulons aussi te nommer dans le silence de notre coeur, les situations qui nous préoccupent et les personnes que nous voulons tout particulièrement confier à ta miséricorde :

Temps de silence

Console et réconforte tous les affligés, tous les malades du corps ou de l’âme, .

Souviens-toi des membres de nos familles auprès et au loin. Bénis-les et sois lumière sur leur chemin.

Nous te le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur qui nous a appris à te dire : Notre Père



CHANT Viens et nous bénis AEC 890, 1+3

Bénédiction

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